Another Walking Dead Story T2 [Daryl Dixon X OC] - En cours

Chapitre 61 : Enfin seuls (-18)

Ils se fixaient tout les deux.
Ils étaient assis face à face et leur impatience se lisait clairement sur leurs visages.
L'ambiance du repas était plutôt agréable, tout le monde était de bonne humeur et le dîner se déroulait bien. Même si le groupe était encore méfiant vis à vis des autres habitants d'Alexandria, l'atmosphère se détendait une fois qu'ils étaient réunis.

Depuis le début du repas, June n'avait cessé de fixer Daryl avec envie. Et peu à peu celui-ci finit par lui rendre son regard. Faut dire qu'elle ne s'était pas gênée pour lui faire du pied sous la table. Plutôt surpris au début, le petit jeu avait clairement finit par l'échauffer.
En même temps, depuis qu'elle était revenue, ils n'avaient pas réussit à trouver un moment d'intimité, et même lui commençait à trouver le temps long.

Il venait de s'installer à table et s'était servi quand il sentit le pied nu de la jeune femme glisser le long de son mollet pour remonter lentement. Il lui jeta un regard lui intimant de s'arrêter. Ce qu'elle ne fit pas.
Bien au contraire, elle continua à remonter son pied le long de sa cuisse et la caressa doucement de ses orteils. Le chasseur déglutit.
Elle fit un petit sourire tout en continuant à manger l'air de rien.
Sentir ses caresses rendait aux yeux du chasseur presque érotique tout ce qu'elle faisait. Qu'elle boive ou qu'elle mange, son cerveau ne pouvait s'empêcher de fantasmer. Il fixa ses lèvres collées au verre et l'eau descendant lentement dans sa bouche. Puis il regarda machinalement la petite goutte qui s'écoula lentement sur son menton qu'elle essuya doucement du bout du doigt. Sa respiration s'accéléra quand il la vit enfourner une cuillère dans sa bouche.
Il savait qu'il n'était plus dans son état normal.
Elle recommença à le fixer avec une lueur joueuse dans le regard, et il sentit encore son pied le caresser.
Il commençait à avoir chaud.
Il avait envie d'elle.

Leurs voisins de tables ne disaient mot. L'atmosphère se réchauffait clairement. Leur attirance et la tension qu'il y avait entre eux était palpable, presque gênante.

Finalement, une fois le repas terminé, June se décida la première à quitter la pièce, elle enfila ses chaussures en quatrième vitesse, et fut suivie très rapidement par Daryl. Nul ne doutait de ce qui allait se passer.

Ils rejoignirent tout deux la maison d'à côté, celle qu'ils occupaient avec Carol et Merle désormais. Ils montèrent les escaliers rapidement. La jeune femme entra dans "leur chambre". Elle eut à peine le temps de se retourner que le chasseur entra et se dirigea directement sur elle, claquant la porte au passage.

Ils se jetèrent dans les bras l'un de l'autre scellant leurs bouches sans attendre. Un long baiser chaotique, enflammé, s'en suivit. Il la poussa contre la commode près de la porte, faisant trembler le meuble. Mais aucun d'eux ne se souciait du bruit qu'ils provoquaient. Ils avaient faim l'un de l'autre et l'impatience les dévoraient. Le sentiment de manque qu'ils ressentaient tout deux, ne faisait qu'amplifier la fièvre qui les gagnait.
June retira le gilet de cuir du chasseur avec empressement, déchira presque les boutons de sa chemise en la lui enlevant. Leurs bouches ne se quittaient pas pour autant, leurs langues dansèrent, se touchèrent, se quittèrent pour mieux se retrouver. Les mains du chasseur ouvrirent sans aucune douceur la tunique simple puis la chemise de la jeune femme.
Il ne prit pas même la peine de les lui retirer.
Déjà ses mains caressèrent le corps de sa compagne tandis que son visage s'enfouit dans le creux de son cou, dans ses cheveux, respirant et reniflant presque comme un animal son odeur teintée de caramel.
Il grognait presque de satisfaction, comme s'il retrouvait une drogue dont il s'était longtemps privé.
La jeune femme, elle, glissa ses mains sur sa nuque, dans ses cheveux, en un geste de possessivité. Tenant sa tête entre ses mains, sentant les mèches glisser entre ses doigts, l'encourageant à dévorer la chair de son cou. Leurs respirations étaient chaotiques, violentes, difficiles. Tout deux fébriles, ils tremblaient d'impatience, violemment rattrapés par leurs émotions.