| OS soukoku |

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- Bordel arrête de me prendre en photo! S'écria pour la énième fois un Chūya plus qu'au bord de la crise de nerf.
- Jamais! Rétorqua t'il en prenant encore un clichés de lui.

Le mafieux soupira, et tenta de se re concentrer sur leur mission: prendre en photo le mari de leur cliente en compagnie de sa maîtresse. Il trouve bien cela futile et banale pour que leurs organisations reconstituent le double noir, juste pour prendre une malheureuse photo inculpant un mari d'infidélité. Mais tel était leur mandat.

- Je ne comprend toujours pas pourquoi on nous a demandé à nous. Râla t'il.
- Peut être par ce que sa femme a explicitement demandé à faire appel à nous. Et seulement nous.
- Oui mais même, je n'en comprend pas la raison. Et arrête tu vas utiliser tout la pellicule!
- Ne t'inquiète pas, ma limace.

Alors qu'il s'apprêtait à rétorquer, leur cible sortit de l'immeuble qu'ils surveillaient, avec une jeune femme. Il se tourna vers elle et l'embrassa sans vergogne, se fichant bien de tromper son épouse.

- Dazai c'est le moment. Chuchota t'il, en lui faisant signe de faire ce qu'on leur a commandé.

Le détective s'exécuta, mais un problème de saturation arriva bien vite.

- Plus de place.
- Supprime alors! Imbécile il nous faut le plus de preuve possible.
- Trop tard. Répondit le brun en observant l'homme s'en aller.
- Dis moi que t'en a pris au moins une bonne.
- Même plusieurs, regarde. Il lui tendis l'appareil, en souriant.
- C'est une blague! Il n'y en a que 4 où on le voit l'embrasser, le reste c'est des photos de moi!
- Ça suffit non?

Dans le bureau de Mori, un peu plus tard.

- Donc, vous êtes entrain d'expliquer que vous n'avez pu en tirer que ces maigres photos?
- À cause d'une certaine personne oui. J'aurai du me charger de les prendre.
- Que ce que tu bave comme connerie le nain?! Il leva majestueusement les yeux au ciel. Je suis bien meilleur photographe, c'est donc normal qu'on m'est confié cette tâche!

Le parrain dégaina une fin sourire, cela faisait un bail qu'il ne les avait pas vu se quereller ainsi. Il pris l'appareil et zieuta les prises, Fukuzawa demeurant à ses côtés se pencha, et regarda aussi attentivement les images que Mori faisait défiler. Devant eux leurs subordonnés continuaient de se chamailler, sans se soucier de la présence de leur patron respectif.

- Vous rigolez, c'est quoi toutes ces photos de Chūya?! Releva enfin le patron de l'agence.
- Ce n'est pas ma faute, il aurait fait un excellent mannequin, si il n'était pas si petit.
- Ose répéter ça le maquereau!
- J'ai dit... mais il fut brusquement coupé par son supérieur.
- Bon, ça suffit! J'espère pour vous que notre cliente se contentera de ces photos, qui je vous le rappel est capital pour le bien de la ville.
- Sinon gare à vous. Poursuit le parrain.

Tout deux hochèrent la tête.

- Je pourrait garder l'appareil photo? Demanda Dazai.
- Si cela t'enchante, oui.
- Pourquoi faire idiot?
- Pour garder les précieuses photos par dis! J'ai des droits d'auteur dessus.
- C'est plutôt moi qui en est, je te rappel que c'est moi le model.
- Déguerpissez maintenant, je dois parler avec Fukuzawa. Trancha t'il clair et net, exaspéré devant leur incessante chamaillerie.
- D'accord.

Le roux sortit de l'immense bureau de son patron avec Dazai qui rigolait tout seul, un vrai gamin pensa t'il.

- Toi aussi Éris.
- Mais Mori-san...
- S'il te plaît, et après je t'emmène dans ta pâtisserie préférée!
- Bon Bon. Elle s'en alla en sautillant, la gourmandise a vraisemblablement toujours raison d'elle. Les quelques gardes présents suivirent aussi la gamine.