Chapitre 3

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L'hommes'avance vers moi, il n'est plus qu'à quelques pas de moi. Le mur mebloque. Je me dirige doucement vers la porte qui est a ma gauche. Ila toujours se sourire arrogant. Puis je vois dans son regard qu'ilcomprends ce que je veux faire, m'enfuir. Je me jette sur la poignetde la porte mais celle ci est fermée! L'homme me prend par lataille. Pourquoi j'ai étais aussi bête! Pourquoi avoir fermé laporte à clefs! Je me débat dans les bras de l'intrus. J'essaye decrier pour prévenir mes parents mais il pose une de ses mains sur mabouche. J'entends quand même des bruits de pas pressants dans lesescaliers. Je me sans tirer vers l'arrière tandis que la poignet dela porte bouge violemment. Je lui mord la mains et commence à crierà l'aide mais il me remet sa mains devant la bouche en jurant. «Situ crie encore, je t'égorge» Me dit il d'une vois sec.. Je me figesur place. Puis je vois rapidement l'encadrement de ma fenêtrepasser devant mes yeux et nous arrivons en bas de ma fenêtre, dansmon jardin. La seule chose qui me vient à l'esprit est « Ohmon dieu ! ». Il commence à courir avec moi sur sonépaule. Je me ressaisis et commence à me débattre sur son épauleen pestant comme jamais. « laisse moi descendre andouilledesséchée ! » dis je en tapant dans son dos. Noustraversons la forêt jusqu'au moment où il s'arrête. J'arrête delui marteler le dos et me redresse grâce a mon semblantd'abdominaux.


Devantmoi je vois se dresser une grande maison, presque qualifiable demanoir. Ce bâtiment nous domine par sa talle impressionnante. Il endégage quelque chose de sombre, de lugubre, de terrifiant. Sûrementles mur recouvert de lier? En tout cas cette maison ne me donne pasdu tout envie d'y entrer. Il se remet à marcher vers celle ci. Nouspassons une grande porte en bois, la porte d'entrée. Le tableaud'une jeune femme est affiché sur l'un des grands murs, mais je n'aipas le temps de l'observer qu'il monte déjà les marches jusqu'àl'étage supérieur. De l'extérieur c'est terrifiant, mais del'intérieur c'est plus tôt ravissant. Puis nous arrivons devantune porte beige. Il y rentre avec moi toujours sur son épaule. Lapièce est une chambre très éclairée. Elle semble avoir étaisrénovée récemment. Les murs qui m'entoure sont blanc. Quelquesmeuble sont dans la pièce, ainsi qu'un grand lit double aux drapsrouge. Celui ci est installé contre l'un des quatre murs et trôneau milieu de la pièce. Une grand baie vitrée amène la lumièredans la pièce. Il fini par me déposer sur le lit puis repart enfermant la porte sans me dire aucun mot. Bon je suis tombé sur unkidnappeur muet. Mais dans quoi je me suis fourrée! Au bout d'unpetit moment je fini par me lever et me dirige vers la baie vitrée.Il faut que je trouve un moyen de sortir. J'essaye de tourner lapoignet mais j'en conclus rapidement qu'elle est fermée à clefs.J'essaye ensuite avec le porte mais le résultat est le même. Jem'allonge donc sur le lit ne sachant pas quoi faire. Je souffle avantde tourner la tête sur le coté. Je remarque alors un cadre sur latable de chevet. Je l'attrape puis l'observe. Il contient un photoqui représente trois personnes. Deux jeunes garçons d'environ 6-7ans ainsi qu'un femme avec un sourire éclatant. Elle me rappellequelques chose. Je crois que c'est la même femme que sur le tableauen bas, mais je n'en suis pas sur. Je le repose et fixe le plafond.Il faut que je trouve un moyen de sortir d'ici, ou au moins trouverune solutions pour prévenir quelqu'un. Je fini par m'endormir àforce de songer à m'évader.


Quandje me réveil je sens une présence près de moi. J'ouvre les yeuxet vois l'homme d'hier penché sur moi. Je sursaute ainsi que lui, cequi me fait tomber par terre. «Désolé, je ne voulais pas vousréveiller ou vous faire peur. Je vais vous chercher un petitdéjeuner. Vous devez avoir faim, vous n'avez pas mangé hier. »avant qu'il ne s'en aille je l'interpelle avec une question.« Pourquoi suis je ici ? ». Il se retourne doucementvers moi puis me regarde dans les yeux. « Baissez d'un ton !Je ne suis pas ici pour m'occuper d'une gamine capricieuse. Et voussaurez bien assez tôt pourquoi vous êtes là. » me dit il enrestant, l'air fière devant moi. Je me redresse avant de luirépondre sur le même ton. « Moi non plus je ne suis pas lapar plaisir ! Je ne vois même pas pourquoi je vous parle, je nevous connais pas !» Je fini ma phrase en faisant un geste dela main lasse lui montrant qu'il n'a aucune importance à mes yeux,Et pourtant si j'avais su... Il mets une main dans sa poche avantd'afficher un sourire moqueur. « C'est vrai » commencet-il d'un ton hautin « Je suis Aaron Des Lothian, mais cen'est parce qu'on ne se connaît pas que je vous permet d'utiliser ceton avec moi ! ». Il me donne envie de le gifler ! Jecommence à me présenter par politesse quand il me coupe la parole.« Je sais qui vous êtes. On ne parle que de vous chez... »Il s'arrête de parler et lâche un « peut importe »avant de quitter la chambre en murmurant quelques paroles que jen'entends pas. Cet homme m'énerve à un point ! Je ne saispas comment je vais faire pour le supporter plus longtemps ;Mais avant tout il faut que je trouve une solution pour sortir d'ici.C'est alors que je remarque que cet homme n'est pas si intelligentet vigilant qu'il le prêtant. La porte est entre ouverte. Ce Aaronn'a pas du y faire attention en quittant la pièce. Je m'approche decelle ci. Le parquet craque sous mes pieds nus. Quand j'ouvredoucement la porte j'ai l'impression que le grincement de celle cipeut réveiller un sourd. Je regarde de chaque côtes du couloirspour m'assurer que personne n'est là, puis je m'engage dans celuici. J'arrive devant les escaliers et les descends rapidement. Letapis rouge qui les recouvre couvre mes bruits de pas. J'arrive dansle hall, en vérifiant que personne ne me suit je remarque le tableaude la veille. Effectivement la femme ressemble énormément à cellede la photo, mais je ne m'attarde pas plus sur ça. Je m'élancerapidement vers la porte en bois et l'ouvre rapidement. L'air froidd'hiver vient me frapper la peau de plein fouet. Mais ce n'est pasgrave, je commence à courir. Je ne sais pas vers où mais je cours.Je veux m'éloigner de cet endroit. Il n'y a que de la forêt. Mespieds nus son abîmé à force d'avoir côtoyé branches et pierresjonchant le sol, mais je ne ressens pas la douleur, le froidm'anesthésie les membres. Au bout de quelques heures j'arriveenfin devant un chemin de goudrons. Je reconnais petit à petit leslieux, les rares personnes que je croise me regarde bizarrement.


Jevois enfin ma maison au loin, mais de nombreuses voitures sont devantcelle ci. J'accélère et entre hâtivement chez moi. La premièrechose que je remarque est le policier dans mon salon posant desquestions à mes parents. Mon père enlace ma mère pleurant àchaude larmes. Dès qu'elle me voit elle vient me serrer dans sesbras. Suivi de mon père. Ma mère s'éloigne de moi puis meregarde avant de me demander « Où étais tu donc passé ? ». Mon jean est déchiré a plusieurs endroit. Des morceau de brancheet de feuilles sont accroché dans mes cheveux et sur mon pull. Mespieds écorché laisse de petites traces de sang sur le parquet. Jen'arrive pas à former des une réponse. « Alors ? »me demande un policier. Je recule légèrement essayant de trouverquelques chose, je ne peux pas dire que je viens de me fairekidnapper par un être surnaturels qui m'a emmener dans un manoir del'autre côté de la forêt. « Et bien » commençais jeà dire avant de trouver enfin un mensonge potable. « Je suisaller chez une amie mais en revenant je me suis perdu dans laforêt ». Mes parents et moi finissons de régler lesformalités que les policiers nous demandes. Au bout d'une bonneheure mon père referme la porte derrière le dernier homme enuniforme. Mes parents viennent ensuite vers moi. « Tu mens trèsmal ma chérie » me dit ma mère. Je la regard en voulant auplus profond de moi ne pas comprendre ce qu'elle dit puis mon pèrecasse mes espoirs. « Hier, tu ne m'as pas laissé le temps det'expliquer les dangers de ton rang. J'espère qu'ils ne ton rienfait ? » me demande mon père inquiet. Je secoue la têtepour dit non puis demande à mon père « pourquoi me veulentils, moi en particulier ? » Mon père me dirige vers lecanapé et me fait signe de m'asseoir. « Tu descends dugrande famille, à partir du commencement de ta transformation tesgènes deviennent présent. Ton sang devient donc « précieux »aux yeux de beaucoup de vampires. Nombreux seront ceux qui voudrontte tuer pour obtenir tes pouvoirs. » Je passe mes mains surmon visage, j'en ai marre de cette histoire folle ! « Etpourquoi mon sang précieux ? » demandais je dans unsoupir. Ma mère se lève tandis que mon père me répond. « Le sang des De Neville est composé de nombreuses espèces desurnaturels ce qui la rend puissante, très puissante. » Mamère revient une boite en bois dans les mains. Elle me la donne enm'embrassant le front. Elle va s'asseoir aux côtes de mon pèretandis que je l'observe. C'est une boite en bois vernie où est gravédes initiales « H.N ». J'ouvre le couvercle afin desavoir ce quelle contient. « Il est magnifique » est laseule chose que j'arrive à dire.



L'héritière De Neville [ Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant