Train train et sang

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A peine ais-je poser mes fesses dans la voiture qu'Alice démarre en trombe.

- Tu es pressé ? demandai-je en m'attachant

- Non, dit-elle simplement

- Alors pourquoi tu démarre aussi vite ?

Elle ralenti un peu

- Excuse-moi l'habitude dit-elle penaud.

- Ce n'est rien ...

Je pose ma tête sur la vitre

- Je suis inquiète pour Carlisle dis-je simplement

- Pourquoi ? sa voix tremble un peu

- Rien de très grave Alice, ne panique pas aussi vite.

- Oui désolé soupire t'elle

- Je le trouve particulièrement éprouvé...

- Il a beaucoup de travail ses dernier temps.

- Il se nourrit correctement au moins demandais-je

Alice sursaute à ma question et grimace en répondant.

- Surement pas suffisamment ...

Je soupir, une fois à la maison je décide d'aller courir pour m'aérer l'esprit. Très vite changé je me précipite en bas, manquant de tomber dans les escaliers et entrant en collision contre le corps dur et froid de Jasper une fois en bas. Me sonnant moi-même je dû faire un pas en arrière pour conserver mon équilibre précaire

- Tu vas bien ? s'affola le roc face à moi en me prenant les épaules.

- Oui oui, je ne t'avais pas du tout vue, m'excusais-je

- Moi non plus avoua-t-il, je ne t'ai pas non plus entendu...

Je haussais les épaules, j'étais discrète sauf quand j'avais vraiment besoin de l'être.

- Tu sors demande t'il

- Je vais courir sur le terrain de Sam

- Amuse toi bien dit-il en me faisant un bisou sur la joue

Et il partit sans rien ajouter.

J'enfile mes baskets et sortie ravis.

Je rejoignis le plus directement possible le terrain de Sam. Je me demande si je suis capable de rejoindre sa maison à pied.

Surement mais je doit prévoir plus de temps pour ça.

Au lieu de prendre un chemin habituel je décide de tester quelque chose de totalement nouveau.

Les oiseaux chantent et je peut entendre des piverts. Un bruissement de feuille me fis tourner la tête et je vis un cerf, le même que la dernière fois (j'en mettait ma main à couper) courir à mes coter à quelque mètre de moi. Je souris et accélérai me sentant pousser des ailes.

Le cerf s'arrêta nette et fit demi-tour affolé. Je m'arrêtai angoisser soudainement.

Je sentais quelque chose de proche et ce n'était pas particulièrement sympathique. Je me retournais et fis face à un loup beige grognant contre moi. Ces yeux bruns me lançaient des éclairs. Mais l'angoisse en moi disparut et je baissai la tête en reculant d'un pas avant de relever la tête. Le loup cessa instantanément ses grognements. Il n'était pas totalement calmé. Je ne dis rien et fis aucun mouvement et quand le loup enfin calme baissa la tête le loup gris lui fonça dessus l'écrasant de tout son poids. Je me figeai. Surpris le loup beige mordit le loup gris. Le sang me ramena à la raison et je criai en me précipitant vers le loup gris. Il fallait les séparer maintenant !

OriginelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant