Chapitre 10

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Olivia

Je finis de monter la fermeture de ma robe et soupire en me regardant dans le miroir.

Elles n'avaient pas besoin de me maquiller jusqu'à ce point.

Aïden m'a envoyé des maquilleuses professionnelles et une assistante pour m'aider à choisir mes tenues. Selon lui, je dois faire bonne impression auprès des gens ce soir.

Il a parlé comme s'il partait me vendre aux enchères.

Des bruits de klaxons attirent mon attention et je me mets à la fenêtre pour regarder dehors. J'ouvre la bouche quand je vois les trois grosses voitures noirs garées devant la maison.

Non...c'est une blague ?

Je sors rapidement de la maison avec ce même air ahuri. Ce n'est pas un rêve, il y a vraiment des voitures luxueuses qui m'attendent.

Mon regard croise celui de Joeline qui me lance un regard plus noir que la mort alors je monte rapidement avant qu'elle me lance sa chaussure en plein visage. Je salue les chauffeurs avec un sourire.

J'ai peut-être mal jugé Aïden.

Le paysage défile sous mes yeux et je ne peux m'empêcher de l'admirer. Les lumières éclairent les nombreux gratte-ciels de Manhattan, le spectacle simplement magnifique.

Mais je ne comprends pas pourquoi Aïden a fait comme si tout allait bien hier.

La voiture se gare devant une grande salle et je mets le masque sur les yeux. Ma portière s'ouvre et je reçois une seconde claque en apercevant Aïden.

Je ne peux m'empêcher de baver devant lui. Ses boucles noires lui tombent sous les yeux et son masque se marie à la perfection avec son costume.

Il est charismatique, c'est quelque chose que je me dois de l'avouer.

-Dépêche-toi, je n'ai pas tout le temps.

-Tu es toujours aussi agréable, ironisé-je en attrapant sa main.

Il me sort de la voiture mais il se braque soudainement en voyant la robe noire, celle qui lui avait provoqué une érection à tous les coups. Ses yeux se promènent sur moi.

-Comment tu me trouves ?

-Bof, répond-il d'un ton détaché.

Il ne veut juste pas l'avouer.

-Il y a trop de photographes...

-C'est la faute à Viviana Williams.

Les photographes deviennent euphoriques en nous voyant. Je commence à angoisser alors il passe son bras dans le bas de mon dos pour me rassurer. Ses gardes du corps veillent à ce qu'il n'y ait pas de débordements.

Il doit avoir l'habitude de ce genre de trucs j'imagine...

-Aïden ! Une photo, s'il vous plaît !

-Ici ! Ici !

-Une photo !

Wow.

Dès que nous nous arrêtons, je me retrouve mitrailler de flash. Pour éviter de paraître stupide sur les photos, je me colle un peu plus à lui puis faire mon plus beau sourire.

Toujours escorté par ses gardes, nous entrons enfin dans un grand hall, ce qui permet à mes yeux de se reposer.

-Ne te laisse pas intimider. Demain, tu seras à la Une sur tous les magazines de la presse à scandale mais tu n'es pas vraiment reconnaissable.

𝐀Ï𝐃𝐄𝐍.𝐓𝟏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant