Epilogue

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Bonjour tout le monde ! Voici l'épilogue ! J'espère qu'il vous plaira !

Bonne lecture !

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    Les chevaux entrèrent dans la cour du palais de Vikachev, annoncés par les cors de l'orchestre royal. Leur musique résonnait entre les murs de la résidence royale, elle vibrait, elle faisait trembler les plus faibles.

    Et ils l'étaient tous, aujourd'hui.

    En tête, le cercueil gravé de roses d'or porté sur un carrosse ouvert à la vue de tous. Des rideaux de velours rouge décoraient l'imposant édifice, qui traduisait toute la majesté d'Anya. Quand les chevaux s'arrêtèrent, le silence se fit, plus pesant encore qu'il ne l'était déjà. Adrien descendit de sa monture, les yeux rougis, les lèvres gercées, les cernes violacés. Il portait l'imposante couronne de la régence, elle ne faisait que montrer qu'elle ne ceindrait plus jamais le front de la grande Anya Nina Letsov. Il avança, bientôt suivi par Tristan. Son ami, d'ailleurs, lui pressa furtivement l'épaule, tentant de lui donner un semblant de force.

    Ils marchèrent tous deux jusqu'au cercueil, Adrien ne put s'empêcher de laisser une larme lui échapper, et aussitôt, sa mère descendit les quelques marches qui la séparaient de son fils et le prit dans ses bras. Il s'effondra contre d'elle, dans un désespoir qui poussa les enfants à s'avancer, eux aussi. Leodor se précipita devant eux, arriva le premier près du nouveau Roi. Il tomba dans les bras de Tristan, des sanglots les secouèrent tous deux, puis il s'agenouilla devant les enfants. Il écarta une mèche du visage d'Elyria, embrassa son front, puis celui de Theodore et celui d'Alessio, ils se mirent à pleurer, des larmes de douleur, et s'effondrèrent, eux aussi, dans les bras de leur père.

    Au son des cors, ils se lamentèrent d'une même voix, accablés par le poids d'un deuil qu'ils se refusaient de vivre. Aujourd'hui, un peuple perdait sa Reine, des enfants perdaient leur mère, et un amant perdait son amour. C'était elle, celle qui rassemblait et divisait, mais dans la puissance, dans la beauté, celle que tous, au fond d'eux-mêmes, admiraient. C'était elle, la grande Anya Nina Letsov. 

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Bon bah là... c'est la fin fin.

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Anya Nina Letsov [en cours de réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant