Chapitre 46

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Olivia

Aïden se gare devant le portail et klaxonne.

-Putain, c'était trop hilarant ! Ça fait la deuxième fois mais cette fois, j'ai adoré ! m'exclamé-je en riant.

-Le trajet sera toujours palpitant tant que je conduirai.

-J'avoue que j'ai paniqué en voyant toutes ces armes braquées sur toi même si je savais que les policiers n'allaient pas tirer, c'est là que j'ai rapidement monté mon mensonge.

-J'ai l'habitude d'avoir les armes sur moi donc tu n'as pas à avoir peur.

-Ça veut dire quoi ça ?

-Je n'avais que dix-sept ans lorsque j'ai été placé en détention sous haute surveillance pour la première fois parce que j'étais le bras-droit du Parrain de la Garduña, dit-il en riant.

-J'en étais sûre ! Aïden, je le savais.

Ça se trouve dans mes cordes de trouver ces genres d'informations.

Le portail s'ouvre tout seul dans un énorme bruit. Aïden entre la voiture mais je fronce les sourcils.

-Tu as déraillé après tes quinze ans, on dirait.

-C'est ça. J'étais tout proche de la folie parce que je délirais complètement, la drogue avait presque détruit mon système nerveux, j'ai été sauvé à temps par mon père sinon je serai mort depuis longtemps.

-Mais enfin, pourquoi tu te droguais ?

-Pour éviter de penser à mes problèmes, je voulais tellement les oublier que je suis devenu accro à la drogue sans m'en rendre compte. Tu me diras que ce n'est pas la bonne méthode mais je me sentais beaucoup trop mal...je voulais juste aller bien alors...tous les moyens étaient bien.

Le regard qu'il avait tout à l'heure se remplit de tristesse et il tourne la tête.

-Allons-y.

Je descends pendant qu'il éteint le moteur.

-Elles sont là...marmonne-t-il.

-Qui ?

-Mes tantes.

-Ah mais c'est fantastique !

-Pas du tout !

Je sursaute face à sa réaction mais je laisse tomber.

J'ai remarqué qu'il n'était pas vraiment dans son assiette après notre discussion. Je n'aurais pas dû continuer sur le sujet.

Il appuie sur la sonnette et j'entends du bruit à l'intérieur. La porte s'ouvre sur une fille souriante.

-Bonsoir monsieur et mademoiselle.

Aïden la dépasse sans lui répondre. Je le regarde partir avec les lèvres plissés.

-Bonsoir ! m'exclamé-je avec un sourire.

Elle me laisse passer et je lui souris en retour.

-Je dépose votre valise dans votre chambre.

-Merci.

-Aïden ! Je ne pensais pas te voir, s'exclame Viviana en entrant au salon.

-On a eu un contre-temps.

-Alors, où est-elle ?

-Qui ça ?

Il m'a déjà oublié ?

𝐀Ï𝐃𝐄𝐍.𝐓𝟏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant