Chapitre 43

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Aïden

Je toque à sa porte en mettant ma capuche à cause du froid. Je réprime un rire en voyant l'œil d'Olivia dans le judas.

-Qui c'est ?

-Ouvre la porte, je vais mourir là.

Elle m'ouvre et me regarde avec un air moqueur.

-Pourquoi tu trembles autant ?

-Je ne supporte pas le froid.

Elle ouvre encore un peu plus la porte pour me laisse entrer. Je pousse un soupir de satisfaction en sentant la chaleur de sa maison.

-Bienvenu dans mon humble demeure.

-Et ça, c'est pour toi, dis-je en lui tendant la boîte de barre chocolatée.

-Tu comptes te faire pardonner avec une boîte de chocolat XXL ?

-Peut-être.

-Arrête de m'acheter avec de la nourriture.

-Ce n'est pas le cas !

Je me penche un peu plus en avant vers elle et l'embrasse. Elle me répond aussitôt.

-Bonsoir princesa, dis-je contre ses lèvres.

-Belle manière de saluer.

-Je fais tout dans l'originalité.

-Es-tu sûr de ce que tu dis ?

-Sûr et certain. Euh...tu as mit quelque chose au feu ? Ça brûle, je crois.

-Oh putain !

Elle se sépare de moi et court dans la direction de la cuisine. J'y rentre à mon tour en bâillant.

-Ça va, ça n'a pas brûlé, remarqué-je.

-Ouais, j'ai évité ce désastre de justesse.

-Grâce à moi.

-Tu es prétentieux.

-Qu'est-ce que tu bouffes ?

-Des émincés de boeuf.

-Et tu manges ça sans accompagnement ?

-Je mange avec du riz, dit-elle en mettant la casserole devant moi.

-Pour une fois que ce n'est pas des pâtes.

-Pourquoi tu n'aimes pas les pâtes ?

-C'est cliché !

-Tu crois que tu n'es pas cliché, toi ?

-Peut-être mais je déteste les pâtes.

-Tu détestes les pâtes mais tu aimes les lasagnes, elle est où ta logique ?

-Un sage a dit un jour : «dans la vie, il faut détester les pâtes mais il faut aimer les lasagnes» alors j'ai décidé d'écouter ces sages paroles.

𝐀Ï𝐃𝐄𝐍.𝐓𝟏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant