Originelle

Larmes de Crocodiles

Quand j'entre dans la maison de la meute je suis accueilli par des sanglots dans le salon. Recroqueviller sur le canapé Harry pleure. Joel fait barrage de son corps devant lui et tous les autres semble perdu. Paul est le premier à me remarquer et le regard qu'il me lance est suppliant. La détresse des loups me fait trembler.

- Qu'est ce qui se passe ? je demande perdu.

Les pleures de Harry redouble en entendant ma voix et Joel se tend.

- Harry c'est imprégner... Murmure Seth.
- je ne comprends pas, ce n'est pas censé être une bonne nouvelle ?

* C'est un garçon, il n'arrive pas à l'accepter * C'est la voix de Paul. Je lève mon visage vers lui, il me fixe. J'ai entendu ces pensé sous forme humaine ? Je secoue la tête. Il y a plus important.

Je me dirige vers Harry et Joel se tend, grogne un peu. Et la meute derrière moi se crispe. Mais je ne risque rien, il veut juste protéger Harry.

Je tends ma main vers Joel et touche doucement sa joue.

- Tout va bien Joel, tu sais que je ne lui ferrais rien mais il a besoin d'aide, on ne peut pas le laisser comme ça.

Il se détend et s'écarte. J'arrive vers Harry. Ça détresse est si grande que je la sens me transpercer. Rien à voir avec Paul ou j'ai du mal à différencier sa peine de la mienne mais tout de même.

Je pose ma main sur son dos et il se crispe ses sanglots devienne plus violent.

- Tout va bien Harry, ce n'est que moi.

Je caresse son dos et il murmure.

- Je ne suis pas malade Aubane, je te promets.

La stupeur fige les garçons, seul Joel, Ben et Charles ne s'étonne pas, juste une profonde tristesse parcourent leurs visages.

- Je sais Harry. Tout va bien.

Ses sanglots me brisent le cœur.

Mon instinct hurle et sans hésiter je le prends dans mes bras.

Je lui murmure de se calmer. Je sens le regard des Autres sur moi. Je tourne la tête pour les voir. Joel a les larmes aux yeux. Charles et Ben sont dépiter et Paul a une main sur chacune de leurs épaules pour les soutenir.

- Je ne suis pas malade sanglote encore Harry.

Mon regard tombe sur celui de Paul. Il ne sait pas comment réagir. Je cligne doucement des yeux pour le rassurer. Il en a besoin. Il n'aime pas voir les garçons aussi mal.

- Tu n'es pas malade Harry. Et ici personne ne pense que tu l'es. On t'aime comme tu es. L'amour n'est pas une maladie.

Ses sanglots reprennent mais j'y sens une libération, un soulagement. Et en un instant ce n'est plus un garçon que j'ai dans mes bras mais un jeune loup. La surprise contamine les garçons, la peur aussi mais je ressers mon étreinte sur le loup.

- On est la Harry, on serra toujours là.

* Vous ne me détestez pas*

- Personne ne te déteste, on t'aime tous peu importe de qui tu es imprégner et peu importe son sexe. Tu es notre Harry, rien ne change.

* Peu importe de qui je suis amoureux ? *

- Peu importe de qui tu es amoureux

Le loup dans mes bras se calme.

Quand je vais pour me détacher il pose sa tête dans mon coup.

* Reste encore un peu s'il te plait*