Chapitre 9

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Aïden

-Tu es moche, répondis-je.

C'est le plus gros mensonge que j'ai pu sortir de toute ma vie.

Elle est juste...divine.

Mais je ne lui dirai pas.

-En vrai, ton avis m'importe peu.

Je la regarde essayer plusieurs robes avec un air surpris. Je ne savais que tout lui irait si bien.

-Tu me trouves toujours moche ?

Je ne t'ai jamais trouvé vilaine.

-Je te trouverai toujours moche, peu importe ce que tu fais et comment tu t'habilles.

Elle me fait un doigt d'honneur et pars essayer la dernière robe. Je descends mon pull sur mon entrejambe, mort de honte.

Je n'avais pas besoin de ça maintenant.

-Et voilà, c'est la der- pourquoi tu as les cuisses autant serrées ? Tu as la diarrhée ou quoi ?

Mon érection devient douloureuse lorsque je la vois dans cette robe noire.

Allez, Aïden, pense à quelque chose qui va te faire débander.

-Enlève cette robe, lui dis-je. Reporte tes vêtements.

-Pourquoi tu me demandes ça ? Une seconde...

Elle met sa main sur sa bouche et éclate de rire. Je détourne le regard avec une envie de m'enterrer.

-Je t'ai fait bander, Aïden ? demande-t-elle entre deux fous rires.

-Arrête.

Olivia s'approche et lève mon pull. Elle repart dans un autre fou rire en voyant mon érection dressée.

-Il en faut si peu pour t'exciter ?

-Fous-moi la paix, Olivia.

Elle repart se changer mais je l'entends se marrer dans la salle de bain.

Comment je vais faire, putain ? Je ne peux pas descendre avec cette érection !

Fais chier, Olivia !

-Oh non...tu me fais de la peine, dit-elle avec une fausse once de compassion dans la voix.

Je la regarde poser toutes les robes sur les portants et avancer vers moi. Elle pose sa paume sur mon torse avec un air provocateur.

-C'est encore tôt pour me désirer, williams. Nous ne nous connaissons pas assez.

Je dégage sa main.

-Déjà, tu ne me touches pas et ensuite, cesse de te pour je ne sais qui. Je ne te désire aucunement.

-Explique donc ça.

-Je suis un homme et un homme, ça bande peu importe ce qui se passe.

-Ouais, c'est ça. C'est comme si moi, je mouillais parce que je te voyais en smoking et que je te disais que je ne ressens pas du désir pour toi.

-Tu n'es pas mon genre de femmes.

-Et quel est ton genre ?

-Je préfère les filles qui ont moins la grande gueule, elles sont beaucoup plus mignonnes que toi.

Soudainement, elle pose son pied sur mon membre et l'appuie sur mon ventre. Limite, elle m'écrase les parties intimes. Un cri de douleur m'échappe pendant qu'elle me regarde, satisfaite.

Merde !

-N'oublie pas la situation dans laquelle tu te trouves, Williams. Avant de me provoquer, veille à ce que tu n'aies pas de faiblesse.

𝐀Ï𝐃𝐄𝐍.𝐓𝟏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant