Chapitre 19: Godric's Hollow

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Vendredi 26 décembre 1997 - 09h27:

Royaume-Uni - Angleterre - Gloucestershire - Gloucester - Forêt de Dean - Forêt de Puzzlewood:

Jour de fuite numéro cent-quarante-deux:

J'étais entrain de rêver de ce qui c'était passé cette nuit avec Dean quand quelqu'un se mit à me secouer gentiment.

- Blanche! Me chuchote une voix douce et agréable. Allez, lève-toi marmotte! Ted fait dire que le petit déjeuner est prêt.

Je soupire.

Je me retourne dans les draps pour être face au mur. J'étais épuisée, mais vraiment épuisée. Et je m'ennuyais du lit hyper confortable de Ron et du confort irremplaçable du Terrier. Le lit de Ron était certes usé, mais il me rappelle pleins de souvenirs que je ne pourrais jamais oublier.

- Encore cinq minutes, s'il vous plaît. Murmuré-je d'une voix endormie.

J'entends un gloussement amusé suivis de bruits de pas qui s'en vont.

Je soupire et fermes les yeux afin de recommencer à rêver.

| Flashback: |
/ Un an plus tôt: \
Été 1996 - Deuxième semaine de Juillet - Terrier:

- Arrêtes Ron! Rigolé-je.
- Bah quoi? C'est vrai! Rigole Ron.

Je me rallonge sur le dos, sur son lit, lui à mes côtés. Je place une derrière ma tête et l'autre sur mon ventre.

- On devrait songer à vivre ensemble après Poudlard. Dis-je.
- Attends, quoi? Demande Ron confus.
- Je n'arrive plus à vivre chez moi. Dis-je. Ça me rappelle trop Rose. Tout me rappelle Rose. Tout me rappelle qu'elle n'est plus là.
- Et c'est pour ça que tu veux qu'on vive ensemble après Poudlard? Me demande-t-il.
- Non. Répondis-je. Je veux vivre avec toi parce qu'on s'entend vraiment bien. Je trouve que j'ai une belle complicité avec toi plus qu'avec n'importe qui. Tu es mon meilleur ami. Et je t'aime, Ron!

Il se met à glousser tellement il est gêné. Sans oublier qu'il rougit et à un sourire niais sur le visage.

- Tu sais que l'on dort deux par dortoir dans les chambres fournis par la formation d'Auror? Lui demandé-je.
- Tu veux devenir Auror? Me demande Ron.
- Je n'en sais trop rien. Il y a tellement de possibilités. Dis-je.

Ron se tourne sur le côté pour me faire face.

- Peu importe ce que tu choisiras comme carrière, sache qu'ils auront beaucoup de chance de t'avoir parmi les leurs. Me dit-il.
- Merci, c'est gentil! Lui sourié-je.

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