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Inspire... Expire... Inspire... Expire... Ce petit café dans le centre ville est douiller, rassurant au premier abord mais quand on rentre tout est différent. Il le serait si elle ne serait pas là, assise dans un coin à l'abri des regards. Mes yeux suivent ses mains qui grattent ses bras, des cicatrices sont visible, je déduis vite qu'elle prend de l'héroïne. Il manquait plus que ça! Clara est habillée d'un short court, trop court à mon gout, un top et des ballerines. Ses cheveux sont emmêler comme si elle avait passer ses doigts dedans au moins un millier de fois et ses yeux sont rouges. Je m'approche de la table et m'assoie le plus loin d'elle, Clara me scrutent avec appréhension? 

Elle: J'ai signer tous les papier que l'homme m'a donner.

Moi: Tu sais ce que sais?

Elle: Oui une autorisation de sortie du territoire et des papiers dans lequel je rennoncé mes droits parentaux sur le petite.

Elle n'a pas l'air contrarier ou même triste d'avoir fais ça, pourquoi ça ne m'étonnes pas?! Comment une mère peu abandonner son enfant alors qu'il n'est qu'un bébé? Je n'ai malheureusement pas la réponse à cette question et j'aimerais bien savoir. Je serais officiellement la tutrice de Tatiana lors de mes 18 ans en attendant on fait comme si c'était elle la mère. 

Moi: Je sais que c'est toi qui m'a voler l'argent.

Elle ne dit rien donc je continue.

Moi: L'argent que tu as voler était pour Tatiana et Mathéo, t'es au courant?

Elle: Qu'est ce que ça peut faire.

Si il n'y aurait pas autant de monde je la giflerai aussi fort que je le peux.

Moi: Tu ne nous verras plus jamais de ta vie, si tu nous vois ou quelqu'un de ma famille, tu fais comme si on était des inconnus.

Elle hoche la tête et se lève pour partir sauf que je n'ai pas fini de lui dire mes quatre vérités.

Moi: Tu es mortes pour nous depuis longtemps et pareille pour Tatiana donc ne t'avise pas de lui faire du mal aussi non...

Je me lève et m'approche de son oreille, quelqu'un d'autre pourrait croire qu'on se dit au revoir ou autre alors que je lui fait une promesse.

Moi: Une fusillade peut vite se déclencher et une balle perdus arrive souvent ou alors une overdose sans le faire exprès.

Je me recule et elle trésaille, je ne lui lance pas un dernier regard quand je sors de ce café. Je laisse une partie de moi, ici, pour me reconstruire et être plus forte que jamais. 

Je fins d'emballer tous ce qu'il ne me sert plus rien dans ma chambre, quelqu'un viendra chercher tous ça pour l'emmener dans ma nouvelle "maison" même si je ne sais pas où je vais habiter encore. Une boite au fond de mon placard attire mon attention et il me faut quelque secondes pour me souvenir de quoi il s'agit. La boite à photo. Il y a des photos de moi et mon père, je les regarde tous et mes larmes ne peuvent s'empêcher de couler, je mets ça sur le compte de mon chagrin d'amour. Les dernières photos datent de pas longtemps. J'étais encore avec Rédouane, grâce à lui j'ai pu moins souffrir de la perte de mon père et avancer. Quand on étais ensemble, plus rien ne comptait. Je voyais le monde différemment, un peu trop var j'ai fini par me faire niquer et dans tous les sens du thermes. Maintenant, ma vie est redevenue comme avant. Je me lève pour Tatiana et Mathéo, je vis pour eux alors qu'avec lui, j'avais l'impression de vivre. D'exister pour quelque chose d'autre mais c'est terminer. Je pleure toujours autant, j'ai l'impression qu'on m'a encore arrachait un bout de mon cœur. Mon cœur est si fragile au jour d'aujourd'hui que je me demande si on peur le rafistoler. Les filles m'appellent toujours pour prendre de mes nouvelles et je leur réponds toujours la même phrase, "comme une femme qui vient d'apprendre son mec l'a tromper pendant des mois". Je suis censée répondre quoi a cette question? Je n'en sais rien. Rédouane essaye la même chose mais je ne lui réponds pas. Je ne peux pas et je ne veux pas l'entendre, sa voix m'a fait rêver d'un monde fabuleux mais qui cache d'affreuse chose et personne. Je ne peux plus prendre le risque de me casser la gueule. Donc je fais comme si il ne m'appelait pas et je continue de ranger l'appart à des heures tardives mais je ne peux pas fermer l'œil ou rester sans rien faire, car je m'imagine des scénario entre Rédouane et sa pute. Je me demande si il est malheureux comme m'a dit Sofiane quand il est venu prendre de mes nouvelles ce matin. A part les filles, personnes ne sait que je m'en vais dans a peine deux jours. Mathéo a inviter Kaïs jusqu'à ce qu'on parte, au moins ils peuvent profiter de se voir. J'entends la porte d'entrée s'ouvrir alors que les garçons sont sorti pour la journée, je regarde qui c'est doucement et vois Rédouane avec les clés de ma porte. Trop c'est trop! Je me dirige vers lui et lui arrache les clés.

Moi: Tu fous quoi, ici?

Lui: Je suis venu parler.

Non mais je rêve là, le mec il se pointe comme une fleur après ce qu'il c'est passer.

Moi: Dégage!

Lui: Tu allais m'en parler quand que tu pars?

Moi: J'ai rien à te dire, que je saches tu n'es rien pour moi.

Je vois le moment où mes paroles le blessent et le moment où il devient froid mais je n'u fais pas plus attention.

Lui: Fais gaffe à ce que tu dis.

Moi: C'est une menace?

Lui: Non mais fais gaffe à comment tu me parles.

Moi: Je ne veux plus te voir.

Lui: Tu pars pendant cinq ans.

Moi: Putain mais qu'est ce que ça peut te foutre, merde à la fin.

Lui: Je t'aime et j'ai pas envie de te perdre.

Moi: Il fallait y penser avant de foutre ta bite dans une autre chatte que la mienne. Si 'es pas foutue d'attendre que je sois prête c'est pas mon problème donc maintenant tu vas te barrer!!

Lui: Quand tu reviendras je serai là.

Moi: Si ça peut te faire plaisir et ben fais le. 

Je me retourne et m'enferme dans la chambre de Tatiana pour finir d'emballer ses affaires. La porte claque et je sais que c'est vraiment fini. Je ne peux plus faire marche arrière, il faut que j'avance sans me retourner et commencer une nouvelle vie pour moi et les enfants.

Fille au cœur brisée, débarque à la tess. TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant