Chapitre 11: Orage d'automne et nouveaux compagnons

118 2 216
                                    

Mardi 4 novembre 1997 - 17h32:

Angleterre - Compté inconnu - Ville inconnue - Campagne inconnue:

Jour de fuite numéro quatre-vingt-onze:

Quelque part, en pleine campagne...

- Purée! Juré-je dans un hurlement. Pourquoi est-ce que ce genre de situation nous tombe toujours sur la tête? 
- Je ne sais pas, mais je commence à en avoir ma claque! Grogne Dean.

Nous sommes présentement perdus au milieu de nulle part, en pleine campagne, avec de forts vents et une pluie qui tombe du ciel en corde. Nous sommes donc entrain de courir avec quelque chose sur notre tête. Un sac à dos pour Ted et Dean et une casquette pour moi. Comme quoi que je n'arrivais pas à faire sortir les imperméables de mon sac de perles... La pluie et le vent étaient tellement puissants que nous ne nous entendons presque pas crier entre nous.

- Le Sortilège de parapluie serait peut-être utile ici, non? Suggère Dean.
- Non, il vente beaucoup trop fort. J'ai plus de chances de me retrouver à imiter Mary Poppins qu'autre chose. Dis-je.
- Ah ben zut alors! C'est vrai que se serait problématique. Jure Dean.
- Depuis quand tu parles comme ça toi? Lui demandé-je.
- On est en pleine nature et sans protection. Je ne vais quand même pas dire Merlin, ça attirait l'attention des Rafleurs! Me répond Dean.
- C'est brillant ça Dean, vraiment brillant! Le félicité-je.
- Ce n'est pas que votre voix ne fait pas changement à toute cette pluie, mais il faudrait plus se concentrer à trouver un abri et vite parce que ça empire de minute en minute. Nous fais remarquer Ted qui était devant nous.

Nous courons encore et encore dans l'espoir de trouver un abri le temps que la météo se calme. J'imagine que Dame Nature n'est pas de très bonne humeur...

- Et si on essayait de planter la tente ici? Propose Dean.
- Dean, je te l'ai déjà expliqué. La tente ne résistera pas à un temps pareil. Elle va se déchirer ou s'envoler. On est au milieu de nul part dans un espace complètement vide et trop aéré. On a aucune protection contre le vent. Il n'y a rien pour le couper. Et si le vent provoque une tornade, on sera les premiers à mourir puisqu'il y a aucun obstacle pour l'arrêter. Lui expliqué-je pour la quatorzième fois.

Nous courons encore et encore. Ça fait plus d'une heure que l'on cours. Je n'en pouvais plus, j'étais entrain de faiblir et d'épuiser mes dernières forces en réserve.

J'étais tellement à bout de force que je me suis enfargée dans mon propre pied et je suis tombée à plat ventre au sol.

- Aïe! Gémis-je.

Je me redresse sur mes genoux et pose mes mains au sol pour soutenir mon corps.

- M*rd*... Ted! TED, BLANCHE NE NOUS SUIT PLUS!! Hurle Dean.

Il court vers moi.

- Blanche! Blanche, est-ce que ça va? Me demande Dean avec inquiétude.
- Je ne sens plus mon pied. Pleurniché-je. 
- Qu'est-ce qu'il se passe? Demande Ted en arrivant à côté de nous.
- Blanche a mal à son pied. Répond Dean en m'aidant à me lever.

Je sors ma baguette et lance un Sortilège à mon pied.

- Episkey! Lancé-je.

Aussitôt, je sens mon pied se replacer. C'était une simple entorse, heureusement.

- Il y a une grange là-bas! Dit Ted. Si on cours, on devrait y être dans quelques minutes.

La Poursuite MagiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant