Chapitre 17

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Alexis

J'ai rencontré la famille de Léonie il y a maintenant un mois et nous sommes même allés chez Lucas à deux reprises. J'ai donc pu voir l'avancée des travaux en legos dans la chambre de Maël, et j'y ai même participé. J'ai redécouvert mon âme d'enfant avec ce gamin, et ça m'amuse. Il est adorable. Méline, sa petite sœur, est une vraie pile électrique. La même que sa tante, c'est dingue, mais elle est trop mignonne elle aussi.

Ce week-end, ce n'est pas sa famille que nous allons voir, mais la mienne. Ma copine a déjà rencontré ma mère, mais pas mon père ni ma petite sœur. Quand j'ai annoncé à Léonie que nous allions chez mes parents pour le déjeuner, elle était plus que ravie. Davantage lorsque je lui ai dit que c'était ma décision, et non celle de ma mère. Ça aura pris un peu de temps, c'est vrai, mais je suis prêt.

Léonie, au contraire, n'est pas du tout prête. Il lui faut mille heures pour se préparer et se « faire belle ». J'attends depuis trente minutes, allongé sur son lit, qu'elle sorte de la salle de bain. Lorsqu'elle arrive dans la chambre, elle ne porte qu'une serviette autour de son petit corps. Elle va me rendre fou.

- Je ne sais pas quoi mettre ! proteste-t-elle devant sa penderie.

- Prends n'importe quoi, tout te va.

- Tu ne sers pas à grand-chose, Alexis.

Je souris, mais elle m'agace.

- Si on ne part pas dans dix minutes, on sera en retard.

- C'est bon, on est large. Une robe c'est bon ?

- Oui c'est très bien.

- Ou alors un petit short en jean avec un joli tee-shirt ?

- Je préfère une robe.

Si je ne l'aide pas à choisir, elle ne se décidera jamais.

- Commence donc par les sous-vêtements, lui ordonné-je.

Elle se déplace vers la commode et attrape une petite culotte blanche. Lorsqu'elle la remonte, j'aperçois clairement ses fesses.

- Si tu pouvais éviter de m'allumer au passage... marmonné-je.

- Oh ça va, t'as jamais vu des fesses ?

Léonie n'a vraiment aucune pudeur ! Mais je ne m'en prive absolument pas pour me rincer l'œil. Ça devient de plus en plus difficile de me tenir loin d'elle au quotidien. Je me lève afin de la rejoindre et me place derrière elle pour l'enlacer.

- J'aime bien celle-ci, lui indiqué-je en montrant une petite robe d'été blanche à fleurs.

- Alors je la prends.

Elle l'attrape alors j'en profite pour retirer sa serviette. Elle se tourne face à moi en souriant :

- Faudrait savoir ce que tu veux !

- C'est toi qui a commencé, rigolé-je en admirant son corps sans m'en cacher.

Léonie passe ses bras autour de mon cou et m'embrasse doucement.

- Tu prends de plus en plus de liberté en ce moment, remarque-t-elle.

- Ça ne te plaît pas ?

- Si, beaucoup.

Tant mieux parce que moi aussi, ça me plaît énormément. Je suis de plus en plus détendu avec elle, bien moins sur mes gardes et ça fait beaucoup de bien. Je la désire un petit peu plus chaque jour, davantage lorsqu'elle est dans mes bras et à moitié nue comme en ce moment.

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