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- C'est une blague?
- Suis je suis du genre comique Chūya? Explicita Mori, arborant toutefois un air tendre.
- Non, bien sûr que non... Mais, je.. oui, bien j'accepte.

Il n'avait pas d'autre choix, refuser? Impossible, on ne dit pas non au parrain de la mafia qui plus est, figure être votre patron.

Il se résigna donc, enfin peut être n'était il pas si rebuté au fait de revoir cet abruti de maquereau suicidaire?!

Après que Mori lui est transmis les instructions nécessaires à la mission, il quitta son bureau, un sentiment étrange le tourmentant.


                               •••

Le soir venu, il se posa comme à l'accoutumé, sur l'un des tabourets du Lupin, commandant son habituelle bouteille de pétrus.

Alors, qui soufflait enfin et s'apprêtait à oublier le temps d'une soirée, cette fichue mission, l'objet de toutes ses pensées apparut devant lui, railleur.

Il n'avais pas changé, toujours aussi élégant, lors de leur dernier échange, ce fus quelque peu tendu entre eux, et Chūya n'avait pas trouvé la force de lui avouer à quel point il lui manquait et surtout de lui déballer tout ce qu'il avait sur le cœur depuis tant d'années.

Se ridiculiser face à cet homme, n'était strictement pas envisageable pour lui.

- Ma limace! J'étais sûr de te trouver ici.
- Bravo sherlock, qu'elle dure déduction cela a dû être. Balança Chūya ironiquement.
- Si je suis sherlock, es tu watson ou bien Moriarty?
- Aucun des 2, je ne joue pas, moi.
- Tu insinues que je ne peux pas être sérieux?
- Non, tu n'es qu'un abruti.

Alors que Dazai allait se défendre, la boisson du roux arriva, ce qui interrompu leur échange.

Le mafieux ne se servit même pas du verre qui jonchait au côté de la bouteille, mais bu directement au goulot de celle ci.

Il savait d'ors et déjà que la soirée allait être longue, très longue.

- Tu comptes la finir? Demanda le brun.
- Peut être, peut être pas. Répondu Chūya, tentant de se rendre énigmatique, ce qui n'eut pour effet que de faire rire son ancien partenaire.

La soirée se déroula dans cette ambiance si particulière qui n'est propre qu'à eux.

Chūya était désormais totalement ivre, incapable de réfléchir avant de balbutier la moindre phrase. Il déballait à tout va, les moindres tourments qui le saisissait depuis tant d'année.

- Tu aurais sûrement préféré, que ce soit moi qui meuuuuurt. Dit il en se levant. Et pas ton cher Oda.
- Tu n'es pas dans ton état normal, rassis toi, je n'ai aucune envie d'avoir à t'emmener à l'hôpital.
- Eh bien tu n'auras qu'à me laisser périr ici, m'abandonner c'est ce que tu fais de mieux non? Son équilibre paraissait s'être envolé, il titubait d'un pied sur l'autre, tant bien que mal.

Le spectacle qu'il se donne amuse beaucoup Dazai, tout autant qu'il lui est très informatifs, en effet, son petit porte chapeaux déblatère tout ce qu'il ressent, lui qui d'ordinaire est un véritable coffre fort armé dont la serrure est vraisemblablement impossible à ouvrir.

Dans le bar résonne une légère musique, ce qui eu pour effet d'acheminer l'idée de danser au cerveau du mafieux.

Il commença alors à se trémousser de manière horriblement hilarante à observer, il peinait à produire des mouvements mais avait l'impression d'être Jonh Travolta lors de la fameuse scène culte de Pulp fiction.

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