| OS soukoku |

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Le double noir avait été reconstitué le temps d'une mission commune, afin d'allier la mafia et l'agence contre la guilde.

Ils avaient enfin réussi à émincer Lovecraft, cependant durant tout le combat Chūya n'avait cessé de s'inquiéter pour son ancien partenaire. Malgré qu'il se déteste d'avoir eu de telles pensées envers ce bousilleur de bandages, il ne pouvait pas décemment nier son inquiétude.

Il avait ensuite finit par s'assoupir, abandonné de nouveau par Dazai, à qui il avait initialement expressément demandé de le ramener à la base. Mais c'était bien mal connaître le détective, qui était rentré sans lui. Enfin, il ne l'aurait jamais fait si son petit porte chapeau avait été en dangé ou blessé. De plus, il avait pris le temps de nettoyer le sang qui recouvrait son visage et de plier ses affaires.

C'est avec rage que Chūya regagna la mafia. Après s'être débarbouillé, malgré l'heure tardive qui avoisine les 4 heures du mat', il se décida à se promener dehors, histoire de faire le point avec lui même. De toute façon à quoi bon dormir pour à peine 2 heures, et même, il n'y parviendrait jamais.

Ce satané Dazai le rendait fou, et surtout incapable de raisonner correctement. Le revoir avait remonter en lui tout les sentiments qu'il lui portait. Et oui, depuis des années, il ne l'avait pas oublié, il n'avait pu l'oublier. Et pour cela il se haït, impossible pour lui de ne pas se sentir attiré par cette grande tige de suicidaire, de ne pas le trouver charmant, de ne pouvoir lui dire non. Il réagit toujours comme d'antan, et cela l'exaspère.

Il soupira encore et encore jusqu'à se rendre compte de son ridicule, ce qui le fit s'arrêter net. Pourquoi donnait il encore de l'importance à cet imbécile? Il devrait plutôt l'ignorer et remercier le ciel qu'il soit parti sans lui causer de tord. À cette réflexion, il capta que Dazai avait pris soin de lui, avant de l'abandonner. Comment était ce possible? Non, impossible, pourquoi aurait il usé d'une telle gentillesse envers lui?

Il secoua sa tête, perdu, totalement perplexe, toutes ses questions tournait en boucle dans son esprit, le rongeant de l'intérieur.

D'un élan inconnu et insoupçonné, il se décida à aller rendre visite à la cause de ses tourments. Par chance, il connaissait son adresse, grâce à Atsushi qui le lui avait refilé quelques jours auparavant, pensant que cela pourrait s'avérer utile si il avait besoin de le contacter. Il aurait plutôt du lui filer son numéro en toute intelligence, mais le tigre-garou pouvait posséder des réactions tout bonnement impensable et illogique.

Il sortit son téléphone et regarda le lieu de résidence de Dazai, un petit tour sur Google
map et il connaissait déjà l'itinéraire. De toute façon ce n'était pas très compliqué à trouver, étant donné qu'il vit dans les appartements que confère l'agence à ses détectives. Non loin de leur travail donc.

Ainsi, une dizaine de minute plus tard il arriva à destination. Sans s'attarder d'avantage, après s'être garer, il fonça directement. Si il avait pris le temps de regarder les alentours, il aurait sûrement remarqué la silhouette atypique d'Akutagawa, à travers la fenêtre de l'appartement d'Atsushi. Mais il n'en observa rien.

Il chercha d'abord son nom sur les plusieurs portes qui se dressaient face à lui, et finit par trouver la bonne. Une fois devant, il n'hésita même pas un seul instant à l'enfoncer d'un seul coup de pied. Sa mine traduisant l'incompréhension d'une telle façon que quiconque aurait pu aisément déceler qu'il cogitait plus qu'outre mesure.

- Tu m'as fais peur, j'ai cru à un cambriolage! Les limaces ne connaissent donc pas les sonnettes?
- Tu rigoles? D'ordinaire c'est toi qui t'infiltre chez les gens par infraction!
- Peut-être, je te l'accorde. Mais je ne te savais pas si entreprenant. Il afficha un large sourire, excité à l'idée que son petit porte chapeau puisse lui rendre visite.