- Dazaaaaaaaai! Hurla à plein poumon Chūya, abandonnant tout ce qu'il tenait dans ses mains, pour accourir au chevet du détective paraissant inanimé, étendu sur le sol de son appartement.Ce cri si atroce aurait retourné l'estomac de n'importe qui.
Il le secoua, non, impossible, il ne pouvait pas être mort. D'instinct il plaqua sa main sur son cou, afin d'en soutirer son pouls. Il fut véritablement soulagé en entendant celui-ci résonner.
- Imbécile! Je pensai que tu avais passé l'âge de t'amuser au suicide?! Tu ne m'aime donc pas assez pour avoir arrêté de tenter l'irrattrapable?!
Il paniquait, que faire? Appeler les urgences? Oui ce serait la chose la plus logique à faire, pourtant, il ne peut plus bouger, figer par une cruelle impression qu'il pourrait s'évaporer si il s'avérait qu'il le quittait rien qu'une seconde. Dans la panique, en oubliant même son propre cellulaire demeurant dans la poche de son jean.
Il caressa du bout des doigts son front, et crut avoir observé une légère esquisse sur les lèvres de Dazai, enfin il a dû rêver. Et puis même il n'est pas encore mort, jusque inconscient, alors peut-être est il encore apte à réagir même brièvement.
Il inspecta alors de là où il est accroupi, la pièce, à la recherche de la cause de son état. Hélas, rien ne prédisait qu'il est essayé de se suicider, et la cause de son état n'était manifestement pas observable.
Une crise cardiaque? Non, ce n'est pas les symptômes, songea t'il. Impuissant mais pas moins méritant de trouver une solution.
- Bordel! Je t'aime alors je ne te permet de rejoindre les cieux sans moi, et surtout si vite! On est même pas marié! Pas que je veuille que tu me demande en mariage... enfin pourquoi je me justifie, de toute façon tu ne m'entend pas. Affirma il bien plus pour se rassurer, que pour dévoiler ses sentiments à son petit ami.
- Eh bien figure toi que si.Devant la surprise flagrante de sa limace, tout en se redressant il l'embrassa, passant astucieusement sa main derrière sa nuque pour l'entraîner vers lui et l'empêcher de reculer.
Il le repoussa, après avoir répondu à son baiser, bien que chamboulé au plus au point.
- Poisson d'avril mon cœur! S'enthousiasma Dazai, comme un enfant conscient d'avoir commis une bêtise.
- Idiot! J'ai crut te perdre! Il se releva, symboliquement peut être pour reprendre prestance et avoir main mise sur Dazai, resté allongé au sol. On ne rigole pas avec ce genre de chose voyons!
- Initialement, je voulais t'embrasser tout de suite mais t'entendre me proclamer ton amour m'étais si agréable que je n'ai pu résister à continuer de jouer les morts.Totalement furax, agacé et en colère contre cette grande tige de suicidaire, il s'en alla à la salle de bain, pour se rincer le visage. Comme si cette action allait le désinfecter de tout les tracas qui lui sont survenu il y'a à peine un instant. Il se disait bien que n'avoir reçut aucune farce en ce jour était plutôt douteux.
- Mon amour. Glissa Dazai à son oreille en l'enlaçant par derrière.
- Dégage ou je te tue et pour de vrai cette fois!Il explosa littéralement de rire devant la mine que possédait Chūya, et se plia en deux comme pour encore plus faire rager son compagnon. Lequel se fit un facepalm, et lui re tourna le dos, s'analysant dans la glace. Il ôta son fidèle chapeau, le déposa sur l'un des meubles adjoints au lavabo, et retira son manteau. Il le jeta ensuite sur la figure du surnommé maquereau, lui ordonnant silencieusement d'aller le pendre.
- Tu... il rigolait encore à gorge déployé, fier de lui, tu veux que je le mette? Il va m'être trop petit vu ta minuscule taille... et il repartit dans un fous rire incontrôlable.
- Ne pas l'étrangler, ne pas l'étrangler... se répétait dans des marmonnements le mafieux.