chapitre 10

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PDV Lucy (après le match)

Je sortis du gymnase et me dirigea en direction de l’arrêt de bus.  Lorsqu’il fut aarrivé, je montai dedans. Une fois à destination, j’entrai dans le grand bâtiment blanc, qui m’est malheureusement bien familier : l’hôpital. Je me dirigeai directement vers la chambre de ma mère. Ce genre de moment est un peu comme un instant de confession, pour moi. Je m’assois au côté de ma mère, et je lui dis tout. Je ne sais pas si elle m’entend, mais dire mes pensées à voix haute me fait du bien, ça m’apaise.

- Salut maman, lui chuchotais-je

Je sais, c’est idiot de lui parler alors qu’elle ne peut pas me répondre, mais je le fais quand même.

- Je… J’ai pas mal de choses à te dire… aujourd’hui j’ai rejoué au basket… Honnêtement, je ne sais pas quelle serai ta réaction si tu pouvais dire quelque choses… je suppose que tu me détesterai encore plus que tu me déteste déjà. Tu dirai surement que je suis égoïste, que je n’ai pas le droit, et j’en ai conscience. Je sais que c’est mal, maman. Mais… J’en ai ressenti le besoin je crois. Et puis, c’était aussi pour aider mes amis. Ils rêvent de devenir joueur de basketteur pro, et grâce au match auquel j’ai joué, ils ont des chances de débuter leur carrière. Ils me rappellent tellement la moi d’avant, la Lucy pleine de rêve et d’espoir.

Jusque-là, j’avais les larmes aux yeux, mais ne pouvant plus me retenir, j’explosai en larmes.

- Maman, si tu savais à quel point je les envies ! Si seulement… Si seulement j’avais fait quelques choses différemment, si seulement…

Les larmes m’empêchaient de parler.

- Maman, je suis tellement désolé ! Tout ça c’est de ma faute ! Pardon, pardon, pardon !

Assise sur la chaise a côté de son lit, la tête entre les mains, j’extériorisai. Toutes mes larmes, toute ma douleur, j’extériorisai tout.

- Maman, quand te réveilleras-tu ? Ne me laisse pas, par pitié, ne me laisse pas seule ! J’ai besoin de toi !

Aucune réponse. Je le savais bien, mais ça fait toujours mal. J’ai toujours l’espoir qu’elle se réveille, comme par magie. Mais non. Elle est toujours là, les yeux fermés, l’air paisible. Comme si elle dormait… mais combien de temps durera ton sommeil ? Son air calme me fit réaliser qu’elle devait se sentir bien, où qu’elle soit…

- Oh moins, tu ne souffres pas toi... Du moins je l'espère...

Je lui fis un léger baiser sur le front puis parti. Contrairement à la dernière fois, je ne partis pas directement. Lorsque, moi aussi, j‘étais a l’hôpital, je me suis liée d’amitié avec des enfants du service pédiatrie. En fait, j’avais sympathisée avec beaucoup de gens, mais certains en particulier. Alors, souvent, quand je rendais visiter a ma mère, je venais les voir. Au fil de mes visites, j’ai rencontré d’autres personnes, alors j’essaie de venir régulièrement.

- Salut tout le monde ! Dis-je en rentrant dans la piece principale du service pédiatrique

- Lucy ! Hurlèrent-ils tous, en me sautant dessus.

Les enfants présents ont tous entre 4 et 12 ans, et ils sont un peu comme une famille. Mais ce que je préfère, c’est que ces enfants souffrent, ils n’ont pas eu une vie simple, et pourtant ils respirent la joie et la vie. Ils sont toujours souriant et joyeux, de vrais petits rayons de soleil. Lorsque je suis arrivée ici, j‘étais en pleine dépression, j’allais vraiment très mal. Ils m’ont beaucoup aidé, ils ont contribuée à mon rétablissement, c‘est sûr !

Lucy Et Le BasketOù les histoires vivent. Découvrez maintenant