Pur Alpha// Tome 1: La Fureur du Grand Alpha

Chapitre 36

Katerine s'approcha de Grégoire qu'elle convoitait depuis très longtemps. Ce dernier ne bougea pas d'un pouce. D'un côté il ne savait pas comment libérer ses amis sans mettre leurs vies en danger, et de l'autre il voulait régler cette histoire une bonne fois pour toute.

- Alors mon chou, ça faisait un moment qu'on ne se voyait pas, dit Katerine d'un ton amusé .

- Qu'est-ce que tu veux Katerine ? questionna sèchement Grégoire.

Elle s'arrêta à quelques centimètres de lui avant de lui répondre, tout en le regardant droit dans les yeux.

- Toi, répondit-elle avec un ton plus calme. Seulement toi et personne d'autre.

Sandra, qui continuait de se démener, releva difficilement la tête, car les deux vampires qui était sur elle, la tenait fermement clouée au sol.

- Greg ! cria-t-elle. Ne l'écoute pas, elle essaie de t'hypnotiser !

Le jeune garçon ne l'entendait pas. Difficile à dire s'il faisait semblant ou s'il était déjà sous l'emprise de la rouquine.

- Allons mon chéri, continua la vampire. Tu n'appartiens pas à se ridicule petit groupe. Tu es l'un des nôtres. Ta place est parmi nous.

Elle se rapprocha de plus en plus de Grégoire, qui semblait complètement possédé, car il ne réagissait pas.

Coralie, qui n'était pas bloquée, tenta de repousser Katerine, mais les deux vampires qui étaient derrière elle et son ami, l'attrapèrent aux bras et au cou. Tirée en arrière, elle ne parvenait pas à se libérer.

- Ta place est auprès de moi, continua Katerine à seulement quelques centimètres du visage du jeune homme.

Alors que Roman s'agitait dans tout les sens, le mystérieux accompagnateur de Katerine s'approcha de lui, puis s'agenouilla pour être le plus près possible des oreilles du jeune garçon.

- Alors, voici donc le Pur Alpha, chuchota-t-il avec un sourire malicieux. C'est un plaisir de te rencontrer.

- Je ne vois pas de quoi vous parlez ! cracha Roman.

- Allons mon garçon. Tu sais très bien ce que je veux dire. Je surveille la famille Volta depuis bien longtemps à tel point que je me considère souvent comme un parent éloigné.

L'homme en noir ricana de manière sournoise, ce qui n'eut que pour seul résultat qu'augmenter la colère du jeune loup-garou.

- Qui êtes-vous ? Et qu'est-ce que vous nous voulez ? demanda Roman.

L'homme se redressa légèrement avant de répondre, tout en regardant le garçon de bas en haut.

- Tu es beaucoup moins impressionnant que ce à quoi je m'attendais cela dit, dit-il d'un air faussement déçu.

Roman commençait à perdre patience. Il s'agita de plus en plus, mais impossible de se libérer de la prise des deux vampires.

- Mais, reprit l'étranger. Pour en revenir à tes deux questions, je m'appelle Arnold et, comme tu l'auras probablement compris grâce à ton odorat, je ne suis pas un vampire.

Roman hocha discrètement la tête.

- Vous êtes un sorcier.

- Je préfère le terme Mage, corrigea l'homme en levant le doigt. Il y a plusieurs types de sorciers et je préfère plus que l'on nomme le nom de mon espèce.

Le jeune garçon regarda brièvement Bertrand, toujours allongé sur le sol inconscient.

- Alors vous connaissez Bertrand ? demanda Roman, même s'il connaissait déjà la réponse.