| OS soukoku |

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Il lui transmettait aveuglément une telle confiance face à l'amour qu'il pensait avoir décelé en lui, que jamais il n'aurait eu pu imaginer qu'il se marie.

Effectivement, Chūya Nakahara, s'était fiancé avec une jeune demoiselle nommée Elsa. Une femme simple, sans réelle conviction, bien qu'un un poil trop protectrice, ce qui avait créé au mafieux de nombreuses disputes à cause de sa profession si dangereuse. Enfin, un beau jour, selon toute logique après plus d'un ans de relation, il lui avait demandé sa main.

Son cœur gardait bien évidemment son amour incommensurable et sidérant tant il est fort, pour Dazai Osamu. Seulement, il ne pouvait se contenter de l'apercevoir une fois toute les trente-six, pour de simple mission communiant agence et mafia portuaire. Convaincu de la non-réciprocité de ses sentiments et de la débilité de ceux-ci.

Et quel meilleur moyen pour oublier quelqu'un que de trouver une autre personne? Bien sûr qu'il aimait Elsa, et elle le comblait de bonheur. Possédant avec elle une vie stable et épanouie. Cependant, il ne peut s'empêcher d'affectionner intensément encore cette grande tige de suicidaire.

Alors, face à se miroir, reflétant la réalité la plus abrupte, il ne se sentit pas à sa place, comme un imposteur. On dirait quelqu'un d'autre songea t'il, en réajustant ses manches de costume, costume qui d'ailleurs était un peu trop grand pour lui, étant donné que cette tête de mule avait refusé de le commander sur mesure. Et avait ainsi, préféré l'acheter dans une des nombreuses de boutiques de Yokohama, seulement, il n'en avait trouvé aucun parfaitement adapté à sa taille.

Enfin, du moment qu'il ne le perdait pas, il s'en fichait. Il n'aimait ni en faire trop, ni paraître si habillé.

Il expira toute son anxiété, c'était le jour j. Il se demandait si il avait fait le bon choix, assurément que oui mais il en doutait. Étrangement, il avait l'image de Dazai en tête depuis le début de la journée, si on omet le fait qu'il ait pensé à lui toute la nuit.

Pourquoi ne parvenait il pas a le chasser de son esprit? Surtout en ce jour si crucial?

Et comme si il n'en supportait pas déjà bien assez, partagé entre ses pensées envers ce bousilleur de bandage et sa pression quant au mariage, quelqu'un toqua à sa porte.

- Oui? Cria t'il, tentant de reprendre prestance.

La porte s'ouvrît sur Akutagawa, qui pénétra avec sa nonchalance habituelle.

- T'es prêt?
- Oui. Répondit il du tac au tac
- Tu sais il est encore tant de faire marche arrière.
- Que ce que tu raconte, c'est trop tard.
- Donc tu n'es plus sûr de toi.
- Non! J'ai jamais dit ça. Nia le plus petit.
- Rien que ta réponse traduis tes doutes, une personne lambda m'aurait questionné directement sur pourquoi je lui proclame de telles bêtises. Et m'aurait affirmé malgré le stress, que tu l'aime.
- Mais je l'aime.
- Écoute, y'a aimer et aimer.

Chūya soupira, le détenteur du Rashomon n'avait pas résolument tord dans le fond. Mais pourquoi fallait il que toutes ses incertitudes apparaissent avant ce moment si fatidique?!

- Dazai est là. Rajouta t'il, en faisant quelque pas vers son ami.
- Quoi? Que ce que cet abruti fiche ici?!
- C'est toi qui l'a convié non?
- Oui enfin je ne pensait pas qu'il viendrait réellement. Le connaissant, lui qui déteste toute ses cérémonies fastidieuses, il aurait fait faux-bon.
- Eh bien apparement non.

Effectivement, plus loin, Dazai, se tient en compagnie d'Atsushi qui accompagne Akutagawa, il bavarde tranquillement bien qu'il ne tienne plus en place intérieurement.

Cependant, à t'il vraiment le droit de tout gâcher? En lui faisant sa déclaration aujourd'hui?

- Vous devriez lui en faire part, ça vaudra ce que ça vaudra mais vous serez libéré.
- Mmh?
- Eh bien, vous devriez lui dire tout ce que vous portez sur le cœur au lieu de vouloir faire semblant que tout va bien.
- Tu deviens psychologue maintenant? Le railla t'il, amusé par son élan insoupçonné.
- Foncez au lieu de me trouver de nouvelles compétences. Prononça t'il dans un sourire.