Chapitre 6

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Olivia

Aïden me pousse dans le bureau et entre à son tour avant de fermer la porte à clé.

-Ouvre cette porte immédiatement ! Je veux sortir.

Il me saisit par la mâchoire pour me plaquer violemment contre la porte. Un couinement de douleur m'échappe à cause de mon dos qui a cogné contre le verre.

-Ne t'avise plus jamais de faire ce que tu as fait aujourd'hui.

-J'aurai blessé ton égo en te giflant devant tes employés ? Tu mérites bien pire que ça, connard.

-Tu vas te brûler les ailes si tu me provoques.

-Je les avais déjà brûlé dès l'instant où je t'ai provoqué.

Il arque un sourcil avec un air malicieux.

-Donc tu es en train de reconnaître que tu as perdu ?

-Non, je ne reconnais pas que j'ai perdu. Je fais juste preuve d'humilité face à un arrogant. La défaite est un mot que je refuse dans mon vocabulaire.

Aïden recule et je relève la tête pour le regarder en croisant mes bras sur ma poitrine.

-Tu vas ouvrir ta gueule et me dire pourquoi tu es là et ensuite, tu te casses.

Il est vulgaire.

-Tu arrêtes avec tes agissements, Aïden ! J'en ai marre !

Il se pose calmement en face de moi en me fixant.

-D'abord, je ne sais pas comment tu as fait mais tu m'as coupé l'eau et l'électricité dans ma maison et-

-Ton ancienne maison, tu veux dire.

-Et par la suite, tu me fais virer de chez moi ! Tout ça parce que j'ai blessé ton égo surdimensionné en te tenant tête.

-C'est donc pour toutes ces raisons que tu es énervée ? Disons que j'avais envie de te faire une toute petite démonstration de ce dont je suis capable pour te pourrir la vie.

-T'EN AVAIS ENVIE ? TU TE FOUS DE MOI ?

-Crier n'arrangera pas ta situation de merde, lâche-t-il toujours calmement.

-Et qui est l'enfoiré qui m'a provoqué cette situation de merde ?

-Tout se serait bien passer pour toi si tu ne m'avais pas provoqué.

-Donc tu es autant fier ?

-Ce n'est pas une question de fierté, princesa.

Princesa ?

-Alors déjà, je t'interdis de me donner un surnom, dis-je en pointant mon doigt d'un air menaçant dans sa direction. Nous ne sortons pas ensemble.

-C'est dommage, j'ai tout une panoplie de surnom pour toi.

-Revenons dans le vif du sujet ! Si ce n'est pas une question de fierté, qu'est-ce que c'est dans ce cas ?

-C'est juste que je n'aime pas qu'on me tienne tête.

-Comme si je ne l'avais pas remarqué. Tu es un être humain, mon grand, tout le monde ne peut pas être d'accord avec toi.

-Je ne veux pas que les gens soient d'accord avec moi. C'est juste qu'il y a d'autres moyens de montrer son désaccord plutôt que de s'en prendre à la personne.

-Tu es en train d'affirmer que je m'en suis prise à toi ?

-Oui, effectivement. Je peux porter plainte contre toi.

𝐀Ï𝐃𝐄𝐍.𝐓𝟏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant