| Suite 19 |

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   Le destin n'était clairement pas du côté de Chūya, qui s'amusait à le torturer davantage. Comme si ces rêves de la nuit passée ne suffisaient pas déjà à le rendre dingue.

Il avait passé comme tout les matins les portes de la mafia, chapeau sur la tête, démarche se voulant imposante.

Une drôle de sensation l'avait d'ailleurs envahit, mais il avait vite balayé cet effet et avait tracé sa route.

Seulement, en pénétrant dans son bureau, il y trouva une certaine personne.

La personne qu'il voulait le moins voir au monde.

Et à la fois le plus.

Son paradoxe.

Dazai.

- Qu'est ce que tu fiche ici sale maquereau !
- Je voulais te faire une petite visite ! Dit il en prenant un ton taquin à souhait.

Chūya avait rougit à peine avait t'il posé les yeux sur lui, et cela le détective l'avait très bien remarqué.

Le mafieux dévisagea Dazai, priant pour que ses joues arrêtent de prend feux, tentant de paraître comme à l'accoutumé. Mais sans cesse, des brides de son rêve lui revenait. Par chance il ne se souvenait bien évidemment pas de l'entièreté, cependant rien que le fait de savoir de quoi il avait rêvé, le rendait gêné au possible. Gêné et honteux.

- T'es étrange. T'as rêvé de moi ? Repris Dazai face au silence et au comportement énigmatique du roux.
- Quoi? Qu'est ce que tu bave comme conneries... ferme la et déguerpis.
- J'aurais presque peur si tu faisais 30 cm de plus.

Il réprima une tordante envie de lui broyer sa gueule d'ange, car c'est bien tout ce qui le retient; Dazai a beau être agaçant au possible, il n'en reste pas moins d'une beauté sans égale. Et même si il tente de se le cacher, qui lui plait atrocement. Au moins autant qu'il s'efforce à prétendre le haïr en tout point.

- J'ai visé juste ?
- À propos de...?
- Tu es un piètre comédien, je te l'ai déjà dit. Balança t'il nonchalant. Je te sauvai la vie c'est ça ?

- Dans ton rêve où j'ai du jouer un rôle formidable. Poursuit il.

Si seulement ce n'était que ça.... pensa le mafieux en tournant le regard vers la fenêtre.

Bordel même après toutes ses années, il lis en moi comme dans un livre. Et ce, d'une facilité déconcertante. Je suis si simple à deviner ou quoi? Songea t'il fortement.

- Tu es insupportable. Je n'ai en rien rêvé de toi. Si tu crois avoir ne serais que de l'importance à mes yeux tu te trompe...

Il fut stopper dans sa tirade, qui prononcée d'un ton se voulant sec et coléreux avait plutôt une allure calme. Sonnant faux. Affreusement faux. Et Dazai, l'avait très bien compris. Il s'était levé et avait posé ses mains sur ses joues. Chūya qui commençait à perdre la tête l'avait regardé faire, surpris. Ahuris. Puis maintenant, il se retrouve à sentir sa poigne contre lui, son odeur simsiscant doucereusement sur sa peau, jusqu'à l'envahir entièrement.

Un simple sourire s'épanouit sur la face de Dazai.

- Je te fais de l'effet. Tu ne peux pas le nier. Répliqua t'il en retirant ses mains.

- Q-Quoi! Dit pas n'importe quoi ! S'écria t'il après une micro seconde de non réaction totale.

Dazai leva un sourcil, intrigué. Sa limace était bien différente de d'habitude. Et ça n'en était pas pour lui déplaire, lui qui pensait se prendre le bec avec - comme toujours et à chaque fois qu'ils se voie - avait au contraire l'impression que Chūya n'était pas dans son assiette, était apparement gêné, et ne désirait pas nécessairement débattre avec lui.

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