Lucy Et Le Basket

chapitre 7

Lorsque le match s’est fini, nous sommes retournés dans les gradins, avec nos amis. Tous nous félicitèrent.

- mais Lucy, pourquoi nous as-tu pas dit plus tôt que tu savais jouer ? me demanda Luxus

- je… je ne voulais pas vraiment jouer… mais je ne pouvais pas non plus vous laisser déclarer forfait… Désolé.

- C’est pas grave, puisqu’on a pu jouer. Surtout qu’on a gagné grâce à toi !

Je retrouvai le sourire.

- ça vous dit qu’on aille fêter cette victoire à Fairy Tail ? Proposa Wendy

Tous répondirent par un oui enthousiaste. Mon air perdu leur fit comprendre que je ne savais ce qu’était Fairy Tail.

- C’est un café ou nous allons très souvent, m’expliqua Mira

J’hochai la tête pour dire que j’avais compris.
Avant qu’on ne parte, Natsu fit une annonce.

- les demi-finale et la finale se feront le même jour, samedi 3 octobre. 10h30 Pour les demis, 14h30 pour la finale. Si une équipe est absente, elle sera disqualifiée. Merci et au revoir.

Sur ce, le gymnase se vida. Les gens rentrèrent chez eux, et nous, nous nous dirigions vers le café Fairy Tail. Une fois arrivé, on entra dedans. Une ambiance chaleureuse et détendu se faisait sentir. Quelques personnes étaient présentes, mais il n’y avait pas trop de monde non plus. Les gens ici avaient le sourire et était tous joyeux.
Maman avait raison, j’aime beaucoup cette ville. En y repensant, je devrai lui rendre visite aujourd’hui.
On passa environ une heure dans le café, dans la joie et la bonne humeur, a fêter notre victoire.

PDV Natsu (quelques minutes après la victoire de l’équipe de Lucy)

- Eh ben, je m’y attendais pas çà celle-là ! Me dit Grey

- Tu m’étonnes. Elle qui faisait seulement quelques passe… Elle est super douée ! Son dunk final était d’un niveau pro !

-Ouai, et puis t’as vu comment elle bougeait ? Son jeu de jambes étaient parfait, on ne pouvait pas savoir si elle allait aller à gauche ou à droite, alors quand elle a passé la balle derrière Max, c’était vraiment impressionnant !

- Et elle saute super haut ! Je ne m’y attendais pas ! Je l’avais bien dit, qu’elle nous réservait sûrement des surprises !

- Ouai, bon, on y va ? Les gars doivent nous attendre !

- Yes !

Une fois que tous les élèves furent sortis du gymnase, on le ferma et parti. On rejoigna notre équipe au parc. On s’entraina une petite heure, puis on se dirigea à notre café habituel, le café Fairy Tail. Avec moi, il y’avait évidemment mon équipe, mais aussi Gildarts, notre entraineur, et Kanna, sa fille et notre manageur.
Lorsque nous arrivons, je vis, a une table, l’équipe de Jellal.

- Félicitation, vous avez vraiment bien joué, leur dis-je

- Merci, mais c’est surtout grâce à Lucy que nous avons gagné. On était à égalité et ils étaient sur le point de marquer.

- oui, mais heureusement, Lucy a marqué ! Chantonna Juvia

- Ce n’est rien, Dis-je mal à l’aise car tous les regards étaient sur moi

- Du coup vous rejouez samedi matin, vous êtes prêts ? Lucy tu vas rejouer ?

PDV Lucy

Je ne savais que répondre, mais je vis le regard suppliant de Jellal, alors j’acceptai.

- D’ailleurs, je vais devoir y aller ! Dis-je en regardant l’heure sur mon téléphone

- Ok, à demain alors, me dit Levy

- à demain ! Dis-je en partant

Je montai dans un bus, et descendis à l’arrêt le plus proche de l’hôpital. Je marchai jusqu’au grand bâtiment blanc et j’y entrai. Je m’avançai vers la secrétaire.

- je voudrais aller voir Mme. Heartfillia s’il vous plait…

- Pièce d’identité, s’il vous plait ? me demanda-t-elle

Elle devait être nouvelle car je connais quasiment tout le personnel de cet hôpital, à force de venir. Je lui donnai, puis alla dans la chambre 543, la chambre de ma mère. Je rentrai, doucement. Elle était là, allongée. Ses yeux fermés me firent de la peine. Quand les reouvrira-t-elle ? la machine bipa, prouvant que le cœur de ma mère continuait de battre.
Ma mère est tombé dans le coma il y a peu. Les médecins disent qu’elle va se réveiller, mais quand ? Demain ? Dans deux jours ? Ou bien dans deux ans ? Personne ne sait.
Je regardai son doux visage d’ange. Les gens ont toujours dit que j’étais son sosie, une copie parfaite version plus jeune. Ca me faisait rire. J’aimais l’idée de ressembler à ma mère. Cette femme qui me semblait si parfaite, si gentille, si joyeuse. J’étais si fière d’être sa fille.
Mais tout ça c’était avant. Bien avant. J’ai tout gâchée. Tout est de ma faute.
Une larme coula, le long de ma joue droite. Mais je retins les autres. Je n’avais pas le droit de pleurer. Je devais rester forte et attendre qu’elle se réveille. Je ne dois pas perdre espoir, elle reouvrira les yeux. Contrairement à lui. Les poings serrés, retenant mes larmes, je restai ici, à ses côtés.
Le silence pesant m’entourait. Il m’habitait même. Il était là, jusqu’au plus profond de moi. Il me faisait si mal. Mais que pouvais-je y faire ? Comment le contrer ? Même en mettant la musique au max, il est là. C’est assez contradictoire, mais je l’entends constamment. Il me murmure sans cesse « tu es seule, seule »  et je ne peux que été d’accord avec lui. Je suis seule. Plus de famille.
Une personne entra, une infirmière.

- Oh, Lucy, je ne savais pas que tu étais là !

- Salut Lisa ! Tu vas bien ? Lui demandais-je

- oui super et toi ?

- Bien, merci.

C’est faux. Je mens. Je ne vais pas bien. Mais comment le dire ? Et à qui le dire ? Tous ceux qui m’écoutaient avant ne sont plus là. Ils ont disparu

- désolé Lucy, mais il est 19 heures, les visites sont finis…

- Oh, désolé je n’avais pas vu. J’y vais, à plus tard !

- à plus tard !

Puis je parti. La tête basse, j’avançai droit devant moi. Je rentrai en bus, puis une fois chez moi, je mangeai, me préparai et allait me coucher.

PDV Natsu (au café, quand Lucy est parti)

On s’est assis quelques tables plus loin que celle de la bande d’amis.

- Alors comme ça Lucy a joué au basket ? demanda Zeleph

- Ouai ! Et elle est sacrement douée, vous auriez vu c’était vraiment beau ! M’exclamais-je

- Elle a même fait un dunk level pro ! dit Grey

- De toute façon on la verra jouer samedi, si elle passe les demis.

- Vous allez venir ? S’étonna Grey

- Oui, je voudrais voir le niveau de tes lycéens, dit Gildarts

- Tu verras alors, il y en a certains avec de très bons niveaux ! M’exclamais-je

- Je n’en doute pas ! me dit notre entraineur

Puis on changea de sujet. Dans notre équipe, on s’entend tous super bien ! Et Gildarts est comme un père pour nous.