Suite

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Notre réveil n'était pas des plus merveilleux car c'est à coup de poing que Diane frappa la porte de ma chambre.
-Putain, je t'ai entendu toute la nuit Line, C'était pour de vrai ou tu simulais? Disait mon amie en pénétrant sans être invité dans ma chambre.
- Diane je te présente, Viola, mon euh, mon amie. Disais-je alors que Viola fronçait les sourcils.
- Anh! se li ki t'ap fè'w rele konsa*? (Ah! Donc c'était elle la raison de ton vacarme?) Repris mon amie d'une manière en jouée.
- Salut, moi, c'est Diane. S’adressa mon amie à la femme qui me fixait.
- Viola, enchanté. Lui répondis Viola dans un murmure.
- C’n’est pas tout mais, tu dois lui faire partir car Gino rentre dans pas longtemps.
- D'accord bb.
J'accompagnai Diane qui commençait déjà à me bombarder de question, ceux à quoi je lui réponds un bref « après » et je rejoins Viola à l'intérieur qui était déjà prête à partir.
- Tu pars déjà? Lui dis-je d'une petite voix.
- Ouais, je ne reste pas longtemps chez mes amies.
Là-dessus, elle me claque la porte au nez et parti.
Je ne pouvais pas la suivre car je vois à sa tête qu'elle me prenait pour une folle. Comme nos premières retrouvailles d'ailleurs, je suis l'unique qui gâche tout.
Des semaines passèrent et je ne recroisai plus Viola au bar, j'ai eu un froid avec Diane car elle a gardé contact avec elle.
Je ne voulais pas perdre mon amie et je savais au fond qu'elle n'allait rien tenter avec Viola. J’avais confiance en elle mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être jalouse quand elle me montre les nombreux cadeaux qu'elle lui offre, qui devraient à la base être à moi.
Une énième soirée durant laquelle Gino me ramena chez moi, et réclama mon corps. J'étais fatiguée, énervée et surtout pas d'humeur à me faire brutaliser par cette bête, mais que voulez-vous?
Je ne pouvais pas lui dire non lorsqu'il se mit à quasiment bouffer la peau de mon cou. Je l'arrêtai, l'emmenai au lit et commençai une petite danse comme il les aime en me déshabillant.
La suite était comme d'habitude, pipe, levrette et injure, jusqu'à ce qu'il finisse essoufflé, allongé sur mon lit pour finir par ronfler dans son sommeil.
Je me rendis ensuite sous la douche pour me débarrasser de l'empreinte de ses mains sur moi.
Je me demande encore qui va bien vouloir venir me sauver de cette vie, puis une petite pensé vers Viola me ramena à la réalité.
En ce moment, je suis dans un cauchemar et elle est ma seule réalité.
Je m'allongeai sur le canapé du salon et m'endormi en ayant comme dernière image en tête, celle de la jeune femme en jeans et basket.
- Pourquoi tu n'as pas dormi dans le lit? Réveille-toi.
Gino était debout, nu comme un verre tenant son arme pointée sur moi. Je me réveille en sursaut, faillis me renverser en me cognant contre la table basse.
- Nono, tu... tu es réveillé. Balbutiai-je
- Répond sale pute.Cri-t-il
- J'ai... J'ai dormi avec toi bébé. Je me suis levé pour... te préparer à manger... et ... je me suis assoupie.
- Je ne te crois pas. Je ne t'ai pas assez baisé hier soir ou quoi?
- Oui, c'était comme j'aime chéri. Tu es le meilleur.
- Tourne-toi.
- Quoi?
Il me prit par la taille et me retourna brusquement contre le canapé sur lequel je me suis endormi. Il rabaissa mon pantalon et poussa un gémissement de satisfaction en remarquant mon vagin moite de désire dut au rêve dans lequel j’étais avec Viola.
- Tu aimes ça cochonne, c'est à moi que tu pensais pour être aussi mouillée? Me dit-il en passant la pointe de son pistolet sur mes seins.
Je n'eu pas le temps de répondre, qu'un coup frappa à la porte et qu'il criait à la personne de rentrer sans s'arrêter de martyriser mon vagin. Un groupe de quatre hommes rentrèrent dans la pièce et s'installèrent comme ci de rien était. Ils commencèrent à faire leur réunion, sans se soucier de ce qui se passait entre Gino et moi. Tout à coup, je senti les coups de reins de mon homme se faire plus violent et d'un coup, il criait des saletés en giclant en moi.
Je remontais mon pantalon pour quitter le salon afin de me doucher et me débarrasser encore une fois de ses traces. Je me vêtis d'une des robes que Viola m'avait donné en cadeau et averti l'homme qui était mon maître que je sortais avec Diane, ce à quoi il acquiesça.

Chronique de ViolineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant