Je viens rarement dans cette pièce car elle ne m'est d'aucune utilité et parce que c'est l'antre de Giulian. Son repère. Mes aujourd'hui, j'y suis sur sa demande. Le stresse me monte car je ne sais pas de quoi il veut me parler et je sens que c'est grave, très grave.
Quand il entre dans la pièce, il n'a pas besoin de s'annoncer car je le sens. C''est comme si, une attraction nous liée. Il s'assoit derrière son bureau et me fait signe de le rejoindre, ce que je m'empresse de faire. Il n'y a que dans ses bras que je me sens en securité et bien.
-Que se passe-t-il? Demandé-je.
Il souffle puis me set dans ses bras.
-Ce soit nous avons une chance d'éradiquer la famille Russo.
-Les familles aussi?
-Non, ma belle, juste le chef. Je ne peux pas laisser passé ce qu'ils nous ont fait sans aucune punition. Ils auraient pus vous tuée.
Giulian pose sa main sur mon petit ventre et fais des ne se cache pas derrière rond circulaire avec celle-ci. Je ne peux m'empêcher de sourire en voyant cette scène mais la réalité me rattrape bien vite.
-Tu es obligé d'y aller? Tes hommes ne peuvent pas y aller tout seul?
-Il faut que j'y sois, un vrai chef ne se cache pas derrière ses hommes.
-J'ai peur, Giulian
Son autre main vient se posé sur ma joue, et la presse doucement.
-Je ne vais pas te promettre de revenir en vie car se serait te mentir.
Mes larmes me montent aux yeux.
-Je ne te dis pas que je ne vais pas revenir mais personne ne sait ce qu'il peut se passe ce soir. Je veux que tu sache une chose, et ne l'oublie jamais. Tu es la femme de ma vie et l'amour de ma vie. S'il m'arrive quelque chose...
-Non, Giulian...
Il m'adresse un regard à la fois sincère et suppliant.
-Je veux être sûr que tu comprenne tout avant que je parte pour avoir l'esprit tranquille. D'accord?
Je hoche seulement la tête incapable de prononcer un mot.
-Enzo est au courant qu'il doit te mettre a l'abri et de subvenir a tes moindres besoin. Il sait également où est mon coffre fort, tu as la procuration dessus, je me suis chargé de tout. Tu prends tout ce qu'il y a dans le coffre et tu refais ta vie, tu peux décidée de vivre ici comme partir dans une autre ville ou encore même dans un pays.
J'ai l'impression qu'il me dit au revoir, que c'est un adieu.
-De toute façon tu vas me revenir car nous avons besoin de toi, le bébé et moi. Car si je te perds, je ne sais pas ce que je vais devenir. Je t'aime, Giulian.
Nos visages s'approchent l'un de l'autre jusqu'à ce que nos lèvres se scellent dans un baisé remplit d'amour, de tendresse et de désespoir. Je m'accroche à lui pour retarder l'inévitablement, le moment où je vais devoir lui dire au revoir pour une durée incertaine.
Un coup frappé, nous sort de notre moment.
-Entrer! Dit, Giulian.
Enzo entre dans la pièce.
-Tout est prêt, Giulian.
-D'accord tenez vous prêt, on part d'une minute à l'autre.
Enzo hoche la tête et sort de la pièce sans rien ajouter de plus. Je tourne toute mon attention sur le principal cause de mon mal-être en ce moment même. Je voudrais le supplier, lui demander de rester pour notre enfant mais ça ne serait pas digne de moi.
J'ai pus apprendre a connaitre Giulian et je sais qu'il ne laisse jamais ses hommes et que notre sécurité au bébé et a moi est la chose la plus importante pour lui. Il a besoin de tuer ces hommes pour avoir se sentiment de nous protéger et d'avoir remplit son rôle, c'est pour ça que je l'embrasse une dernière fois de toute mon âme et lui transmet toute ma force. Je mets in-terme a ce baiser et je me relève de ses genoux.
-Je sais que tu as besoin d'y aller mais je veux que tu me promette une chose, c'est de faire attention à toi.
-Je te le promets.
Il se relève a son tour et me surpasse de toute sa grandeur.
-Je t'aime, Rosalia n'en doute jamais.
Il dépose un dernier et bref baisé avant de sortir de la pièce. Je n'ai pas la force de le suivre et de l'accompagner jusqu'à la porte d'entrée. Me dire que c'est peut être la dernière fois que je le voie, me brise le cœur. Une part de moi part avec lui à ce moment même, je ne la retrouvé que s'il me revient. Son siège me fait de l'œil donc je m'y assois et je ressens tout de suite la chaleur du corps de Giulian.Malheureusement, il me manque ses bras autour de moi pour me sentir en sécurité mais pouvoir rester dans son antre me permet avoir une partie de lui avec moi. J'en vient même a prier, je prie pour que Giulian me reviennent qu'il ne m'abandonne pas car ma mère l'a fait et je ne pourrrais pas le supporter une seconde fois.
Je ne sais pas combien de temps je reste dans son bureau mais ça doit faire des heures car le soleil est couché et qu'il fait nuit noir dehors. U coup à la porte me fait sursauter et me sors instantanément de mes pesées.
Alberto passe le pas de la porte et me sourit tendrement, j'essaye de cacher ma déception du mieux que je peux, de ne pas voir Giulian entrer a sa place mais je dois une piètre actrice car Alberto le remarque et me sourit d'un air complice.
-Mademoiselle, il faut que vous mangiez, votre a besoin de se nourrir.
-Je n'ai pas faim,, Alberto mais merci quand même.
-D'accord, si vous changez d'avis, je serai dans la cuisine?
J'hoche la tête mais ne fais aucun commentaire, si j'essaye d'avaler quelque chose, je vais vomir tellement mon estomac est nouée par l'anxiété. Je me tourne en direction de la fenêtre et laisse mon regard se perdre dans la nuit noir. Quelque part dehors, mon homme se bat pour nous, je me sens fière d'avoir cet homme à mes cotés mais aussi morte d'inquiétude.
J'ai l'impression que les minutes sont des heures, que les aiguilles me narguent, ce sentiment d'impuissance est terrible, affreux...
Quand enfin un bruit se fait entendre derrière la porte, je ne bouge pas, l'appréhension m'empêche de me retourner, peur d'être déçu, D'avoir le cœur en lambeau après m'être retourné et de pas voir l'homme que j'aime.
La poignée tourne et la porte s'ouvre, une sueur froide se fait ressentir le long de ma colonne vertébrale. Les pas avance jusqu'à l'extremis du bureau puis s'arrette, je me rends compte que je retiens mon souffle depuis que j'ai entendus de bruit, je prends une grande bouffé d'air puis me retourne.
La vue me glace, je ne sais pas si je dois me mettre a pleurer où si je dois tout casser dans cette pièce qui me rappelle tellement l'homme que j'aime. La personne qui se tient devant moi, est froide et ne laisse rien transparaitre. Je n'ai pas besoin de plus d'explication pour comprendre le père de mon enfant est parti, qu'il nous abandonné.
Ma dernière pensée que j'ai avant de sombré dans les ténnebres et l'image de Giulian, souriant avec les yeux remplis d'amour.
Je t'aime, Giulian, pour toujours.
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Famille Castelli Tome 1: Les épines d'une rose. réécriture
General FictionRosalia Lucania Je n'ai jamais eus à me plaindre. Mon père m'a bien élevé, il a tout fait pour que mes rêves se réalisent. J'ai voulus ouvrir ma propre boutique de styliste et j'ai pus le faire grâce à lui. Il a comblé le manque maternelle en devena...