| OS soukoku |

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   Il y'a de cela 7 ans, Chūya Nakahara et Dazai Osamu formaient un duo remarquable, et leur célébrité s'accroissaient férocement. En effet, ils avaient été tout deux recrutés par le producteur Mori Ogai, qui avait décelé en eux, quelque chose d'inexplicable. Lorsqu'ils chantaient ensemble, le temps se figeait, et le public était corps et âmes à leur écoute.
Ils s'étaient fait appeler: Double noir, trouvant simplement ce nom parfait pour représenter  leur relation.

Effectivement, ils possèdent tout deux une part sombre, qui équivoque à leur passé.

Bien qu'ils ne s'entendent guère et clament bien trop exagérément haïr l'autre, ils ne peuvent être en désaccord sur le fait que seul un diamant peut en polir un autre. Ainsi, leurs voix s'accordent merveilleusement bien et au fil du temps, ils commencèrent
à éprouver d'étrange sentiments. Ces affects n'étaient autre que les prémices de l'amour, ce qui se transforma bien vite en un amour ardent et infini, malgré qu'ils tentent tant de le camoufler.

Un soir, le monde s'était effondré pour la deuxième fois pour le roux, Dazai l'avait quitté.
Après tant d'année de collaboration, personne n'avait vu venir son départ.

Chūya s'était retrouvé seul sur scène ce soir là, lâchement abandonné par son partenaire. N'importe qui aurais pu pensé que Dazai n'était pas vraiment parti et qu'il allait re apparaître, prétextant des excuses pour avoir manqué ce concert. Hélas, Chūya savait qu'il ne reviendrait pas, si il avait pris la peine de rédiger une lettre à l'intention de Mori, aussi brève soit elle, ce n'était clairement pas pour faire marche arrière. Ni dans la demi-mesure.

Alors Chūya, bien que mourant d'envie de hurler de rage, enfonça sur sa tête son fidèle  chapeau et serra les dents, avançant, une lueur lubrique bien différente de d'habitude qui habitait ses yeux.

Arrivé au micro, il souffla son appréhension, et chanta. C'était si transperçant, émouvant, qu'il retenait ses propres larmes. Il faisait aussi les couplets de cet imbécile, les connaissants a force de les avoir entendu et de les avoir rédigé avec lui. Il n'avait jamais connu de si belle prestation. Se lâchant, libérant tout ce qu'il porte sur le cœur. S'époumonant à en crever, et espérant malgré lui, du plus profond de son être, qu'il allait revenir et le rejoindre sur scène comme à l'accoutumé.

Il enchaîna les chansons, avant d'atteindre la fin de leurs répertoires. Il salua le public, qui était perplexe de n'apercevoir qu'un seul des deux chanteurs, mais transpercé par cet homme d'apparence si petit mais terriblement craquant. Et puissant.

Dès qu'il eut regagné sa loge, il laissa enfin ses larmes couler, s'égouttant sur le sol après avoir longé ses habits. Il ressentait un si grand pincement au cœur, qu'il crut décéder. 

Dazai était parti, sans même lui adresser un adieu. Rien. C'est donc tout ce qu'il figurait être à ses yeux? Rien, du vide, un simple accompagnateur. Il n'avait jamais compté pour lui, du moins pas autant que lui l'aimait.

- Fais chié ! Extériorisa t'il en tapant dans le miroir en face de lui, se fichant éperdument de le briser. Il éjecta ensuite d'un coup de bras, tout le matériel figurant sur la coiffeuse. Sa main saignait, mais plus rien ne l'atteignait.

Il attrapa son téléphone, resté dans sa poche de veste et composa le numéro de Dazai.

- Putain ai au moins la bravoure de répondre, enfoiré! Tu m'as abandonné, laissé en plan putain! Je te jure que t'as intérêt à ramener tes fesses ici, que je t'en colle une.

Il retenta après avoir laissé ce message vocal, de le joindre. Toujours en vain.

- Tu vas répondre? T'as pas le droit de partir, sans même me dire au revoir! Tu m'entend, reviens, et cesse tes gamineries.