Chapitre 8

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Olivia

-Je ne suis pas née pour t'accompagner dans tous tes déplacements, Lisette ! Sérieusement, tu m'as réveillé à neuf heures et je ne sais même pas où nous partons ?

-Arrête de te plaindre.

-Je n'arrêterai pas de me plaindre ! Si tu ne me dis pas où est-ce que nous partons, je te promets que je vais sauter de la voiture.

-Elle est verrouillée.

Je ne comprends pas pourquoi elle ne veut rien me dire. Oui, elle aime bien me cacher les choses mais là, c'est pire.

-Nous sommes bientôt arrivées, calme-toi.

-Mais dis-moi où nous sommes, putain !

-À vrai dire, je n'en ai aucune idée.

Je vais finir par péter un câble.

Je jette un coup d'œil à l'endroit où nous nous trouvons et je ne vois que des villas.

Constat n°1 : nous sommes dans une cité de riches.

-Nous sommes arrivées, dit-elle pendant que la voiture se gare devant une gigantesque maison.

Constat n°2 : la personne qui a cette maison est immensément riche.

Je ne peux quitter la maison des yeux tellement elle est magnifique. La couleur lui va à merveille même si je ne comprends pas comment est-ce qu'on peut donner une telle couleur à une maison.

Je mettrai ma main au feu que c'est un vieux riche tout rabougri.

-Pourrons-nous entrer lorsque tu auras fini ta contemplation ?

-Comment veux-tu qu'on entre si tu ne sonnes pas pour qu'on vienne nous ouvrir ?

-Pas besoin de ça, répond-elle en mettant son pouce dans un dispositif à empreinte.

J'écarquille les yeux quand la porte s'ouvre toute seule dès qu'un petit bruit de validation se fait entendre.

Je rêve ?

-C'est moi qui lui ai conseillé de faire ça, dit-elle avec fierté.

De toute ma putain de vie, c'est la première fois que je vois ça.

-C'est qu'il doit être vraiment riche, ton vieux rabougri.

-Vieux rabougri ?

-Je parle du propriétaire de la maison.

-Attends...tu parles de...

Elle ne termine pas sa phrase qu'elle éclate de rire à s'en tordre le ventre. J'arque un sourcil en me demandant ce que j'ai dit de drôle.

-D'ailleurs, il est beau ?

-Plus que ça, il est magnifique. Tu le verras.

Finalement, je ne regrette plus d'être venue.

Oui, j'aime les beaux hommes.

Lisette ouvre la porte principale et ma bouche forme un O à la vue de l'intérieur. Le salon est déjà plus grand que mon ancien appart.

D'ailleurs, j'ai appris que monsieur Brown a assassiné chez lui cette nuit. Le pauvre.

Non, je ne ressens aucune pitié pour lui et je remercie la personne qui l'a tué.

-Bienvenue chez Aïden, dit-elle soudainement.

Toute ma bonne humeur retombe d'un coup et je me tourne vers elle avec une mine déconfite. La joie que je ressentais s'est transformée en une colère énorme.

𝐀Ï𝐃𝐄𝐍.𝐓𝟏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant