Conclusion

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Ce matin là, comme tout les autres, Paris était désert. Pas un bruit, pas un chant d'oiseau, pas une feuille qui vole. C'était le début de l'hiver. Cela faisait exactement 7 mois aujourd'hui, que la pandémie incontrôlable avait débutée, 6 mois que les factions avait été créées. Le ciel gris faisait planer sur la ville une ambiance apocalyptique. La lumière clignotante d'un supermarché illuminait une ruelle assombrie par les débris d'immeubles alentours.

Au milieu de l'avenue, seul un homme marchait, sifflotant un vieil air d'une voix cassée par les cris. Il était vêtu d'un tee-shirt à manches longues, beige, recouvert d'un plastron de police noir. Ses mains étaient protégées par deux protèges poignets, noir également, et ses yeux entourés d'une sorte de gris poussiéreux, comme un vieux maquillage. Il claquait ses talons contre le sol à chaque pas, bruit qui se répétait en écho comme pour annoncer quelque chose. Au bout d'un moment, il s'arrêta net et racla sa gorge. A cet instant, un autre homme, à peine plus petit, apparut de derrière un bâtiment. Il le fixa droit dans les yeux pendant qu'il continuait d'avancer, pour finalement se stopper à quelques mettre de lui. Puis, se raclant encore la gorge, il le dévisagea. Il portait une veste militaire et sur ses épaules un gros sac marron, duquel s'échappait une odeur de nourriture qui le faisait saliver. Lui aussi possédait des protections, au niveau de ses genoux et de ses coudes. L'étranger posa sa main sur sa hanche, comme pour montrer son impatience. L'homme baissa la tête et sourit en voyant les lèvres du nouveau venu se décoller.

"Cyril...

- Mon cher Amixem."

Un coup de feu retentit.

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