| 24 | partie II

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- Comment ça disparu !
- Dazai calme toi. On...
- Que je me calme ? Pardon, mais je ne peux pas ! Dieu sait ce qu'il est entrain d'éprouver à cet instant même, comment voudrais tu que je reste calme ?

Kunikida baissa la tête sur son cahier. Dazai avait raison, lui demander de se calmer était totalement bête. Stupide.

Dazai faisait les 100 pas, sous les yeux inquiets de ses collègues. Bien qu'ils furent au début réticent à ce qu'il les rejoigne, ils avaient finit par s'y faire. Et leur image de Chūya avait de ce fait irréfutablement changée.

Dazai a si mal au cœur qu'il a l'impression que quelqu'un le lui presse, qu'on déchiquete son corps jusqu'à la moelle. Il bouillonne de l'intérieur, se brûlant de cette si terrible douleur de ne pas savoir où est son Chūya.

~

Chūya se réveille brutalement en relevant vivement la tête, son regard paniqué s'abat sur la pièce l'environnant. Aucun signe de vie, tout semble froid, le mur est d'un beige uniforme et il n'y rien, aucun meuble.

Seul les menottes glacées lui retenant les poignets lui indique qu'il est attaché à une chaise. Alors qu'il comptait sur son pouvoir pour se détacher, quelqu'un rentra dans la pièce.

- Réveillé ? Bien dormi je présume. Ah au fait si j'étais toi je ne bougerais pas trop. On t'as injecté un liquide bloquant tout utilisation de pouvoir pendant 48 heures. Et la chaise sur laquelle tu es, est trafiquée pour exploser si tu te lève sans que je n'ai désamorcé la bombe.
- En gros si je me lève j'explose ?
- Tu as tout compris.

- Tu me reconnais ?  Repris l'homme un sourire malsain scotché sur son visage. Jouant avec un couteau de sa main libre, l'autre étant enfoncée dans sa poche.
- Ton visage me reviens... enfoiré.
- Tu sais que menacer son agresseur n'est pas très malin? Je pensai qu'un mafieux serait plus intelligent... oh pardon tu es à l'agence désormais ? C'est cela ?
- Pourquoi je suis ici. Qu'est ce que tu me veux, je doute que je sois simplement pour qu'on se tape la causette, je me trompe ?

L'homme sourit davantage, et s'approcha de lui. Il ne dit rien dans un premier temps, se contentant d'analyser sa victime. Puis, il plaça son couteau, près, très près de son cou. Tant que la lame luisante effleurait sans gêne sa peau glacée.

- Ce n'est pas non plus pour me trancher la gorge, sinon pourquoi tant de...
- Boucle la ! Ordonna t'il, exaspéré de ces questions. Chūya se pense peut être hors de danger, jouant ainsi avec le feu, le diable en personne, cependant il a forcément conscience qu'il ne peut pas se défendre.

Mais si il bouge et qu'il explose, l'homme explose aussi non ? Pensa le roux, alors pourquoi prendre le risque de se faire exploser ?

- Y'a pas de bombe sous la chaise, si je me lève, il ne se passera exactement rien. Déclara t'il, plantant ses yeux dans les siens, d'un sérieux terrifiant.

L'homme éclata d'un rire jaune, s'éloignant de lui, se courbant en deux, hilare. Pris d'un fous rire à en glacer le sang.

- Tu ne te laisse pas facilement borner hein. Bon c'est vrai, mais pour le liquide qu'on ta injecté c'est bien réel. J'espérai juste te menacer pour que tu reste tranquille.

Ni une ni deux Chuya tenta de se lever et de se défaire à la seule force de ses muscles, des liens le retenants. Hélas, les menottes étaient en fers et solidement retenues par une corde enroulée autour des barreaux de sa chaise. Et ses jambes sont attachées au pied de la chaise, ce qu'il n'avait pas réellement pris conscience avant. De plus, le liquide et le coup qu'il s'était pris l'a notamment affaibli. Il réussit juste à valser par terre, son corps heurtant lourdement le sol.

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