Chapitre 41

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Aïden

-Pourquoi tu as fait une attaque de panique alors que t'en avais pas fait une depuis trois mois ? demande Chris en posant brusquement ses paumes contre la table.

-Tu n'as pas un peu l'impression d'être en train de m'agresser là ?

Il me saisit par les épaules et me secoue.

-Non...ça semble plutôt bien aller donc explique toi.

-Je ne sais pas à quel moment j'ai commencé à paniquer.

Il s'assoit en face de moi et je le regarde, étonné.

-Pourquoi tu tires cette tête ? Tu ressembles à quelqu'un qui a perdu tout espoir de vivre, demande Chris.

-Je croyais que vous me détestiez tous.

-De toute façon, tu ne peux pas vivre sans nous.

-Il n'y a que sans Olivia que je ne peux pas vivre.

Qu'est-ce que je viens de sortir là ?

-Oublie ce que je viens de dire sur le champ, ordonné-je immédiatement.

-C'est dans la boîte, mon gars.

-Espèce de blond, si tu pars le raconter à quelqu'un, je te jure que-

-Et tu me menaces ?

-Ne le dis à personne, ça reste entre nous.

-Tu commences à parler comme les vieux amoureux, Aïden le sentimental

-Je t'ai dit d'oublier !

-Comme tu veux. Heureusement qu'elle était là hier, elle t'a aidé à te calmer.

-Oui, elle m'a été d'une grande aide.

-C'est intéressant de voir que tu peux compter sur quelqu'un d'autre.

-Elle ne cesse de s'excuser parce qu'elle se dit que c'est à cause d'elle si j'ai commencé à paniquer.

En même temps, elle n'a pas tort. C'est de sa faute.

-Je ne crois pas que ce soit le cas ?

-C'est ce que j'essaie de lui faire comprendre.

-D'ailleurs, vous avez pû vous expliquer quand tu t'es réveillé ?

-Elle ne m'en veut plus mais elle ne m'a pas pardonné. J'ai toujours pas sa confiance.

-C'est normal après tout. Mais t'en fais pas, tu regagneras sa confiance avec le temps. C'est bien beau d'aimer quelqu'un mais il faut lui prouver ton amour par les actes aussi.

Je le regarde et un silence s'installe dans la pièce.

-Pourquoi je viens de parler comme une meuf, là ?

-Je me pose la même question.

-C'est la conséquence d'être tout le temps entouré de femmes, voilà que je me mets à donner des conseils. Putain, je suis en train de me perdre, se lamente t-il en mettant sa main sur son visage.

-C'est bien, tu t'es trouvé une nouvelle vocation, lancé-je, amusé.

-Pourquoi tu te mets à déblatérer des conneries à 8h du matin ? C'est bon, je vais dormir dans mon bureau.

-N'oublie pas que nous devons rencontrer le PDG de-

-Noah Wright ? Je le sais ! C'est bon !

-Tu pouvais me laisser au moins terminer ma phrase.

𝐀Ï𝐃𝐄𝐍.𝐓𝟏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant