massage (29)

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On rentre de la plage secrète vers 17h, ce qui me permet de voir la tribus qui vient de débaucher. Loïs part aider son père à la boutique pendant que je rejoins mes amis.

- Alors, comment ça a été aujourd'hui ? demandé-je en arrivant à leur hauteur.

Ils sont posés en bataille dans l'herbe, vu leur étalement j'en déduis que la journée a été rude. En croisant le regard d'Aymée, je me souviens qu'elle sait pour Loïs et moi... plus ou moins... sauf que Loïs m'a fait promettre que ça ne doit pas se savoir pour le moment. Aïe.

- Aymée je dois te parler deux minutes en privé, lâché-je.

- Oui moi aussi, répond t-elle en se levant.

On va se poser sur le muret qui entoure la parcelle privée. Le regard d'Aymée est perdu sur l'herbe, quant à moi je la fixe.

- Si tu sors avec Loïs, je dois te dire un truc... commence t-elle.

- Je sais, la coupé-je.

Aymée tourne la tête vers moi. Des mèches rousses tombent devant ses yeux, elle les chasse en secouant la tête.

- J'ai eu une discussion à propos de Loïs avec Fanny, expliqué-je. Et elle m'a dit que vous aviez couché ensemble, et je m'en fous, je ne te juge pas. De toute façon c'est de l'histoire ancienne.

- Il n'y a pas que ça Maelle...

Je lève un sourcil.

- J'ai pas envie qu'elle te fasse du mal, continue t-elle, ça fait trois ans que je travaille ici, je sais comment elle est.

- Peut-être que tu la connaissais d'après ce que tu voyais, mais c'est plus le cas. Ses sentiments sont réels tout comme les miens. Je te promets qu'elle ne me fera pas de mal. Et je dois te demander un truc aussi.

Aymée se frotte les tempes, comme si quelque chose n'arrivait pas bien à rentrer dans sa tête.

- Je t'écoute, souffle t-elle.

- Tu dois me jurer que tu garderas notre histoire secrète, déclaré-je.

- Pourquoi j'irai dire à Loïs qu'on a couché une fois ensemble ?

Je lui plaque une main sur la bouche, de peur que ses mots ne s'envolent jusqu'aux oreilles de Loïs, même si je n'ai absolument rien fait de mal.

- Non pas ça, enfin si ça aussi. Les gens ne doivent pas savoir avant quelques mois qu'on sort ensemble, pour diverses raisons légitimes.

Aymée fronce les sourcils, son regard noisette passe de mon œil gauche à mon œil droit.

- Et ça, tu ne trouves pas ça bizarre... comme si elle voulait te cacher... dit-elle.

- Mais non ! pouffé-je. Je me torture déjà assez l'esprit comme ça alors n'en rajoute pas ! C'est vis à vis de la loi qu'elle nous cache, tu sais j'suis mineure et elle ma patronne majeure.

- Aaah !

Aymée hoche la tête lentement, une lumière vient de s'allumer dans son esprit.


21h55, salon des Duroy


Les parents Duroy sont partis au théâtre, Antoine est à une soirée et Loïs a annulée la sienne, ce qui nous laisse la villa pour nous deux ! Elle a commandé une pizza et on la déguste sur le canapé du salon. Je crois que c'est la première fois que j'y vais. Le salon est une pièce à part entière, non loin de la cuisine. Il est très spacieux avec un large canapé en velours et une grande télé. Ce n'est pas très étonnant pour des vignerons bien sûr. Mais ce que j'aime bien dans ce salon c'est qu'il y a plusieurs cadres, mais pas ceux avec des bordures imitation or, non c'est juste des toiles très design et novatrices. Je suis sûre que c'est des jeunes artistes qui les ont peintes et qu'elles ne valent pas très chers. Il y a aussi des grandes fleures dans des vases en poterie posés sur quelques meubles en bois, rien de luxuriant. Je suis entre les jambes de Loïs, son torse me fait guise de dossier. Une fois qu'on a fini de manger, on ne termine même pas le film, on monte directement dans la chambre de Loïs.

- Je te déplie le canapé-lit ? lance t-elle sur un ton de plaisanterie.

- Bien sûr, comme toujours ! ris-je.

J'ai du dormir deux fois dessus à tout casser alors que je suis venue plus de fois que ça dans sa chambre. On fait tout à l'envers nous, j'ai l'impression !

- Je stresse pour vendredi... j'espère que je serai à la hauteur pour les VG, balbutié-je.

Loïs est en train de préparer son lit pour accueillir deux personnes.

- Bien sûr que tu vas gérer, tu es largement capable. Ça te dit que je te fasse un massage ce soir, pour te détendre un peu ?

Un sourire malicieux arbore sa bouche. Elle est juste en face de moi, et vient m'embrasser.

- Oui, carrément ! m'enthousiasmé-je.

C'était tellement bien la dernière fois. Loïs revient à la charge de ma bouche. Ses mouvements sont doux, et ses mains me caressent le dos. Puis elle se décolle lentement de mes lèvres. Ses mains se glissent sous mon t-shirt, ensuite elles le retirent délicatement. Ses yeux parcourent mes épaules, mon décolleté, puis le bas de mon ventre. Je m'assoie sur le lit, puis m'allonge sur le ventre. J'allais détacher mon soutien gorge mais Loïs intercepte mes mains,avant de s'en charger elle même. Si ça continue comme ça il va m'être difficile de me détendre pour le massage. Elle se place à califourchon sur l'arrière de mes cuisses. Ses mains partent du bas de mon dos pour remonter jusqu'à mes épaules. Puis le contact se rompt pendant quelques secondes. Je la sens, ensuite, se pencher surmoi, sa peau touche ma peau. Où est passé son t-shirt ? Ma tête est gentiment poussée sur le côté gauche. Loïs vient m'embrasser le cou, une de ses mains caresse ma fesse droite et le derrière de ma cuisse.

- C'est quel genre de massage ça ? balbutié-je, à bout de souffle.

- J'ai pas spécifié la zone de massage, elle peut être n'importe où, chuchote t-elle.

Elle s'arrête et dit :

- Si ça te va ?

- C'est encore mieux, je réponds avant de l'embrasser langoureusement en me retournant vers elle.

Loïs enlève facilement mon soutif qui est sur le bout de mes bras.Elle s'arrête encore de m'embrasser pour poser son regard sur ma poitrine. Ses yeux flamboyants, satisfaits de ce qu'ils voient me font rougir. Elle remonte doucement sa main, qui était sur mes fesses, afin d'attraper mon sein droit. Un petit gémissement sort de ma bouche, puis je la débarrasse de sa brassière. De mon autre main je dégage sa nuque de ses cheveux et y dépose mes lèvres. J'entends son souffle s'accélérer considérablement. On est toutes les deux sur le côté, mais Loïs prend vite le dessus quand elle me plaque sur le dos contre le matelas. Sa bouche vient dévorer mon cou, puis mes seins. Ses mains devenues folles, remontent du bas de mes cuisses, lentement je les sens caresser mon short, jusqu'à mon entrejambe. Loïs prend une grande inspiration et pose sa main sur mon sexe. Malgré les couches qui me séparent de sa main, l'excitation grimpe d'un cran. Loïs revient à ma bouche et appuie sur ma partie. Elle s'écarte légèrement de mon visage pour voir ma réaction : j'ai les yeux fermés et je me mords la lèvre. Elle se met à quatre pattes au dessus de mes jambes et parcoure le haut de mon corps de mille bisous, pour ensuite descendre de plus en plus bas. Elle enchaîne directement en détachant le bouton de mon short, me le retire précipitamment. Elle s'apprêtait à m'ôter ma culotte également mais se stoppe malgré elle. C'est adorable de lavoir essayer de se contrôler pour ne pas aller trop vite, son excitation doit être à un haut niveau. Et j'en ai la confirmation quand je la tire vers moi et que je glisse ma main directement dans sa culotte mouillée. Ses yeux bleus sont remplis de surprise et de désir. Je lui retire les derniers remparts à sa nudité. Puis je descends jusqu'à son sexe. Mes mains s'agrippent à ses cuisses et ma bouche découvre ses lèvres extérieures. Puis je lèche l'entrée de son vagin et remonte jusqu'à son clitoris. Loïs pousse un gémissement quand je me mets à accélérer. Sa main caresse mes cheveux, puis s'agrippe à mon bras quand elle au bord de la jouissance. Sauf que je m'arrête brusquement et je remonte au niveau de sa bouche. Elle m'embrasse langoureusement et glisse sa main dans ma culotte. Elle insère un doigt puis deux doigts en moi, je fais de même pour elle. Notre excitation monte simultanément puis on finit par jouir ensemble dans un seul cri. Et enfin, on s'endort, nues, dans les bras l'une de l'autre.

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