| OS soukoku |

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- Non. Fit il catégorique.
- Ma limace tu as perdu.
- Je n'ai pas perdu. Je n'ai simplement pas gagné.

Chūya savait ô combien c'était de mauvaise fois mais voilà, lui vivant, il ne se déguisera jamais en fille. Et encore moins sous les yeux moqueurs de Dazai.

Seulement, entre passer pour un menteur, un couard incapable d'accepter la défaite et juste une journée supporter l'hilarité de Dazai, il sentit qu'il allait devoir faire son gage.

- C'est toi qui a voulu jouer à pierre feuille ciseau.
- Désolé de préférer un jeu moins morbide que la roulette russe...
- Tu aurai pu contrôler la balle grâce à ton pouvoir non ?
- Tu m'en aurait empêché cretin!

Ils se fixèrent un moment. Jaugeant qui céderait en premier.

- Je choisis la tenue ! S'exclama le brun, surexcité en observant le long soupire de Chūya ainsi que son expression qui laissait allègrement comprendre sa résiliation.

Chūya regretta dès qu'il l'aperçut courir en direction du dressing.

En outre, le combo du double noir était de mission de patrouille aujourd'hui. C'était leur tour alors ils avaient le droit de se déguiser afin de passer plus inaperçu, et cela pimente notamment la morne tâche de vaquer dans toutes la ville jusqu'à pas d'heure. Sans certitude de tomber sur des détenteurs de pouvoir récalcitrants.

- Tiens ! Tu vas être sublime dedans.

Il lui lança un regard noir, attrapant tout de même le tissu, il se retourna ensuite violemment et alla se changer dans la salle d'eau.

- Il est ors de question que je sorte! S'exclama t'il derrière la porte close.
- Limaaaaace, montre toi.
- Jamais ! C'est...

Chūya avait visiblement oublié que Dazai possède plus d'un tour dans son sac à en juger par sa mine surprise en l'observant ouvrir dun coup la porte. Et oui, son insupportable acolyte avait forcé la serrure d'une manière déconcertante, c'est à dire à la seule aide d'une pince à chignon.

- Ravissant ou plutôt ravissante.
- Je vais t'étriper. Cracha t'il.

Il lui passa devant afin de sortir de la pièce, le bousculant au passage.

- Je ne ressemble à rien.
- Tu crois que tu es plus beau avec ton look habituel...

Il n'en fallu pas plus pour que le roux fonde sur lui, poing levé. Il stoppa en effet son coup, bloquant juste Dazai contre le mur, le menaçant du mieux qu'il le pouvait. Car il faut bien l'avouer, Dazai avait envie d'exploser de rire face à la faible tentative de dominance tentée par son partenaire.

Il calma toutefois cette envie, la refoulant au profit d'un large sourire.

- C'est n'est qu'une journée.
- Bordel mais pourquoi est ce que j'accepte d'être humilié de la sorte...
- Bon toutou, allez viens.

Il se dégage facilement de sa prise et se dirigea vers la porte, sous le regard noir de son partenaire.

Ils arpentèrent alors les rues, veillant aux moindres signes qui désigneraient un potentiel danger. Mais rien, tout semblait calme, banal. Rien ne sortait de l'ordinaire.

Si ce n'est l'humeur de Chūya, ce dernier ruminant et se sentant gêné au plus au point.

La journée arriva vite à son terme et alors qu'ils regagnaient la mafia, Dazai interpella son acolyte.

- Tu m'accompagne boire un verre ?
- Tu ne dois pas rejoindre Oda ? Dit il, non sans une pointe de jalousie évidente.
- Joins toi à nous. Habillé comme ça, il ne refusera pas...
- T'es malade ! Je vais me changer de ce pas, abruti de maquereau !
- Tatatata, on avait dit une journée et elle n'est pas finit.