C'est une blague ? Je vais renaître encore combien de fois ?!

Chapitre 34 : Un peu de menage dans le Jardin

Je suis dans mon Jardin. Le combat contre Hisoka m’a fait perdre connaissance. Je dois me réveiller au plus vite pour aider Kirua, nan mais quelle plaie ce Clown ! Le problème c'est que mon Jardin est en trop mauvais état je ne peux pas me réveiller pour l'instant il faut que je m'en occupe en premier. Donc au boulot !

Voyons voir le carnage... Les émotions que j'ai éprouvé lors de mon combat contre Hisoka n'ont pas arranger les choses, la peur a fait confler la matière sombre et la colère l'a épaissi, couper le pont était vraiment la meilleure solution sur le moment. Ça m'a permis de reprendre plus ou moins mon sang froid et ne pas céder à la panique. Le problème c'est que reconstruire le pont en plus de repousser la matière noire c'est la galère.

Avec un peu de chance ça ne prendra que deux ou trois jours.

A cause de ça je ne pourrais pas aider Kirua. J’ai complètement échoué. Je suis inutile pour changer les choses avec Gon comme Kirua je n’étais pas la pour les soutenir. J’aurais du tuer un autre candidat pendant le match de Gon. J’avais juste a tuer Pokkuru ou Bodoro ça n'aurait pas changé grand chose et l’examen aurait été finis. Tous le monde avec sa licence de Hunter et aucun blessé. Mais quel idiot ! Deux vies et des connaissances de l’avenir et pas fichue de faire le bon choix au bon moment.

Nettoyons ce Jardin et après je pourrais réparer mes erreurs.

Il faut déjà reconstruire le pont en plus les deux îles se sont éloignées en mon absence ça va pas être facile.

Pour les rapprocher il faut que je me plonge dans un souvenir de la Terre et que je tire dessus de toutes mes forces. Plus les émotions sont fortes plus c’est facile. Et bien c'est parti !

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« Drrrrriiinnnng ! »

Je me lève en sursaut et étein
mon réveil. Il faut vraiment que je change de sonnerie, il est 4h du matin. C’est tôt. Vraiment très tôt. Pourquoi je me lève a cette heure ?

« Chéri prepare toi vite et descends ta valise on charge la voiture ! »

Oh oui je prends l’avion pour la première fois ! Nos premières vacances en famille a l’étranger, j’ai vraiment hâte !

« Oui maman j’arrive et encore bravo pour ta promotion ! »

Elle ria. Je ne l’avais pas vu si joyeuse et détendue depuis un moment. Mes deux parents travaillent mais on ne roule pas sur l’or et cette montée en grade nous a apporté assez d’argent et de motivation pour un voyage a l’étranger.

Je m’habille et descends de la mezzanine qu’est ma chambre pour prendre un rapide petit déjeuner et mettre ma valise a côté des autres.

L’avion est a 8h mais il faut prendre le bus jusqu’à l’aéroport et si on veut être a l’aise il faut y arriver vers 6h donc on part dans moins d’une heure.

Après avoir fait quatre fois le tour de la maison pour vérifier que tout était bien fermé et qu’on avait rien oublié nous partîmes attendre le bus en bas de l’immeuble avec nos grosses valises passant tout juste en cabines.

Je vissa mes écouteurs sur les oreilles et lança une playlist aléatoire en prenant une feuille et un crayon pour passer le temps. J’aimerais beaucoup faire une ecole d’art et devenir graphiste mais j’ai peur que ce ne soit pas la meilleure voix pour soutenir ma famille.

On arrive devant l’aéroport et wow c’est immense le plafond est super haut ! Il y a tellement de gens c’est toujours comme ça ?

« Alors il faut trouver un panneau d’affichage avec notre destination pour savoir où aller. »

« Papa c’est celui-là je pense. »

Des écrans suspendus au plafond affiche une multitude de vol. Il y en a tellement !

« C’est celui-là ! »

Je ne l’ai pas trouvé mais je me laisse guider par mes parents tandis que j’observe les alentours. On passe les douanes et autres systèmes de sécurité pour aller s’asseoir devant notre porte d’embarquement.

La joie et la fatigue sont bien visible sur nos trois visages. Et une vingtaine de minutes plus tard nous voilà tous à bord. J’ai l’immense privilège d’avoir un hublot et lors du décollage l’euphorie me submerge.

Je m’éloigne du sol ! Je vole ! C’est incroyablement magnifique et extraordinaire. Jamais je n’ai pu le faire dans ma première vie parce que ça n’existait pas mais même si c’était possible mes responsabilités m’en aurait empêché.

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Je sors doucement de ce souvenir pour le touchée, l’attraper, l’emprisonner dans des lianes et tirer dessus de toutes mes forces tant physiquement que mentalement en rappelant la sensation d’euphorie et d’émerveillement.

Les îles se rapprochent peu a peu et sont suffisamment proches pour que je puisse construire un pont. Il faut que j’utilise mon imagination cette fois pour créer un lien entre les deux îles qui correspond aux caractéristiques des deux lieux sinon le pont se fragilise et se casse un moment ou un autre.

Des ruines reliées a une prairie il me faut donc un pont en pierre délabré se recouvrant peu a peu de mousse et de fleurs pour finir par se fondre dans l’herbe verte.

Je me mets au travail et a peine le pont finit que la matière sombre reprend ses droits en s’avançant vers moi.

Allez la partie la plus difficile est droit devant !

Il faut que je me rende a la source du problème. C’est a dire marcher jusqu’à la faille et la refermer.

La matière sombre a recouvert chaque parcelle de terre donc je ne pourrais pas l’éviter, heureusement elle reste en dessous de mes genoux. Je peux donc me protéger rapidement.

Je me crée des bottes de pluie et les infuse de pensées positives et de bon souvenirs. Ça ne tiendra pas longtemps mais c’est déjà ça !

Quand faut y aller... faut y aller !

Je m’avance sur le nouveau pont bien plus solide que l’ancien et mets un premier pied dans la masse sombre.

Je ne ressens rien pour l’instant mes bottes font le taffe alors j’essaie d’avancer le plus vite possible mais cette matière est plus dense que l’eau, elle s’accroche a mes bottes et commence a les ronger dans 2 minutes il n’y aura plus rien et elle s’infiltre déjà par quelques trous pour rentrer en contact avec ma peau. Les émotions négatives qui la constituent essaye de me contrôler.

La colère monte en moi et je réussi a la redirigé contre cette matière et ce carnage pour me donner la force d’avancer plus vite encore.

Les bottes ne me protège plus et j’ai les jambes poisseuses de matière sombre. Elle me souffle la colère, la haine puis la tristesse, la solitude. Et enfin j’arrive presque a la brèche en luttant de toutes mes forces quand la peur me prend par surprise. Elle s’infiltre dans chaque cellule de mon être pour venir paralyser mes muscles et me faire revoire les souvenirs enfouis de ma secondes vie.

Les coups fusent, la douleur dans le ventre, les jambes, les bras, la tête. Pas une seule partie de mon corps n’était épargné. Mon souffle déjà court est coupé par une main plongeant ma tête dans une bassine d’eau. J’étouffe. A la dernière seconde mes cheveux son tirer en arrière et mon corps suis le mouvement me sortant de l’eau. Je suis au sol la tête tournée vers le ciel noire et les ombres dansantes autour de moi avec de grands sourires et des echos de rire vrillant mes tympans.

Je suis seul.

Je sombre doucement dans le désespoir, j’ai l’impression de couler.

Pourtant j’avais un objectif. Mais lequel ?

Il ne faut pas laisser tomber, Kirua a besoin de moi, NGL a besoin de moi.

Je me relève doucement je tanque légèrement et ma vision s’éclaircit, je suis dans mon Jardin et a quelques mètres de la failles.

Je repousse loin de moi les cries, la douleur, les ricanement et la peur pour me focaliser sur les éclats de rires du voyage de ma troisième vie, le bonheur de ma famille et les moments de joie de l’examen.

J’arrive devant le trou béant et j’utilise ces sentiments pour repousser la matière noire au fond du gouffre bien profondément sous terre. Quand plus une goutte sombre se salit les ruines de l’île je colmate la brèche en créant de la terre puis une grosse stèle dessus pour marquer ma victoire contre mes vieux démon.

« J’EN PEUX PLUUUUS ! »

Je m’écroule sur le dos en contact avec les pavés froids mais propre, mes bras et jambes écartées en étoile. Exténuée, le sourire aux lèvres, j'ai réussi !

« Enfin terminé mon esprit est sauvé il ne reste plus qu’à réveiller mon corps . »

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