| OS soukoku |

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- Le parrain veux te voir. Dit simplement Akutagawa à l'adresse de Chūya qui semblait rager contre lui même, triturant avec acharnement son stylos.
- Que ce passe t'il? Demanda t'il après quelques secondes de silence.
- Tu le sais aussi bien que moi!
- Dis celui qui s'est laissé faire battre par ce Atsushi.
- Tu oses remettre en cause les capacités de mon pouvoir, le rashômon?
- Non, mais il est évident que ce petit jeune est bien plus fort que toi!
- Tu ferais mieux d'aller voir Mori, et d'arrêter de t'en prendre à moi pour des tourments qui te concerne.

Il soupira, au fond, il connais très bien la cause de ce pourquoi le parrain de la mafia souhaite le voir.

Les mains enfuis dans ses poches, il rumina tout le long du trajet. La nuit avait déjà été courte, alors si le jour continuait de l'agacer et de se présenter aussi mal, il n'allait pas tenir longtemps!

D'une envie non dissimulée, il toqua à la lourde porte du bureau de Mori, sous les yeux vigilants des gardes du corps figurant autour de celle ci.

Après avoir reçu l'autorisation d'entrer, il s'exécuta, tentant de camouflé sa colère.

- Que nécessitait ma venue?
- Tu vas droit au but, mais laisse moi rire, tu sais très bien pourquoi.
- Dazai...?
- Exactement, alors que j'étais en pleine discussion avec des individus très hauts placés sur son sort, qu'apprend je? Qu'il s'est fait la malle? J'ai parut bien ridicule.
- Je m'en excuse. Il s'inclina.
- Bien que tu sois l'un de mes meilleurs hommes, sache que ça ne t'immunises pas pour autant. Alors ma question est la suivante: l'as tu aidé à s'échapper?
- Non, comme je l'ai écrit dans mon rapport, l'agence était venu lui prêter mains forte. Mentit il en fixant le large bureau de son patron.
- Je n'y crois pas du tout, enfin pour une fois et bien par ce que nous n'avons pas de temps à perdre, je vais être indulgent, j'ai besoin de toi pour une mission.
- Tuer cet enfoiré de Dazai? Tenta t'il en relevant les yeux vers Mori.
- Non, cela n'est plus d'actualité, mieux vaut faire profil bas à son sujet. Un prisonnier qui s'échappe de la très célèbre mafia portuaire! Ça ne sonne pas bien du tout, mieux vaut enterrer toute cette histoire.
- J'en convient... quelle est la mission?
- Tuer un homme du nom de Jonh Bayon, il a acké nos données ce matin même... comment je l'ignore, mais il en a sous tiré des preuves de nos malversations, et il est or de propos qu'il les transmette à la police. Heureusement qu'il avait contacté l'un de nos informateurs qui m'a de suite prévenu. Aussi, tu dois t'assurer qu'il ne reste aucune preuve. Cela est primordial.
- Je vois, pourtant nos informations sont bien protégées?!
- Il faut croire que nos services comportaient une faille. J'ai naturellement fait exécuté les responsables chargés de s'occuper de l'informatique. Et en est trouvé de nouveaux, plus compétents.
- Je m'en serai douté. Bien, je le retrouverai et le tuerai.
- Et ne failli pas cette fois.

Il se courba poliment et s'en alla au plus vite de cette pièce, qui lui devenait étouffante. Se faire quasi réprimander, et passer pour un incapable au yeux de son chef, lui était tout bonnement insupportable à cautionner!

Enfin, la mission qu'on lui avait confié était des plus simple à réaliser. Et donc reste à première vue simple, en effet rien de plus banal qu'un assassinat.

Il se mit donc en quête de trouver où crèche ce fameux Bayon afin de lui rendre une petite visite.

•••

Un peu plus tard, dans l'après midi.

L'adresse de son domicile trouvé, il se mit en route. Quel idiot, arnaquer la mafia et penser s'en tirer sans aucunes conséquences, c'était les sous-estimés!

Toujours énervé, il se rendit au dit lieu. Une petite maison masquée par la faune urbaine. Ensevelit derrière divers immeubles, un endroit parfait pour ce qu'il doit accomplir.