Chapitre 22

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Hey, juste pour prévenir, ce qui sera écrit en italique sera les flashback, et le reste sera ce que raconte Lucy😊

- Tout à commencé quand j’avais sept ans. Je travaillais à la maison à cause de ma santé fragile, et je ne sortais presque jamais de chez moi. Je ne voyais au quotidien que ma mère, mon professeur et mon frère. Il m’arrivait de voir mon père de temps en temps, mais c’était un homme d’affaire, alors il travaillait beaucoup et ne passer pas beaucoup de temps avec nous. Je n’avais aucune amie, contrairement à Sting qui, lui, allait à l’école et rencontrait des gens.

Flash-back

- Maman! Maman ! J’ai fini mes devoirs, je peux aller jouer, demandais-je excitée

- Bien sur ma belle, va donner ton travail à Mr. Koro et tu peux y aller.

Je me précipitai hors de ma salle d’étude, pour aller trouver mon professeur et lui donner mon devoir puis alla dans le jardin. Je grimpai dans les arbres et construisais des châteaux dans le bac à sable quand j’entendis la voix de Sting, au loin. Ravi qu’il soit rentré de cours, je couru dans sa direction. Je m’arrêtai bien vite et me cacha derrière un arbre quand je me rendis compte qu’il n’était pas seul. Il était effectivement accompagné de quatre autres garçons de son age, riant et parlant avec entrain. L’un d’eux sorti un ballon orange et ils commencèrent à jouer. Je n’y compris rien mais je fus tout de même émerveillée. Pour mieux voir sans pourtant me faire repérer, je grimpa dans l’arbre, mais dans ma précipitation, pour ne louper aucun temps du match, je tombai au sol.

- Lucy ! Lucy ! Tu vas bien ? Qu’est-ce que tu faisais dans l’arbre ? Demanda Sting complètement paniqué

Je levai le pouce en guise de réponse, avec un sourire fière… Pourtant je cru voir douze petits ballons oranges flottés autour de ma tête.

- Bon sang Lucy, tu sais bien que maman n’aime pas que tu grimpes aux arbres. Tu pourrais te blesser gravement.

- désolé…

Il m’aida à me relever et me regarda sérieusement dans les yeux, pour être sur de bien avoir fait passer le message. Message rentré par une oreille, ressortie immédiatement par l’autre. Sting sembla le comprendre et souffla, mi-desesperé, mi-amusé par mon entêtement.

- C’est ta sœur? Demanda l’un de ses amis.

Apeuré, je me réfugiai derrière Sting. Comme je sortais peu, je ne rencontrais pas grand monde, et leur parler encore moins. Mon frère acquiesça d’un hochement de tête,et me rassura en me disant qu’il n’était pas méchant et que c’était ses amis.

- Vous jouiez à quoi ? Demandais-je trop intéressé pour avoir peur

- Au basket ! Déclara un des garçons, tout souriant

- Tu ne connais pas ? Demanda un autre

Je secouai vivement la tête de gauche à droite.

- Tu veux essayer ? C’est pas bien compliqué et comme ça on sera trois dans chaque équipe.

Cette fois-ci, je secouai la tête de haut en bas. Je m’assis en tailleur, tandis que Sting et ses amis m’expliquait les règles.

Une fois que j’eus compris, on commença, et après des débuts laborieux, je commençais à maîtriser les bases. Ce fut ainsi pendant prés d’un an, ou l’on avait acquis un assez bon niveau pour des gens de notre age. Puis j’ai réussi à convaincre ma mère de me laisser aller à l’école, puisque j’allais mieux. Je me suis faites des amies et leur ai transmis ma passion du basket. On s’entraînait souvent, mon équipe contre celle de mon frère, et on est parvenu à les battre après un certain temps. Les choses ont commencé à devenir vraiment sérieuses quand on est entrés au collège et que nous sommes devenus, en quelque sorte, une équipe officielle. Entre temps, mon père avait découvert ma passion et avait remarqué mon talent. Il avait engagé un vrai coach et assistai à nos entraînements. Il nous encourageait à toujours aller plus loin, viser plus haut et travailler plus. Il n’acceptait aucun échec. Il était très strict, mais c’était le première fois que mon père me donnait de l’attention, alors je faisais tout afin de le rendre fière. En cinquième, nous avions presque gagné un tournoi intercollége, et en quatrième, on était arrivé premier. Puis l’année d’après, tout a changé, et pourtant, je n’ai rien vu. Mon père devenait violent lorsqu’on ne jouait pas suffisamment sérieusement à son goût, que ce soit en entraînement ou en match. La fatigue commençait à s’accumuler, puisque nous jouions tout les jours pendant des heures parfois, alors il nous donna des médicaments, nous assurant qu’ils étaient inoffensif. Inoffensif, oui, mais vu la quantité à laquelle on en prenait, c’était plutôt dangereux. Mais mon père était un très bon manipulateur, alors il nous manier tel des marionnettes. On avalait des dizaines de pilules par jour et encaissions les remarques blessantes et sa pression psychologique. On continuait de s’entraîner, donnant de notre mieux sur le terrain à en être fatigué à mourir, puis mangions ses vitamines, puis on recommençait à s’entraîner. Ce n’était rien d’autres qu’un cercle vicieux. Puis vint le tournoi international de basket junior, ou les entraînements se firent encore plus intense qu’ils ne l’étaient déjà. La pression de la part de mon père était si forte que nous n’en dormions plus, et qu’on compensait notre manque de sommeil par les pilules. Puis le grand jour arrive, celui de la finale.

Lucy Et Le BasketOù les histoires vivent. Découvrez maintenant