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   Chūya filait entre les balles, les évitant sans le moindre problème. Il les renvoyait même en pleine face de ses agresseurs, le tout sans se déconcentrer de son but. En effet, il cherche Dazai.

La ville étant devenue un véritable champ de bataille, un carnage sans nom. La mafia et l'agence encore une fois réunis, luttent d'arrache pied contre un ennemi commun venu du Canada. Et Dazai, son ancien coéquipier qu'il ne revoit que rarement, a disparu. Il s'est fait poursuivre tandis que Chūya était bien trop occupé avec un détenteur de pouvoir plus que compliqué à battre, et n'avait donc pu le suivre ou l'aider. Et de toute façon, le détective lui avait dit de ne pas s'en faire. Après tout, il n'a pas qu'une flèche à son arc, outre son côté charmeur, diabolique ou bien incroyablement taquin, il sait se défendre.

Mais comment ne pas s'en faire, quand vous avez cet abruti de maquereau dans la peau ? Et c'est toute la problématique de ce fait, qui fait rager Chūya au moins autant qu'il s'inquiète actuellement.

Il a la mine froncée, du sang immacule ses vêtements et légèrement son visage, ses cheveux s'envolent théâtralement derrière lui, cela ne fait pas l'ombre d'un doute; il en impose. Sa petite taille est totalement occultée tant émane de lui une aura forte et menaçante. Le moindres ennemis autour de lui, tremble rien qu'à sa vu, si sa renommé ne les a pas déjà atteint c'est par son aspect et son utilisation si parfaite mais à la fois qui ne prédis qu'une sombre fatalité, de son pouvoir; qu'ils le craignent. Et pourtant, ils ne cessent de tenter de l'attaquer, en vain.

Chūya marche sur le pont si paisible à l'accoutumé, alors qu'à présent, il est recouvert de cadavres, les pavés brillants à cause du sang. Il doit même enjamber des corps.

Il aperçoit enfin Dazai au loin et ne peux retenir le léger sourire d'apaisement qui se dessine sur son visage. Alors qu'il s'apprêtait à être à sa hauteur, Dazai se prend une balle de plein fouet, n'écorchant en réalité que son épaule, ce qui le fait valser en arrière. Il bascule par dessus la rambarde en pierre et disparait de la vision du mafieux.

- NON ! Hurle t'il à plein poumon, courant vers l'endroit où il a chuté.

Il se penche et est soulagé de le voir tenant fébrilement un rebord bien venu.

Cet imbécile de momie ambulante est réellement increvable... pense t'il, bien que rassuré qu'il semble posséder cette faculté. Effectivement bien qu'il ne l'avouera jamais pleinement, son sang en le voyant tomber n'a fait qu'un tour. Et jamais il ne supporterait sa mort, alors ce n'est que de beaux mensonges que de dire qu'il attend avec impatience qu'il arrive à mettre fin à ses jours, réalisant ce suicide qu'il recherche tant.

- Donne moi ta main. Lui ordonne t'il.
- Il y'a des moyens plus romantique pour me la demander tu sais.
- La ferme !

Dazai s'exécuta le sourire aux lèvres, comme toujours. Même blessé il continue, c'est peut être sa façon à lui de tenir, de ne pas lâcher. De regarder le monde qui lui donne des coups sans relâche l'air de dire : "t'as que ça dans le ventre ? Même pas mal." Et ce, même si il souffre. Tout comme face à son ancien partenaire; il perdure à garder la face, en l'enquiquinante sans répit, le charriant sans relâche. Mais après tout, qui aime bien châtie bien non ?

Chūya sentit son pouvoir cesser à peine eu t'il effleurer sa peau. Il n'avait pas tellement pensé à cette conséquence jusqu'à ce qu'il sente un revolver se poser contre sa tempe. Et qu'il s'arrête net avant de dire moqueur qu'il contrôle la gravité alors empêcher la balle de lui perforer la tête est un jeu d'enfant. En effet il comprit ce qui lui glaça le sang, et surtout il perçut le regard de Dazai qui n'en savait pas moins. Ce qui lui fit d'autant plus mal.

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