Chapitre 4

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Chapitre4

Jedécouvre sous le couvercle en bois, un couteau délicatement posésur un coussin rouge. Son manche noir est gravé de lettre et demotif aussi magnifiques et complexe les uns que les autres. Je leprends dans mes mains et l'observe attentivement quand j'entends monpère me parler. « Cette arme est spéciale, elle te protégeracontre les autres créatures surnaturels. Je te donnerais des coursde self-defences pour que tu sache comment t'en servir ». Jerepose l'arme dans son étuis puis le pose à côté de moi avant deme lever et de prendre entre mes bras mes deux parents. Ilsresserrent notre étreinte puis je me dégage doucement. « Mercibeaucoup papa » dis je avant que mon père me face signed'aller me reposer. Je lui obéit et monte dans ma chambre aprèsavoir reprit la boite en bois avec moi. Les marches me paressentinterminables. J'arrive enfin dans ma chambre. Je m'apprête àrefermer ma porte quand je me rappelle ce qui c'est passé la veille.Je la laisse donc ouverte et vais m'affaler sur mon lit avant detomber dans un lourd sommeille.

Jerouvre les yeux que le lendemain matin, quand l'alarme de mon réveilse déclenche. Je me lève difficilement en sentant les courbaturesenvahir mes muscles. Les vêtements de la veille que je portetoujours son froissés et me paraissent petits. J'attrape d'autresaffaires et vais rapidement, me changer dans la salle de bain. Aprèsune bonne douche je me sens mieux, prête je descends les escalierset vais déjeuner. J'entre dans la cuisine et me sers un bol decéréale comme si tout était normal, mais je n'ai toujours pasl'habitude que mon père soit là. Je pose mon coude sur la tableet soutiens ma têt avec ma main en avalant un bouché de mondéjeuner avant d'entre la voix de mon père. « jet'apprendrais a te défendre à partir de demain, le plus tôt est lemieux » Je relève la tête tellement vite que je me fais malau cou. Je passe ma main sur mon cou en répondant à mon père.« Déjà ? Mais on vient juste de se revoir ! Jefais énormément d'efforts pour croire et comprend toute cettehistoire de surnaturel. Laisse moi un peu de temps». Mon père meregarde droit et sérieux. « Mais nous n'avons pas letemps ! » Je m'apprête à répliquer quand ma mèresoupir et pause sa main sur mon épaule. « Eléna... » Medit elle pour me dire d'arrêter les réprimande. Mais cela n'a pasl'effet voulu. Je me lève de ma chaise et regarde mon père dans lesyeux. « Vous savez quoi ! Je m'en fou ! Je ne veuxplus entendre vos histoires de vampires, de loups garous, desorcières, de sauterelles à bretelles ou autres trucs fou ! Jeveux m'intégrer comme une jeune fille normale dans cette nouvelleville ! » Je sors ensuite de la cuisine sans vouloirsavoir leurs réponses. J'attrape mon sac et clac la porte pour mediriger vers le lycée.

Jesens ma frustration bouillir en moi ! Je prends rapidementmon baladeur ainsi que mes écouteurs puis mets le son assez fortpour que j'oublie tout cela. Je fini même par hocher la têtedoucement au rythme de mes chanson avant d'arriver devant le lycée.Je souffle lacement avant d'avancer sur le chemin en béton jusqu'àla grande porte pour rentrer dans le hall. Je me dépêche de monterles étages jusqu'à ma salle, les mains dans les poches, la musiqueau volume maximum. « Come and Goes in waves » de GregLaswell passe dans mes oreilles, ce qui ne me remonte pas le moral. « I try.. » dit il avant de conclure. Par unecoïncidence étonnante la sonnerie résonne à ce moment. Jeregarde les personnes autour de moi s'affoler tandis qu'une autremusique deGreg Laswell redémarre. Des élèves se bouscule tandisque d'autre viennent s'entasser autour de moi. Puis je vois arriverau bout du couloir Damien avec un grand sourire. Je n'ai envie deparler avec personne. Sachant qu'il va vouloir me parler je retiremes écouteur à contre cœur et les range soigneusement dans monsac. Il s'arrête près de moi avant de me faire la bise. « Salut !Ça va ? » me demande t'il. Je le regarde rapidement avantde remettre correctement mon sac sur mon épaule. « Oui...çava, et toi ? » dis je par politesse. Pour vu que leprofesseur arrive bientôt ! « Oui super ! Mais tues toute pâle. Tu es sur que tu vas bien ? « me demandet'il en retour de ma réponse. Mon vœux est exaucé alors que le professeur en nous saluant rapidement. « T'inquiète pas, jevais bien ! » dis je en m'enfuyant vers ma place qui estheureusement au fond de la classe, seule ! Durant le cour,Damien ne peut s'empêcher de me lancer des coup d'œil, peutêtre de peur que je disparaisse.

L'héritière De Neville [ Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant