2. Giulian

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Ma patience à des limites et apparemment cet homme ne le sait pas, depuis un bonne demie heure il se fout de ma gueule.

-Je ne dirai rien! Crache t-il, avant qu'un de mes hommes lui donne un autre coup dans les cotes.

Ce petit jeu m'énerve au plus au point donc je décide de passer aux choses sérieuses.

-Tu ne veux rien dire? Donc ça ne te dérange pas si je vais faire un tour chez ta femme et ta petite fille?

Ses yeux sortent de leur orbite, sa haine se décuple avec force mais je distingue nettement une peur car il sait que je ne bluff pas, jamais. Je tourne autour de lui, ses mains sont menottées au plafond, ses pieds touchent à peine le sol.

-Tu ne peux pas faire ça, il y a un code!

-Il y a un code entre mafieux mais toi, tu n'es personne et en plus, tu as essayé de rouler tout le monde donc crois-moi, ils se fichent de ta petite famille. Ta femme est belle donc elle pourra devenir une excellente prostituée et ta fille...

-Arrête!

-Donne moi ce que je veux!

Je vois bien qu'il hésite, il ne pourra jamais savoir si je n'ai pas touché à sa famille car dès que j'aurais mes informations je le tuerai.

-Je vais tout vous dire!

Je prends place devant lui, assis sur une chaise en fer, ça pue le mort ici. Pendant un bon quart d'heure il m'explique ce qu'il sait et tout concorde avec ce qu'on m'a apporté donc ces informations sont bien vraies. Quand il a finit de tout me raconter, je sors mon arme et lui tire une balle dans la tête, je ne toucherai pas a sa famille mais est ce que les autres feront de même? J'en sais rien et je m'en fous. Dès que je sors de l'usine désaffecté, je peux enfin respirer de l'air pur. Le sang à un odeur de rouille, ce n'est pas du tout agréable. Je monte à l'arrière de mon quatre quatre et Enzo démarre immédiatement, Enzo est un ami depuis l'enfance. Il est devenu mon bras droit quand j'ai repris les affaires familiales. 

- Au moins cette histoire est réglée.

J'opine de la tête mais n'argumente pas plus, mon téléphone sonne, je le sors de ma veste et vois que c'est ma mère, depuis un mois, elle s'est mis en tête de me faire un super anniversaire. Je m'en fous royalement mais ça fait plaisir à ma mère donc je ne dis rien.

Appel entrant:

-Maman?

-Mon chérie, comment tu vas?

-Bien et toi?

-Parfaitement bien, dis moi, j'ai commandé ton costume pour ton anniversaire et il est prêt, peux-tu aller le chercher? 

- Bien sûr, au même endroit que d'habitude?

-Oui, bon il faut que je te laisse, j'ai des choses à finir, je t'aime!

-Je t'aime aussi, maman.

Fin de l'appel.

-Enzo, fait demie tour, nous allons a mon tailleur.

Il hoche la tête, on met à peine dix minutes avant d'arriver devant la boutique. Enzo descend et m'ouvre la porte, je descends à mon tour et ferme les boutons de ma veste.

-Reste dehors, j'en ai pour deux minutes.

Je n'attends pas sa réponse et rentre directement dans la boutique, Nino, celui qui est le propriétaire des lieux et qui fait les costumes, parle avec une jolie blonde. Ses cheveux sont ondulés jusqu'en bas de son dos, sa silhouette est fine, elle a des formes où il en faut. Ses fesses ressortent grâce à son jean qui la serre. Sa voix est douce comme de la porcelaine. Ils se retournent en m'entendant arriver. Son visage est encore plus beau que tout le reste. Ses yeux sont d'un vert émeraude et sa peau olive fait ressortir ses beaux yeux. Je lui souris et parle à Nino tout en continuant de fixer cette femme.

Famille Castelli Tome 1: Les épines d'une rose. réécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant