25. Rosalia

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Un mois c'est écoulé depuis la fameuse fête de Noël. La journée du vingt cinq c'est passé dans une drôle d'atmosphère, la mère de Giulian et Giulia, essayer de faire comme si tout était normale. Giulia buvez du vin comme de l'eau, leur père broyer du noir dans son coin comme son fils, et moi et mon père, nous étions dans notre coin. 

J'ai connus mieux pour les fêtes de Noël mais la situation n'était pas au beau fixe. 

Giulian est toujours secoué par la nouvelle du mariage mais il s'en remet peu à peu et je le soutiens au maximum. En ce qui concerne la pute de Carla Russo, je n'ai pas eu de ses nouvelles et tant mieux!

Je suis en train de prendre un bon bain quand Giulian rentre dans la salle de bain. Il doit être dix-huit heures trente, comme il m'avait promis de m'emmener dîner en dehors de la maison, il est rentrer plus tôt. 

-Coucou, toi. dis-je doucement.

-Salut.

Il se baisse pour m'embrasser langoureusement puis s'assoie sur le bord de la baignoire.

-Tu as passer une bonne journée? Me demande-t-il.

-Oui, j'ai eu de nouvelles idées pour une nouvelle ligne. Et toi?

-C'est super! Moi rien de plus, la routine.

-Hum, on va toujours dîner en ville ce soir?

-C'est ce qui est prévue mais te voir dans cette baignoire me donne d'autres idées particulièrement exquise.

Je souris de toutes mes dents. Giulian est insatiable, nous pouvons baiser plusieurs fois la nuit comme le jour, il n'est jamais repue. Ce qui me convient très bien car à sa simple vue et j'ai envie qu'il me prenne.

-N'y penses même pas, je veux aller dîner avec toi dehors, et c'est donc ce qu'on va faire et après tu m'auras tout entière.

-Je l'espère bien.

Il m'adresse un sourire carnassier puis sort de la salle de bain. Cet homme va finir par me tuer!

Quand nous arrivons devant le restaurant où Giulian m'emmène, il y a une queue pour y rentrer. Je regarde le monde qui attend avec hésitation et surprise. Le restaurant doit être vraiment bon pour qu'il y est autant de personnes. Giulian me prend la main et passe devant tout le monde.

-Mais que fais-tu? La queue est là bas.

Il m'adresse un regard sombre.

-Tu crois que je vais attendre comme eux? Je suis Giulian Castelli et je fais ce que je veux. 

-Mais...

-Le propriétaire de ce restaurant me connait et de plus je veux en finir avec ce repas pour pouvoir t'avoir nue sous moi et criant mon nom.

Je me met a rougir devant ses mots pourtant je devrais y être habitué mais Giulian a cet effet sur moi. Je reprends contenance et lui adresse à mon tour un grand sourire.

-J'espère que tu tiendras parole.

Son regard se voile de désir et il va pour me répondre quelque chose mais le maître d'hôtel l'interromps.

-Monsieur Castelli, c'est un plaisir de vous recevoir, Madame.

Il hoche la tête dans ma direction.

-Suivez moi, je vais vous conduire à votre table.

L'homme nous conduit à une table assez tranquille, les autres tables sont un peu plus loin. Il nous emmène les cartes puis s'en va.

-Le restaurant est splendide!

-Oui.

Giulian ne regarde pas le restaurant mais plutôt moi. Je lui souris puis je plonge mon regard dans la carte. Tout les plats ont l'air succulent et je ne sais pas quoi prendre donc je demande l'avis à Giulian.

-Je te conseille la sole, c'est un très bon poisson et il le cuisine très bien.

-D'accord, je vais prendre ça et toi?

-Je vais prendre le plat du jour.

Je referme la carte pile au moment où un serveur vient prendre notre commende. Giulian demande aussi une bouteille de champagne et bizarrement c'est mon préférer.

-Pourquoi du champagne? Tu comptes me soûler?

Je lui souris et il me sourit a son tour d'un air taquin.

-J'aimerais bien te voir bourrer.

-Oh non, tu n'aimerais pas ça, quand je suis soul, je rigole et dis la vérité même si elle blesse.

-Je m'en contre fous.

-Je sais. Dis moi, tu as des nouvelles de ta sœur?

Giulian pose ses avant bras sur la table et me regarde avec un brin de tristesse qu'il cache aussi tôt.

-Oui, mais elle ne veut pas parler du mariage. Elle se concentre sur sa boutique.

-Je vois, j'essaierais de l'appeler demain. 

-Entendu, maintenant parlons d'autre chose.

-D'accord, tu veux parler de quoi?

-De nous.

Le serveur apporte la bouteille et remplis nos coupes avant de s'éclipser sans faire de bruit. Je prends ma coupe et la lève vers lui pour trinquer.

-Et si on trinquer?

-D'accord, trinquons à nous.

-A nous.

Nos coupes s'entrechoquent puis nous buvons. 

-Comment as-tu sus que c'était mon préférer? 

-A vrai dire, je n'en savais rien. C'est mon préférer à moi aussi.

-On a un même point commun sur le champagne.

-Hum, dis moi, tu vas mettre ton appartement en vente?

-Pourquoi faire?

-Je me disais que comme tu habitais avec moi, tu pourrais vendre ton appartement. Au moins tu ne payes plus de loyer pour rien.

J'y avais penser mais je n'avais pris les devants. J'avais peur que si Giulian ne m'aime pas et qu'il me rejette un jour ou l'autre, il me faudrait un appartement. Mais maintenant que je suis convaincu de mes sentiment et des siens je ne vois pas pourquoi je devrais le garder.

-Tu as raison, je vais le mettre à vendre mais d'abord je vais devoir vraiment enlever toutes mes affaires, les meubles, etc...

-Je peux demander à mes hommes de la faire.

-Non, dis-je en secouant la tête, je veux le faire moi même.

-D'accord, je peux aider si tu veux.

-Avec plaisir, je demanderais aussi à Lara de venir.

Nous passons le reste du repas à parler et à nous taquiner par moment. La voiture est déjà là à nous attendre quand nous sortons du restaurant. Heureusement que les sièges sont chauffant car avec le froid de canards qu'il y a dehors c'est affreux. 

-Il fait meilleur là.

-Oui.

Giulian me prend la main dans la sienne. Je pose ma tête contre son épaule et commence à m'assoupir quand une collision me réveille.

Je lève la tête pour voir se qui se passe mais Giulian m'allonge sur le siège.

-Ne te lève surtout pas Rosalia.

-Qu'est ce qui se passe?! dis-je paniquée.

-On nous rentre dedans.

Puis des coups de feu se font entendre. La voiture commence a slalomer ce qui ne me rassure pas du tout. Je comprends mieux pourquoi Giulian sort avec une escorte, nous ne sommes pas à l'abri d'une fusillade. 

D'un coup la voiture fait une embardé puis je n'arrive plus a rien discerner, tout est floue. J'ail un mal de crane insoutenable, j'entends quelqu'un m'appeler mais je suis trop fatiguée et mon corps me fait mal. J'ai les paupières de plus en plus lourdes, j'ai juste le temps de voir Giulian entrain de me prendre dans ses bras avant de fermer les yeux complètement.  

Famille Castelli Tome 1: Les épines d'une rose. réécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant