Chapitre 24

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«  I’m outta my head, hopelessly devoted to you »

 
- Alors, qu’est ce qu’il se passe ? me demande « Hermione » quand je passe ma tête dans la chambre.

- Rien, mon père vient de m'apprendre que Drago est malade. Il aurait apparemment mangé quelque chose qu’il ne passait pas hier, je vais sûrement lui rendre une petite visite.

- Bien, je vais te laisser alors, dit-elle en se levant.

La panique me prend. Je ne peux pas la laisser filer, elle ne doit pas se retrouver en liberté.

- Non ! Reste. Je passerai ce soir de toutes façon.

Ça marche...?

- Non, ne te force pas, de toute manière j’ai des choses à faire. C’était cool de te revoir Emma, répond-elle.

Ça ne marche pas…

La bague !
Je clique sur le faux diamant de ma bague afin d’alerter mon père d’un quelconque problème.
 
Hermione a déjà remballé toutes ses affaires et est prête à déguerpir.
Elle m'a l’air bien pressée, étrangement.

- Mais Hermi, pourquoi tu te presses comme ça ? Tu ne veux plus me voir ? demandé-je faussement déçue.

Alors qu’elle veut répondre, mon père débarque dans ma chambre.

- Un problème les filles ? demande ce dernier.

Son regard se pose sur les sacs d’Hermione et il comprend bien vite.

- Oh Hermione, tu pars déjà ? demande-t-il en jouant parfaitement son rôle.

Cette dernière est légèrement prise de panique.

- Je… je…

Des bruits se font entendre dans le couloir.
Je vois alors « Hermione » glisser doucement la main dans sa poche, sûrement pour en sortir sa baguette.

- Papa, sa baguette ! crié-je.

Trop tard.

Elle l’a déjà levé sur nous et a lancé un Expelliarmus sur mon père.

- Comment oses-tu désarmer un professeur, petite sotte ? s’indigne mon géniteur.

Ancien professeur, en fait. Donc logiquement, on s’en fiche. Vous voyez Monsieur, comme mes pouvoirs ont évolués ?

Sa remarque me fait rire tellement elle est ridicule.
Elle se tourne vers moi, furax. À croire que ma réaction ne lui a pas beaucoup plu…

Je veux attraper ma baguette sur le meuble derrière elle, mais je sais que si j’essaye, je vais finir en pâté à Nagini (notez l’ironie, ce dernier est mort depuis longtemps).

- Qu’est ce qui te fait rire, toi ?

Elle pointe désormais sa baguette sur moi.
La connaissant, elle serait capable de me lancer un Avada Kedavra à n’importe quel moment.

Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que Drago se trouve dans l’encadrement de la porte, prêt à intervenir, juste derrière elle. C’est lui que j’ai entendu tout à l’heure dans le couloir.
Mon père l’a appelé, comme je lui avais demandé. Et il est venu, sûrement aussi vite que possible, et pile au bon moment.

Il s'avance, sans faire aucun bruit, derrière la jeune femme, baguette pointée sur elle.

- Tu n’as apparemment pas retenue la leçon, Snow. Il ne faut pas me barrer la route. Tout obstacle à ma vie doit être éliminé, déclare-t-elle en s’approchant dangereusement de moi.

Je ris faussement.

- C’est toi qui n’as pas retenu la leçon, Parkinson. Je suis une Rogue, et non pas une Snow. Et bientôt, je serai une Malefoy, dis-je en lui montrant la bague avec le diamant rose.

Pansy vire au blanc.

- Tu…Drago et toi vous allez… ?

Comme je joue bien.

Je croise le regard de Drago, qui est rempli d’incompréhension. Je lui lance un regard rassurant qui lui communiquait le message : « t’inquiète, je gère ».

- Oui, on va se marier. Par Merlin Pansy, je te l’avais dit que ce lien n’était pas anodin.

Elle me regarde, décidément bouleversée.

- Pansy ? Mais comment le sais-tu ?

- Tu ne sais pas imiter Hermione. Pansy je t’en supplie, ne fait pas quelque chose d’insensé. Ce n’est pas en me tuant que tu vas obtenir l’amour de Drago.

Elle me regarde, sûre d’elle.

- Si. Ses parents vont le forcer à se marier avec moi !

Elle est vraiment abrutie cette enfant, ma parole…

- Mais non, Lucius ne fait presque plus partie de la vie des Malfoy, et Narcissa ne veut que le bonheur de Drago. Depuis qu’elle a appris pour nous, elle se voit déjà grand-mère.

Pansy est totalement perdue. Mon regard croise une nouvelle fois celui du blondinet, qui a l’air de mieux comprendre mes intentions.

Pansy lève le regard vers moi. Mais cette fois, elle n'a pas l’air triste, elle a juste l’air contente de la phrase qu’elle se prépare à prononcer.

- Tu dis ça, mais c’est pourtant moi la dernière personne qu’il a baisé.

Mon cerveau est sans dessus dessous. Je suis sûre que ce qu’elle me dit n’est qu’un mensonge, ça ne peut pas être autre chose.
Pour m’en assurer, je regarde par-dessus l’épaule de Pansy, cherchant le contact d’un regard métallique. Drago a baissé les yeux, comme s’il se reprochait quelque chose.

Non, non ce n’est pas vrai.

- Tu sais Emma, je sais très bien que tu lui fais confiance. Dommage pour toi. C’était il y a quelques jours, et je crois que c’était la meilleure partie de jambe en l’air que je n’ai jamais eue.

Mon sang ne fait qu’un tour. Je lève le point et frappe Pansy au visage aussi fort que je le peux.
Ce coup de point, c'est pour toutes les fois où elle m’a frappé ou blessé d’une quelconque manière.
Pansy relève difficilement la tête vers moi, le regard rempli de haine.

- Tu vas le regretter, sale petite garce !

Elle lève sa baguette vers moi d’un geste déterminé.

Vas-y, tue-moi Pansy Parkinson, de toute façon je préfère mourir maintenant que devoir encore une fois affronter le regard de Drago, en sachant qu’il m’a trompée il y a peu.

- AVADA K-

Elle est malheureusement (pour moi) coupée dans son élan.

- AVADA KEDAVRA !
 

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