Chapitre 22: Les 18 ans sauvages

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Lundi 12 janvier 1998 - 07h59:
Royaume-Uni - Angleterre - Leicester - Ratby - Martinshaw Wood:

Jour de fuite numéro cent-cinquante-neuf:

Je suis dans mon lit superposé entrain de me réveiller doucement avec les rayons du soleil. Chose difficile puisqu'il n'y a pas de fenêtre dans la tente. Cependant, il passe à travers la toile pour venir apporter un peu de lumière à notre sombre demeure de fortune.

Alors que je me réveillait d'une incroyable bonne humeur, je réalise quel jour nous sommes.

Je souris encore plus et rigole doucement. Je venais d'atteindre le summum de la joie. J'ai dix-huit ans!!

Je regarde Électra qui est couchée dans ma nuque (son endroit préféré au monde) et je la caresse. Je me suis pris une petite décharge électrique, mais ce n'était pas grave du tout.

Je relève lentement la tête et remarque que tout le monde dans ma chambre est encore endormi. Enfin, presque...

Une tête apparue dans mon champ de vision. Un peu comme dans Roméo et Juliette de William Shakespeare. Roméo au balcon de sa Juliette. Sauf que là, c'est Dean au balcon de sa Blanche.

- Joyeux anniversaire ma belle! Me souhaite-t-il alors qu'il avait écrit

HAPPY BIRTHDAY WHITE!!!

en feu d'artifices roses et blancs dans les airs à l'aide de sa baguette. Et dans une explosions de confettis argents en lumière (pour éviter de devoir tout ramasser par la suite) les lettres prirent la forme d'un immense cœur avec le chiffre
18 en plein milieu.

Je me suis rallongé sur le dos pour rire.

Je relève la tête pour le voir se tenir au même endroit, un immense sourire aux lèvres.

- Est-ce que sa majesté peut descendre de son lit royal afin de venir prendre son somptueux repas matinal? Me demande Dean sur un ton chevaleresque.

Je rigole encore plus.

Je sors des draps, enfile des chaussettes et descend l'échelle de mon lit pour venir embrasser chastement Dean. Je ne voulais pas que se soit un super gros baiser parce que je n'ai pas l'haleine convenable, mais apparemment, Dean semblait très peu s'en soucier puisqu'il a enroulé ses bras autour de ma taille et me maintenir collé contre lui. Je ne m'en plaint pas. Je ne fais qu'enrouler mes bras autour de son cou en retour.

Il rompt le baiser tout en laissant ses mains sur ma taille.

- Ça me fait bizarre. Dit-il avec un large sourire. Tu es plus vieille que moi et pourtant je suis plus grand.

- La grandeur ne fait pas l'âme, Dean. Dis-je avec un sourire.

- Pourquoi est-ce qu'il faut toujours que tu aies raison? Rigole-t-il.

- Parce que je suis la plus sage et la plus vielle de nous deux. Répondis-je en rigolant.

- De quatre mois! S'indigne-t-il faussement.

- L'expérience fait la sagesse. Donc, étant plus vieille, je suis plus sage que toi. Dis-je.

- Hey! S'écrit-il.

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