L'héritière De Neville [ Tome 1]

Chapitre 7

Il a raccroché... Mais qui est-ce ? Et pourquoi veut il me parler ? Il croit vraiment que je vais y aller ! Il ne me connaît pas assez ! Je vais rester ici et ne pas bouger. Mais, je vais tout de même prévenir Jessica. Elle pourra me conseiller. Je prend mon téléphone puis sors le papier de ma poche avant de composer le numéro après l'avoir enregistré. La ligne sonne quelques fois avant qu'elle ne réponde. « Jessica, c'est moi, Eléna. Je peux te demander une conseil ? » lui demandais -je dès que sa voix résonne dans le combiné. Elle rigole légèrement puis me répond. «  Tu ne peux donc pas te passer de moi ? Bon c'est pourquoi tu souhaites mon conseil ? » dit elle. Je soupir et lui explique ; «  je viens de recevoir un appelle plus que étrange. Un inconnu m'a appelé plusieurs fois sur mon téléphone portable. Au début je n'ai pas répondu mais à force, j'ai décroché. Il m'a donné rendez vous à un café, « Le Sacré ». Je dois y être dans trente minutes. Bon je ne compte pas m'y rendre, je ne suis pas folle non plus.  Mais je voulais simplement de prévenir...». «  Et si j'y allais ? » me dit elle du tac au tac. Je reste quelques secondes sans répondre, le téléphone dans la main quelque peu dubitatif. Je fini par lui demander si elle est sérieuse, mais elle insiste quand même. Elle me dit que ça pourrais être «  drôle et intéressant » Je la laisse donc faire ce qu'elle veut malgré l' insécurité que je ressens en la laissant faire ça.

Je reste assise un long moment sur mon lit. Je ne sais pas vraiment quoi faire et je minquiète pour Jessica. Je laisse mon regard passer de meuble en meuble sans grand intérêt jusqu'au moment où il se pose sur la commode. Dessus repose toujours la boite en bois avec les initiales « H.N ». Je me demande à qui correspond ces lettres. Le « N » signifie sûrement Neville puis qu'il appartient a la famille. Mais le « H », je ne sais pas. J'ouvre délicatement la boite et en sort l'arme blanche. Ce couteau est vraiment magnifique. Je le prends délicatement pour ne pas me blesser et l'examine. Son manche noir est finement décoré tandis que sa lame est fine et tranchante. Quand je décide de le ranger, je remarque que le fond de la boite n'est qu'un mouchoir blanc. Je pose le couteau à côté de moi et prend le mouchoir. Il y est brodé les même initiales que sur la boîte en file doré. Puis je remarque au fond de la boite une petite encoche. Je la pousse légèrement à l'aide de mon ongle et le fond de la boite se soulève. Cette boite possède un double fond. Je regarde rapidement ce qu'il cache et découvre avec curiosité un petit journal. La couverture de celui ci est un beige usé et est reste fermé grâce à un ruban bleu marine. Je louvre rapidement pour découvrir ce qu'il contient.

«  15 septembre 1984

Je suis Frédéric De Neville, fils de Henri De Neville.

Chaque familles possèdent des secrets, mais ceux de ma famille, je ne peux plus les garder pour moi. C'est donc pour cela que j'ai décidé de rédiger ce journal. Mais ce n'est pas la seule raison. Je souhaite également partager les découvertes que je fais durant mes longues heures de recherches. Elles se font sur ma famille. Je souhaite découvrir pourquoi je ne suis pas comme mon père, comme mes ancêtres.

Depuis ma plus tendre enfance, je savais pertinemment que mon père me cachait un secret important.je lui ai posé plusieurs fois la question pour avoir enfin une réponse, mais je n'obtenais que « tu le sauras bien assez tôt » ou des «  Tu es encore trop jeune ». Ce n'est qu'a mes 16 ans que je l'ai su. Mon père est venu me chercher le jour de mon anniversaire pour me parler. C'est à ce moment là qu'il m'a tout confié. Il m'a tout expliqué sur les vampires, les espèces surnaturels. J'ai appris que notre famille est l'un des plus importante. J'ai découvert qu'il en était un, mais pas moi. »

Mon téléphone sonne est me sort de ma lecture. Je répond rapidement en voyant le nom de mon amie s'afficher sur lécran. « Elena, je suis arrivée au café. Tu ne devinera jamais qui est là. » dit-elle avant que je ne dise quoi que ce soit. Je soupire avant de lui répondre. «  Je ne sais pas, tu m'inquiète. Qui est-ce ? ». Elle rigole puis me donne le nom attendu. «  C'est Damien !» dit elle enthousiaste. «  Mais que fait il au café ? «  je demande. «  Je ne sais pas » dit-elle tandis que je l'imagine haussant les épaules. «  Je me suis installée à lintérieur pour qu'il ne me voit pas. Attends ! Il se lève. Je crois qu'il rentre chez lui. » me dit elle rapidement. Je soupir et la remercie avant de raccrocher.

Je range mon portable dans ma poche puis range soigneusement la boite et son contenu dans le tiroir de mon bureau. Je suis heureuse d'être en possession de ce journal. Il me servira sûrement énormément pour les jours à venir. Je me dirige ensuite dans la salle de bain ou je me lave. Ce séjour chez Aaron des Lothian ma épuisée. J'enfile un serviette et sors pour prendre de nouveaux vêtements. Je sursaute en surprenant Damien assis sur mon lit. Il doit sûrement m'attendre. A mon arrivé, il se lève rapidement, gêné. «  je vais sortir , mais je dois te parler. Je suis dans ma chambre, viens me voir quand tu sera prête. » dit il rapidement . Il se dépêche de sortir, les joues aussi cramoisies que les miennes. Je me dépêche de me changer puis sors de la chambre, le joues toujours rougies par le gêne.

Je me dirige ensuite vers la chambre de mon ami, je frappe à la porte dès que j'arrive. J'entre après avoir entendu un «  C'est ouvert» . Je referme la porte derrière moi puis me tourne vers Damien. Il est assis sur son lit, en tailleurs un ordinateur sur les genoux. Il le ferme et le mets à côté de lui d'un geste lent. Je me place doucement au bout du lit afin 'être l'aise pour parler. «  Donc... » Je commence gênée à parler en triturant mes mains. Damien n'a pas l'air serein que moi. «  Tu voulais me parler ? ». Il se lève en passant ses doigts dans ses cheveux blond. « Effectivement. » Je le regarde sans rien dire, en attendant qu'il continu. « Jessica nous a parlé » dit il en me lançant un coup dil alors qu'il commence à parcourir la pièce de long en large. «  Je suis aller au café du coins pour me remettre les idées en place. Pourquoi ne m'avoir rien dit sur ton vampirisme ? N'as tu pas confiance en nous ?». Ça dernière phrase sonne plus comme une brimade qu'une question. Il s'arrête de bouger et ce tourne vers moi en levant les bras dramatiquement. «  Pourquoi ? » dit il d'une voix plus douce. Je le regarde et me relève à mon tour en laissant un soupir traverser mes lèvres. Mon regard se porte tout d'abord sur le sol avant de remonter le long du corps de Damien. Je me poste devant lui et le regarde dans les yeux. «  Crois tu vraiment que c'est facile de venir voir des personnes que nous ne connaissions pas il y deux mois, et de leurs dire tout ce que nous étions avant notre rencontre. Ce que nous sommes aujourd'hui et ce que nous voulons être demain ? J'ai confiance en vous tous. Mais mon père et revenu ans ma vie d'un coup. Il m'annonce que je suis un vampire des plus important alors que je n'y crois pas. Comment aurais-je pu vous en parler alors que moi même je ne me crois pas ? J'avais tout simplement peur. » dis je exténuée, mais heureuse d'avoir enfin déballé mon sac. Nous ne nous sommes pas quitté du regard durant mon monologue.

Damien, sans un brut me prend la main et la porte à ses lèvres pour y déposer un baiser. «  Eléna, nous sommes là pour te protéger. Je ne ferais jamais rien qui pourrais te mettre en danger. Je ferais tout pour toi. Pour te garder au prés de moi. Si tu savais, en quelques jours je suis tombé sous le charme de tes yeux marrons reflétant ton caractère, de tes cheveux brun flottant sur ton passage, de ton rire contagieux et si agréable. Je suis tombé amoureux de toi. Je t'aime plus que tout Eléna, et cela depuis que je t'ai bousculé. Je suis amoureux de qui tu es aujourd'hui vampire ou non. Je t'aime. » Je ne bouge pas, mon regard est encré dans le siens, aucun mot, aucune réponse ne me vient. Puis dans un élan de courage je me penche et l'embrasse. Je l'embrasse doucement mais profite de ce moment d'impulsivité de ma part.