Originelle

Manger pour vivre ou vivre pour manger

Sur le trajet jusqu'au parking nous croisons nombre de femme qui se pavane devant Paul et ma présence a ses coter n'y change rien. Poitrine en avant, cambrer au maximum, bâtant des yeux et faisant la moue. C'est une véritable basse-cour qui nous sort le grand jeu.

Si Paul ne semble pas y prêter attention, je ne peux nier que ça m'agace terriblement.

- ça ne t'énerve pas, finis-je par demander a Paul alors qu'une énième femme passe devant nous.
- Qu'est ce qui devrais m'énerver demande-t-il innocemment.
- Le concours d'œstrogène que tu déclenche sur ton chemin.
- Quoi ? Son regard incrédule se pose sur moi et je suis obligé de soupirer avant de lui répondre.
- Les femmes en chaleur Paul !
- J'avais compris mais je ne vois pas de quoi tu parles.

On est arrêté au milieu d'un couloir quand une infirmière passe a coter. Je peux carrément sentir le désir emmener d'elle.

- Je parle de ça Paul, de toutes les femmes qui se battrait pour quelque minute de ton attention.
- Je crois que tu divagues, rit-il en reprenant la marche.
- Tu parles je sens carrément leur désir, c'est horrible.
- C'est horrible que l'on me désire ? demande Paul en riant
- Je n'ai pas dit ça, c'est juste horrible de le sentir chez toutes les femmes.
- C'est mon coté sauvage, ça fait craquer tout le monde.

- Je croyais que je divaguais ? remarquais-je

On monte dans sa voiture et avant de démarrer Paul se tourne vers moi.

- Ecoute je m'en moque, je me contente d'ignorer les femmes. Fais pareil, d'accord ?

Je resoupire et acquiesce, j'ignorerai alors.

- On mange où ? fini par demander Paul en quittant le parking.
- Ou tu veux Paul, je ne connais pas de restaurant en ville.
- Tu as très faim ?
- Plutôt oui.
- Alors je t'emmène à un endroit que tu devrais apprécier !

La radio diffuse une musique que j'aime bien alors je chantonne doucement la tête poser sur la vitre... Je suis vraiment fatigué mais je ressens l'inquiétude de Paul pour moi alors je prends sur moi.

On arrive sur un parking face a un restaurant appeler « LILI and the MAGIC POTATOES »

- C'est là ?
- Oui ils font de super burger et je connais le gérant. Ça te convient ?
- Oui, ça a l'air sympa.

Paul rentre et je le suis sans hésiter.

- Paul, ça fait plaisir de te voir, s'exclame une voix masculine
- Bonjour Raph, ravis de venir manger.

Je me glisse à coter de Paul qui me gâche la vue sur l'intérieure du restaurant.

- Bon sang, quand je vais dire à Sylvie que tu nous as ramener une fille au restaurant !

Paul rit et secoue la tête.

- Raph, je te présente Aubane, elle est comme de la famille alors sois sympa.
- Enchanter demoiselle.
- Ravis de vous rencontrer, qui est Sylvie ?
- Ma femme
- Le cerveau de l'affaire rit Paul.

Nous commandons et je paye avec la carte de mon père malgré les protestations de Paul et les rires de Raph. Le repas est vraiment bon, les ingrédients sont de qualité et préparer avec amour.

A la fin du repas le téléphone de Paul sonne.

- Désolé c'est Tom, je dois répondre.

Le coup de fil ne dure pas longtemps et je comprends que Tom a un souci et ne peux pas aller ouvrir l'Arcadie comme c'était prévue.

- La fille de Tom est malade et il doit attendre que sa femme rentre avant d'aller bosser, je suis désolé Aubane mais notre journée va s'arrêter là.
- Tu as quand même le temps de me ramener ?
- Oui évidement.

Nous partons en saluant Raph et montons rapidement en voiture.

- Au faite est ce que le choix du nom de l'Arcadie a un rapport avec le pays du roi Lycaon ?

Paul ralentie

- Tu connais l'histoire du roi Lycaon ?
- Oui je la connais.
- Je l'ai appelé comme ça pour me rappeler de ne pas devenir comme lui.

- Tu ne pourrais pas devenir comme lui Paul, tu as trop de bonté en toi.

J'avoue que je lui réponds sans réfléchir une seconde, bien trop étonner qu'il puisse un jour devenir comme ce roi sans cœur.

- Quand Rachel est partie j'ai cassé les deux bras d'Emmett, 4 cotes et je lui ais déboiter le genou. Tu crois toujours en ma bonté ?

Un instant je comprends la colère de Rose envers Paul, il n'y est pas aller de main morte. Mais mon frère n'en garde aucune rancune envers Paul, bien au contraire.

- Et mon frère a guérie en une semaine. C'est un vampire, tu aurais pu le tuer, ou t'en prendre à un humain mais non. Tu as choisi la personne la plus apte face à toi.

Il ne rajoute rien, j'ai raison, mais il ne se l'avouera jamais.

A peine suis-je de retour chez les garçons que je me glisse dans la chambre de Paul pour espérer y faire une sieste. J'ai besoin de me reposer mais c'est sans compter sur les vacanciers tous occuper à hurler en jouant à un jeu vidéo.
Je suis contente de constater la présence de Jonas à leurs coter. Cela dit même a un autre étage, je ne peux m'endormir alors je monte dans la voiture d'Alice et prend la direction de la maison.