| 24 | partie I

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- Dazai?!

Le concerné passa la tête par la fenêtre de sa voiture, et aperçut son petit porte chapeau! Cela faisait 4 ans qu'il n'avait pas croisé sa route, et même si il ne l'assume pas pleinement, Chūya lui a bien évidement manqué.

- Bordel qu'est ce que tu fous ici?
- Si tu veux tout savoir petite limace, je suis en mission d'infiltration.
- Ah oui c'est vrai que tu a rejoins l'agence. Souffla t'il, ne cachant pas sa lassitude.
- Je te serai gré de t'en aller, si ma cible te reconnais il risque de détaler, pas que tu l'impressionnerais du haut de tes 10cm, mais tu es un mafieux plutôt connu.
- Oh ne t'inquiète pas, je ne comptais pas rester avec toi plus longtemps! Cretin!
- Tu es obligé de m'insulter? À peine nous retrouvons nous?
- C'est une blague? Tu t'es barré, tu voudrais que je t'accueille comment? Les bras grands ouverts?
- Eh, laisse moi une chance de m'expliquer. Proposa t'il, autour d'un verre.
- Va te faire voir! Si tu crois que tes excuses seront panser toute la douleur de ton départ! Et que je te pardonnerai, espèce de maquereau pas frais!

Le mafieux s'en voulut tout de même, de déballer ainsi ce qu'il porte sur son cœur.

- Je n'ai jamais parlé de m'excuser, mais de m'expliquer. C'est là toute la différence.
- Je ne voit pas en quoi j'accepterai de t'écouter. Sale traître. Il croisa tel un gamin, ses bras sur sa poitrine. Au moins, vu que Dazai est assis, il le surplombe. Cette sensation de supériorité n'est pas si désagréable au final.
- Ce que tu peux être têtu!
- Et toi lâche!
- Ça, je te le concède ma limace.

Chūya détourna la tête de cette grande tige, et observa le monde qui l'entourait. La foule s'affairait dans tout les sens, les passants se pressants sur l'avenue. Le soleil cogne, ce qui l'éblouie un court instant avant qu'il ne se penche sur la voiture.

- J'accepte. Mais n'y vois que de la curiosité de ma part.
- Parfait, disons au lupin, ce soir, 21 heure? Prononça t'il enjôleur, en enroulant la rebelle mèche rousse de son ancien partenaire, autour de son index.
- Lâche ça! Râla le plus petit qui s'extirpa de l'embrasure de la fenêtre, rougissant, visiblement toujours autant réceptif à ce suicidaire.

- À ce soir alors, le nain.

Chūya lui répondit par un doigt d'honneur, et s'en alla ensuite. Il n'avait pas davantage de temps à perdre, il a en effet, suffisamment de paperasse qui l'attend à la mafia, et surtout il se doute qu'il allait finir par déranger sa mission, et même si il prétend le haïr, il le respecte. Ou du moins respecte son boulot.

Il passa le reste de l'après-midi à cogiter sur cet échange. Il n'aurait jamais songé le revoir, comme quoi des fois le hasard fais bien les choses!

- Tu me semble ailleurs. Lui fit remarquer Akutagawa.

Il arqua un sourcil, le dévisageant.

- Pourquoi? Lâcha t'il.
- Tu as l'air de taper sur n'importe quelle touche de ton clavier, d'ordinaire tu es rigoureux et tu t'acharnes sur tes rapports. Or ce n'est pas le cas, aujourd'hui.
- J'ai juste revu quelqu'un.
- Dazai?
- Étais-ce si limpide à deviner?
- Je ne vois pas qui d'autre t'aurais mis dans un tel état.

Il soupira, son collège a donc inopinément bien trop raison. Effectivement, il ne parvint plus à se concentrer depuis qu'il l'a vu. Tout son esprit figure chamboulé. Et Ryunosuke ne le connaît que trop bien, pour n'avoir pas décelé ce léger changement, presque invisible chez lui.

- Il m'a inviter au Lupin.
- Tu compte t'y aventurer?
- J'ai dit oui. Mais je commence à vouloir me lambiner.
- Ne sois pas aussi idiot que lui ce jour là, vas y. Au pire, tu as déjà tant pleuré, qu'il ne te dois plus te rester beaucoup de larme à déverser, si?

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