chapitre 15

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PDV Lucy

Cela faisait quelques heures maintenant que Natsu me tenait compagnie. Tristesse avait pris son envol et avait laissé place à sourire et bonne humeur. Tout semble plus simple quand il est à me cotés. Je me sens si calme et si apaisée.
Nous étions a table, en train de discuter de tout et de rien, plus de rien d'ailleurs.

- Et c'est ainsi que mon pére m'a engeulé en plein milieu de la nuit parce que je coursais un furet! S'exclama-t-il avec un sourire enfantin et un petit air nostalgiue.

On explosa tous deux de rires suite a cette anecdotes totalement ridicule. J'avais mal aux joues à force de rire, mais je me sentais si bien... Dans cette maison si grande et si vide, je me sentais si seule.

Cela faisait quelques temps deja que nous nous racontions des anecdotes sur notre enfance. Certaine drole, certaine ridicule ou encore bizarre, on continuait de parler sans gêne ni honte. Cependant, j'etais venu a bout en premiere, et je n'avais plus grand chose d'interessant a raconter.

- Eh bien , je crois que tu sais a peu pres tout sur la petite Lucy, je n'ai plus rien a raconter! Dis-je avec un grand sourire

- tu rigoles j'espere, tu n'as pas raconté le plus important !

- De quoi tu parles? Lui demandais-je avec un air interrogateur

- Comment as-tu commencé le basket ? c'est quand meme LA chose qui a du te marquer , non?

- Mouai, tu n'as pas tord mais...

- Allez, s'il te plait! Me demanda-t-il

Alors, poussez par je ne sais quel courage, je lui expliqua ce coté de mon enfance.

- Mon pére etait... comment dire? Tres sévère? je pense que c'est le bon terme oui, tres sévère. Je n'etais pas plus proche de lui que ça, meme si j'aurai bien aimé, il travaillait beaucoup. Cependant, j'etais tres proche de ma mere et de mon frere jumeau. Lui et moi etions inseparable, tres fusionnels. Un jour, Sting jouait dehors avec ses amis au basket, je m'ennuyais alors je les ai rejoint. Puis, me voyant seule, ils m'ont proposés de jouer avec eux. C'etait la premiere fois que je tenais une balle entre mes mains. Ils m'ont appris les bases du basket, puis j'ai commencé a jouer régulièrement avec eux. J'ai commencé de plus en plus à apprecier ce sport. Les amis de mon frere etaient devenus de tres bons amis à moi, et on allait tres régulièrement tous ensemble à des matchs de basket, ou alors on se rejoingnait entre nous pour jouer. J'avais decouvert la magie du sport : se rapprocher des gens qu'on aime. Car oui, je m'etais beaucoup rapproché d'eux, et mon frere et moi etions plus proche que jamais. Puis avec le temps, je me suis amelioré, et je me suis decouvert un vrai talent. Quand mon pére a appris que Sting et moi jouions au basket, il vint nous voir jouer un match. Il fut lui aussi impressionné par mon jeu. Ce jour-là, mon équipe à gagné le match, alors pour fêter ça, on est allé en famille au restaurant. C'etait la premeire fois depuis tres longtemps que nous allions au restaurant avec mon pére. Alors on a beaucoup parlé et rigolé. La magie du sport avait encore opéré, puisque mon pére et moi etions proche pour la premiere fois. Il avait été entraîneur de basket plus jeune, alors on en a beaucoup parlé. Puis, je me suis dit que si je continuais de jouer et de gagner, lui et moi continuerions d'etre proche. Alors, j'ai jouer. Le basket reunissait ma famille, alors j'etais heureuse. Ma mere n'y connaissait pas grand chose, mais elle nous encourageait et etait fière de nous. Puis mes amies sont rentrés dans l'equation. Elles ont appris le basket, alors j'ai joué avec elle. On faisait souvent des matchs opposant mon frere et ses amis contre mes amies et moi. Filles contre garçons. Bien qu'ils gagnaient toujours au debut, on a su renverser la situation, et nous sommes mises a gagner tous nos matchs. Amicaux ou pas.

Lucy Et Le BasketOù les histoires vivent. Découvrez maintenant