La Poursuite Magique

Chapitre 04: Faire oublier

Mercredi 6 août 1997 - 11h52:
Angleterre - Londres - Hampstead - Garden Suburb - 7 Hill Close:

Je venais de terminer de faire mon sac et j'étais désormais prête à partir. J'avais tout ce dont j'avais besoin pour survivre au moins un an. J'avais condamné "ma pièce secrète" et l'avais enchanté pour que je puisse être la seule à pouvoir l'ouvrir. J'avais métamorphosé Pepper et Pattedevelour en bagues que j'avais mises dans mes index.

Il ne me restait plus qu'une seule chose à faire et c'était la plus dure de toutes.

Assise sur mon lit, je repense à tous les bons souvenirs que j'ai. À tous les bons moments que j'ai vécu. À toute la joie et l'amour que j'ai reçue.

Je pris une grande inspiration, pris mon courage à deux mains et descendis les escaliers de la maison pour arriver au rez-de-chaussée. Mes parents, qui avaient une journée de congé, étaient au salon, assis sur le canapé entrain de boire le thé et de discuter.

Tremblante, je pointe ma baguette sur eux. Je ferme les yeux et prend une profonde inspiration avant de les rouvrir et de commettre l'irréparable.

- Oubliettes! Prononcé-je d'une petite voix.

Aussitôt, les traces de mon existence commençaient à s'effacer. Petit à petit, je disparaissais. Et bientôt, se sera comme si je n'avais jamais existé. Je serre fort dans ma main gauche mon petit sac de perles et rangea ma baguette dans la poche arrière droite de mon pantalon. Et pendant que le sort faisait son effet, je profita de cet instant pour quitter en douce la maison où j'ai grandi.

Je me dirige vers le cimetière et dépose une couronne de roses rouges et de roses noires sur la pierre tombale de ma sœur.

- J'espère que c'était le bon choix. J'espère que tu me pardonneras. J'espère que tu veilleras sur moi et que tu me protégeras. Dis-je alors que j'avais la main sur la pierre froide.

Je retira ma main de la pierre et m'en alla. Je passe devant l'église et décida de passer saluer monsieur Jean avant mon départ. Mais en entrant dans l'église, un homme se tenait au fond de la salle, bloquant monsieur Jean entre lui et le mur en le menaçant d'une baguette.

- Petrificus Totalus! Lancé-je.

L'homme se retrouva figé sur place et tomba au sol dans un bruit sourd.

Je cours jusqu'au prêtre.

- Mon père, êtes-vous blessé? Lui demandé-je avec inquiétude.
- Je vais bien Blanche, merci! Me remercie-t-il.
- Faisons en sorte qu'il oublie. Suggéré-je.

Nous faisons sortir l'homme de l'église par la porte de derrière pour l'emmener dans la forêt situé pas trop loin d'ici.

Une fois rendus bien loin dans la forêt derrière l'église, nous déposons l'homme au sol. Nous nous éloignons et je fais ma part du travail.

- Oubliettes! Prononcé-je.

Et aussitôt, tout souvenir de magie disparue de la mémoire de ce que je crois être un Rafleur.

- C'était... Commence monsieur Jean.
- Oui, un Rafleur. Terminée-je pour lui.
- Que faisait-il ici? Me demande-t-il.
- Soit il cherchait Hermione, soit il me cherchait. Nous sommes les seules sorcières dans cette ville et nous vivons dans le même quartier alors la réponse est somme toute facile. Répondis-je.