Suite

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Une semaine se passait ainsi, Diane m’emmène chez Viola avec laquelle je passais des moments magiques et je me faisais violer une fois sur deux par mon maître.
Un après-midi que je l'averti que je sortais avec mon amie, Gino refusa catégoriquement, prétextant que je sortais trop souvent. Ce à quoi, je ne répondis pas car je ne voulais pas passer un sal quart d'heure. Lorsque Diane vient me chercher, je lui explique la situation et elle se décida d'appeler ma copine au téléphone pour annuler.
Comme les deux commères que nous sommes, nous partageons nos points de vue sur notre situation de vie pas très nobles, voir pas du tout.
- Alors tu l'aimes? Me questionna mon amie en devenant sérieuse.
- Je ne sais pas. C'est juste que quand je suis avec elle je ne peux m’empêcher de sourire, même sans sa présence, dès que je pense à elle, j'ai ce sentiment de plénitude que je ne peux m'expliquer. J'ai autant froid que chaud et je ne parle pas de nos rapports. Franchement, je n'avais jamais eu d'orgasmes aussi puissants avant de la rencontrer.
Tu devrais le faire pour le croire Didie, elle a cette manie de me faire exactement ce que je veux et au moment que je le veux... comme je l'ai dit tantôt, c'est difficile à expliquer.
-Manman bef! * (Oh putain!) . S'exclama-t-elle après m'avoir écouté.
Je me suis peut être un peu trop emballée, mais que voulez-vous? J'ai appris à aimer une femme, moi même étant une femme. Putain, que vont penser les gens de ma cité? Mon visage passe du rire à l’inquiétude, chose que mon amie a remarqué et me prit la main pour me réconforter.
- Ne t'en fais pas Line, je suis contente qu'il y ait quelqu'un qui te mette cet éclat dans ton regard et ce rire sur tes lèvres. Tu as vécu des moments affreux et ce nouveau bonheur que je peux lire dans tes yeux quand tu parles de la garçonne, tu le mérite, sache que tu pourras toujours compter sur moi pour te défendre.
- Merci Didie, je t'aime.
Ma meilleure amie me prit dans ses bras, m’épaulant comme à chaque fois que j’étais en difficulté.
Le rêve de l'amour parfait avec la jeune femme ayant l’apparence d'un homme a assez duré. Il est temps pour moi de me confronté à la réalité car étant une femme qui a développé des sentiments amoureux pour une autre femme dans un pays sous développé dont la quasi totalité des habitants est conservatrice et super vieux jeu, c'est vraiment une rude confrontation qui m'attend. Heureusement que je ne serai pas seule dans ce combat, avec Viola qui m'a démontré qu'elle aussi était éperdument amoureuse de moi et avec ma meilleure amie qui était prête à tout affronter avec moi et me défendre bec et ongle, je peux maintenant dire que je suis prête à tout.
Entre le rêve et la réalité, il y a le vécu, m'avait une fois chuchoté Viola.

Fin

Chronique de ViolineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant