| OS soukoku |

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Il le regardait désespérément, ses yeux menaçant d'épandre. Il ne s'était jamais rendu compte de tout l'amour qu'il portait à sa limace. Du simple il est rayonnant à il est irrésistible, ses pensées variaient pourtant depuis des années.

Il l'avait regardé tomber, s'écraser sol comme un vulgaire déchet. Et il n'avait pas bougé, bien trop persuadé qu'il saurait s'en sortir, comme toujours. Après tout il possédait un pouvoir de pesanteur, mais malheureusement Dazai avait omis à quel point le mafieux était blessé, ainsi il s'était tout simplement retrouvé inconscient au moment de sa chute et n'avait pu lutter contre l'irréfutable destin qui l'attendait; s'étant retrouvé projeté après un coup de feux de trop, dans un trou formé par un obus.

Il aurait voulu se battre pour vivre, seulement il s'était laissé aller, n'étant plus convaincu de sa place sur terre. Effectivement, son pouvoir était tellement destructeur, et surtout celui qu'il aimait autant qu'il s'acharnait à prétendre détester, ne ressentait sûrement pas la même chose que lui à son égard. Et cela l'aurait sûrement tué un jour ou l'autre, il n'avais donc plus de point d'attache à quoi se rallier. Même Akutagawa, Gin, Tachihara, Kōyo,... ne demeurait plus suffisant pour lui, il avait besoin de celui qu'il surnommait le maquereau. Mais jugeait cela absurde, impensable. Alors il avait fait le choix de se laisser mourir, ironie du sort qu'il monterait au cieux avant cette grande tige de suicidaire, qui malgré ces multiples tentatives ne réussissait jamais à s'enlever la vie. Toutefois il aurait voulut avoir le temps de déclarer à Dazai qu'il l'aime, quitte à se prendre un râteau et de nombreuses moqueries, et de dire adieu à ceux qu'il appelle sa famille. Mais sommes nous un jour réellement prêt à mourir?

Dazai caressa du bout des doigts le visage inanimé de son ancien partenaire, il avait l'impression de mourir lui aussi. "Pourquoi?" Fut le seul mot qui résonna en boucle dans son esprit, il n'avait pas le droit de mourir ainsi, si jeune et surtout avant lui.

Il contracta sa mâchoire, envahit d'une rage qu'il ne contrôle pas, il se releva, s'orienta vers la source de ses problèmes: il devait l'anéantir. Et c'est donc dégainant un sourire qui ne prédisait rien de bon, qu'il s'amena vers sa cible, celui qui avait touché Chūya, le responsable de toute sa peine. C'était un adversaire redoutable au vu du fait qu'il possédait une anti-gravité, ce qui lui avait permis d'annuler le pouvoir du roux. Ses hommes étant plus que difficiles à battre et surentraînés, ils avaient donné du fil à retordre au double noir, reconstitué le temps d'une mission commune. Le fait était que Dazai avait demeuré dans l'impossibilité d'annihiler le pouvoir de ce malfrat, n'ayant pu le toucher à tant, vu qu'il figurait haut dans le ciel, protégé par ses sous-fifres. Il s'en mordait désormais les doigts, ils avaient été trop confiant.

La présence de l'autre, les faisaient se croire invincible à toute épreuve, tant qu'ils en avaient omis qu'ils étaient avant tout humains, vulnérables et donc eux aussi en proies à la mort.

Incapable de raisonner correctement, il s'arma d'une des mitraillettes traînant au sol, et d'une fureur effrayante il acheva tout les soldats. De façon, à ce qu'il ne reste plus que celui qu'il hait désormais le plus en ce bas monde.

- Je présume que tu va me tuer à présent? Demanda l'homme, en arborant un large sourire.
- Enflure, si je pouvais je te tuerais 100 fois, même plus!
- On dirait bien que j'ai touché là où ça fait mal.
- Je ne te le fais pas dire.

Alors qu'il braquait son arme sur lui, sans une once d'hésitation, le scélérat l'arrêta net en parlant:

- Je peux ressusciter ton copain.
- Tu n'as pas ce pouvoir. Rétorqua t'il.
- Moi, peut être pas, mais ma fille si. «une vie pour une vie.» en échange de la tienne, il pourra revivre.
- il ne réfléchît même pas quant à sa réponse et balança de but en blanc: j'accepte.