Chapitre 38

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Aïden

-Il n'y a que des pervers ici, c'est pas croyable, dit Christopher.

-Pourquoi tu essaies de te jouer au saint ? lui demandé-je.

-Je représente la sainteté, mec. Ce n'est pas étonnant, tu sais.

-C'est la plus grosse connerie que j'ai entendu de toute ma vie.

-Qu'est-ce que tu proposes à bouffer, Eleanor ? J'ai faim, demande Julian en avalant quelque chose.

-Mange tes morts.

-J'ai juste posé une question ! Non mais ? Pourquoi je me fais toujours insulter ?

-Devenons sérieux, dit Miranda.

-Et pourquoi ?

-Tu es con ? Ce sont les gens sérieux qui avancent dans la vie, pas les abrutis finis comme toi.

-Je suis maintenant un abruti fini, on voit qu'il y a de l'amélioration, dis-je, ironiquement.

-Tu n'es pas seulement un abruti, il y a des tas d'adjectifs pour te qualifier.

Je la regarde, vexé.

-Aïden, tu peux déchirer le sachet de thé pour moi ? demande Sarah en le lançant sur moi.

-Pourquoi tu veux que je fasse ça ?

-C'est juste un service que je te demande !

Je déchire le sachet de thé avec mes dents et ils me regardent, choqués.

-Quoi ? Qu'est-ce que vous avez ?

-Je rêve où tu viens de déchirer le sachet de thé comme si tu déchirais un paquet de préservatif ?

Je glisse le sachet vers elle en remuant la tête, dépité.

-Ce n'est pas de ma faute, c'est l'habitude.

-L'habitude ?

Cette fois, ils se tournent tous vers Olivia.

-Ce n'est pas ce vous croyez, rit-elle, gênée.

-Mais vous avez des arrières pensées, c'est pas vrai !

-Il ne t'épuise pas trop au lit ?

Hein ?

-Hé !

-Je...euh... bégaie-t-elle en continuant de rire, cette fois nerveusement.

-Mais fichez lui la paix, ça ne vous concerne pas.

-De toute façon, ça ne m'étonne pas venant d'Aïden, il a toujours baisé avec brutalité, rétorque Mickaël.

-Parce que je t'ai déjà baisé, toi ?

-C'est quoi cette question, Aïden !?

-Je t'ai déjà vu en action.

Quand ça !?

-Ce n'est pas du voyeurisme ça ? demande Miranda, choquée.

-Ne vous méprenez pas ! C'était lors de l'orgie que ce taré de Julian a organisé.

-Non mais arrête de dire du n'importe quoi sur moi, je n'ai même pas participer ! mentis-je.

-Tu es sûr ?

𝐀Ï𝐃𝐄𝐍.𝐓𝟏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant