| OS soukoku |

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- Tiens mais que vient faire ici ma limace adorée?
- Je te retourne la question.
- Eh bien, je souhaitai tenter le suicide dans cette rivière si adorable, seulement maintenant que tu es là, mes perspectives s'en voient changées.
- Et pourquoi cela? Demanda le mafieux, peu certain de vouloir la réponse.
- Par ce que j'adore plus que tout, te taquiner.

Chûya soupira bruyamment, ce qui ne fit que rire son ancien partenaire.

- Alors, va tu enfin me dire la raison de ta présence ici, dans ce lieu si inanimé, au beau milieu de la nuit?
- Tu ne lâchera pas le morceau... il se mordit l'intérieur de la joue, bien et bien je... j'avais juste besoin d'air.

Il n'allait tout de même pas avouer qu'il était inconsciemment à la recherche de cet abruti de suicidaire, parcourant ainsi la ville, et moindres recoins, sur de l'y apercevoir un jour. Ne trouvant pas le sommeil de toute façon, il aimait errer la nuit, profitant de l'air si frais et agréable que lui procure ses sorties nocturnes. Enfin d'ordinaire après une petite promenade vaine, il se lasse et s'en va terminer sa soirée au Lupin.

Pourquoi? Lui même ne connais pas la réponse, néanmoins son cœur lui dicte de désirer plus que tout au monde la personne de Dazai près de lui. Ce qui le fais littéralement sortir de ses gonds, après tout le mal qu'il lui a causé, il devrait plutôt au contraire souhaiter rester le plus loin possible de lui.

- Et tu n'as pas intérêt à sauter dans cette rivière! Rajouta t'il.
- Je te l'ai dit, comme tu es là je ne testerai rien, du moins pour ce soir... il lui lança un sourire remplit de malice, pourquoi tant d'inquiétude envers moi, que tu dis détester sciemment? Souleva t'il.

Le cerveau de Chūya tourna à plein régime, dans l'espoir de trouver une quelconque réplique à lui soumettre, autre que le fait que sa mort l'anéantirait et qu'il ne veut donc pas le voir décéder prématurément.

- Tout simplement, car je serai accusé de non-assistance à personne en danger.
- Si tu le dis.

Le détective n'était pas idiot au point de ne pas avoir remarqué ni la lueur de détresse qui avait parcourut le regard du plus petit, ni ses joues en feux. Il se contenta alors de sourire.

Une goute tomba furtivement sur le chapeau du roux, puis une deuxième fit son apparition, suivit d'une bonne centaines d'autres.

Dazai attrapa un parapluie, qui figurait entreposé contre le pont et l'ouvrit afin de s'abriter de cette ondée.

- Viens dessous mon petit porte chapeau.

L'envie de le remballer lui vint bien à l'esprit, toutefois il songea qu'il ne paraîtra que plus ridicule si il reste ainsi sous l'eau.

Ses joues toujours aussi rouges, il se glissa sous le parapluie, tenu par Dazai.
Arrivé, le brun s'amusa avec l'une de ses mèches rousses, l'enroulant habilement autour de son index.

Ils étaient si proches l'un de l'autre, tant qu'ils pouvaient sentir l'enivrante odeur émanant de leurs corps. La main de Dazai s'attarda malicieusement sur son col de chemise, fier de l'effet qu'il détient sur lui.

- Tu ne regardes donc jamais la météo?
- Par ce que toi oui? Résonna la voix gêné du mafieux.
- Évidemment, pour préparer un bon suicide il faut tout prévoir. Surtout les aléas du temps.
- Ça ne m'étonne pas de toi.

Après une bonne minute à se dévisager, Dazai prit enfin la parole, de sa voix si enjouée et douce que d'ordinaire.

- Relaxe toi, ne me dit pas que c'est mon contact qui te fais cette effet. Prononça t'il en déposant sa main sur son épaule, un air faussement compatissant.
- Tais toi, je suis totalement zen. Il repoussa malgré lui la chaleur de la paume qui demeurait posée sur lui, je ne suis absolument pas crispé. Nia t'il.
- Non, en effet, tu n'es pas du tout tendu, tel une jeune pucelle face à sa première fois...
- Dazai! Le coupa t'il, plus que rouge.
- ...en voiture. Poursuit il, fier de l'effet de sa réplique.
- J'avais parfaitement saisit que tu parlais de cela.
- C'était évident, oui.